Derenworld News : Virgo 5224

7 septembre 2016 par Kazz → Atlas, Cultes, Société

FAMINE !

Famine

Une famine considérable s’abat sur le monde entier.
Elle a pour principal facteur une forte baisse de production des céréales, atteintes par des maladies et particulièrement improductives depuis deux années, ce qu’a aggravé le terrible hiver 5223. Selon l’Université d’Enlight, le phénomène serait dû à des négligences d’entretien et de protection qui ont permis aux maladies de se répandre sans être efficacement contrecarrées, combinées à des variations très brutales de température, y compris des gelées tardives, et à un déficit assez fréquent d’ensoleillement l’an dernier.
Certaines régions sont toutefois épargnées, souvent celles de longue tradition agricoles où des paysans prudents et expérimentés ont su conserver des méthodes traditionnelles, quitte à obtenir des rendements moindres. Pour les R.C. Evriand, Wejlar, Avros, Lowenland, Duché de Maelne, Heart Impérial, Gaïko, Zevjapuhr, Thûzzland, c’est simplement une année de moyennes ou mauvaises récoltes.

Les zones montagneuses sont également indemnes, l’altitude semblant protéger les plantes ou bien elles y ont développé une meilleure résistance. Les plus frappées sont les terres de basse et moyenne fertilité, en particulier celles ayant été récemment mises en valeur ou mal ou surexploitées.Le déficit est lourd en Vizan, Farxel, Isenheim, Okhpuhr, Mulgorge, Arkandahr, mais aussi assez net en Empire, Tangut, Mirbaïc & Havener, Marne. L’I.T.G. estime à 40% la perte de production en Farxel et Isenheim, entre 20 et 30% ailleurs.

On rapporte de partout de très nombreux raids de populations de toutes sortes : humains, humanoïdes, monstres, poussés par la faim. Les autorités locales et nationales sont partout débordées car elles ne peuvent faire face à plusieurs fronts à la fois externes et internes.Ce sont principalement les populations urbaines qui sont les plus vulnérables et certaines villes comme Dilanovia, Tangrune, Anhabad, Jadge, ont perdu jusqu’au tiers de leurs habitants. On assiste à des ruées sur les côtes, les forêts, les zones de chasse, les pâtures, à des pillages d’entrepôts et silos malgré les efforts des forces militaires locales. Les clergés tels ceux de Demeter, Nephtys, Râ, Hadès, Poséido, Silvanus, Frigga, Straasha, Hermès, Diancecht, Dyonisos tentent d’aider à pallier les situations les plus alarmantes.

L’ensemble de ces facteurs entraîne une baisse considérable du commerce international non maritime portant sur les denrées alimentaires et une hausse corrélative des prix de gros et de détail qui a pu dépasser les 100% dans les contrées les plus touchées par la pénurie. Le prix de la bière et des alcools de grain est également en hausse, entraînant par contrecoup celui du vin. Les rares surplus sont évidemment convoités et bien des marchands sont prêts à payer le prix fort et bien des potentats le prix du sang.
Afin d’éviter les tendances inflationnistes, l’I.T.G. a monté le loyer de l’argent à des taux records et imposé de sévères restriction de crédit aux établissements financiers. Les banques se refinancent en moyenne à 20%, et on ne trouve nulle part des prêts à moins de 17%. Le troc ou l’échange en nature ou en corvée joue donc à plein mais il n’y a pas de risque de spirale inflationniste, la spéculation étant bloquée par la raréfaction du crédit.

Tour d’horizon des situations

L’Empire Naëmbolt réussit tout juste à compenser ses propres pertes grâce à ses immenses réserves mais il ne sera pas en mesure d’éviter des incidents localisés, moins encore d’aider ses voisins ou alliés. Le centre de l’Empire est particulièrement touché. Le Sablern, traditionnellement excédentaire, atteint à peine l’autarcie. Seul le Gaïko a bénéficié de conditions météorologiques normales, permettant d’excellentes récoltes. La fertilité du Heart et de l’Undinielle ont permis de limiter les dégâts et les récoltes y varient entre le normal et le médiocre.

La République Maritime d’Avros a clairement décidé d’ouvrir en grand les vannes. Des cargaisons de céréales sont débarquées aux prix usuels, c’est à dire désormais cassés, en Tangut, où elles font parfois l’objet de contrebandes, et surtout en Arkandahr et Eriendel, sauvant directement ces contrées de la famine. Assez logiquement, le prestige d’Avros dans l’est du continent culmine à des niveaux rarement atteints.

Le Thûzzland ne peut pas compter sur ses fournisseurs habituels pour pallier un déficit agricole structurel. En effet, à son grand mécontentement, l’Empire et le Farxel lui barrent l’importation de grains avrossians compte tenu de leurs propres situations de pénurie. Si cela est compréhensible pour le cas désastreux du Farxel, le Gaïko impérial fait partie des régions épargnées, ses vastes rizières n’ayant pas connu de baisse de rendement. Il alimente d’ailleurs de ses surplus les régions limitrophes de l’Empire : Sunmarch, Ergunia, Valdorse, Silverdon…. Certes, la propre production agricole de Thûzzland est quasi-intégralement épargnée par le fléau, ce qui rend le déficit en denrées alimentaire très supportable. Le pays va assurément tenir grâce à ses énormes stocks et aux restrictions. En outre, le Thûzzland négocie directement avec le Gaïko afin qu’il accepte la reprise de livraisons avrossianes de grains par le Himros malgré la politique d’Ilnaëmb.

Le Farxel est dans un état lamentable pour qui connaît la richesse agricole du pays, véritable grenier du sud-ouest de Derenworld. Dans l’ancien Ritterland, une solidarité s’est organisée autour des châteaux et domaines des Ritter où des rationnements sont mis en place. Dans les montagnes, les paysans conservent précieusement leurs stocks, quitte à prendre les armes. Les zones côtières pourraient s’en sortir grâce à la pêche et grâce aussi à l’imitation de vieilles pratiques naïgakies d’alimentation à base d’algues et de produits de la mer. Mais dans les deux tiers du pays, la situation vire à l’épouvantable. LEs récoltes sont catastrophoqies et les silos vides, car de nombreuses ventes spéculatives ou par anticipation ont été réalisées par les négociants de Farxel au cours de l’hiver 5223, laissant les stocks au plus bas. Il y a de nombreuses victimes et les survivants poussés par la faim fuient dans les villes et les villages côtiers pour quémander, voler, ou pêcher eux-mêmes. Ces mêmes cohortes se présentent dans les fiefs des Ritter où elles sont repoussées, parfois violemment, par la population locale. Le plus grand désordre règne et le pays a été mis en quarantaine par l’ITG en raison de ses tendances inflationnistes. Les échanges commerciaux et surtout monétaires avec le Farxel ne sont donc plus assurés.

Le Vizan connaît des situations variables selon les endroits. Sa partie orientale, proche du Farxel, a fort peu été touchée, car les exploitations agricoles sont très peu intenses, laissant à la terre toute sa fertilité. Les immenses rizières, la culture maraîchère, les ressources de la jungle de Desrh, et la pêche sauvent Gwaliore, la ville la plus peuplée du monde. Le triangle central de la capitale (Tresa-Iolenn-Hamar) s’en sort pas mal lui aussi pour des raisons identiques. Raeder, grâce à des importations en provenance de contrées outremer, qui alimentent aussi Gwaliore et Iolenn, ne souffre guère.
Partout ailleurs, la famine règne à des degrés divers. Les grands propriétaires terriens perdent des dizaines d’esclaves cependant que des révoltes sont noyées dans le sang, parfois après avoir réussi à renverser quelque bey ou rajah local, ce qui permet aussi au pouvoir du Néo-Roi Ymre d’y placer des personnes ayant sa convenance.

L’Okhpuhr perd de nombreux esclaves mais les castes supérieures sont peu touchées. Le pays se débrouille pour acquérir à la source des cargaisons de surplus ultramarins zevjans, vizaners ou même lowenlanders qui lui arrivent directement, certains pour les revendre avec des gains phénoménaux.

Marne souffre mais s’en sort tant bien que mal grâce aux bonnes récoltes du Maelner, à sa tradition de prévoir des réserves nombreuses, et à des achats de précaution opérés dès le début de la crise en Evriand et en Heart.
La situation est en revanche très problématique en Tangrune, Mulgorge, Mirbaïc & Havener, Kohrland, et même à Zevjapuhr. La solidarité s’organise à Mirba qui fait remarquablement face à la situation en conjuguant rationnements et soupes populaires avec l’aide plus ou moins officieuse de Portown, du Lowenland, et de l’Evriand. Le Havener compense ses mauvaises récoltes grâce à ses vastes troupeaux et les Crygians plaisantent sur le régime laitier auquel ils sont réduits.
Mais ailleurs, les potentats locaux ou nationaux ont mis en place des mesures de protection visant moins à soulager les souffrances du peuple qu’à maintenir leurs pouvoirs. En Kohrland, la viande de rat ou de chien est servie dans les tavernes. En Tangrune, les gens mangent des racines. Faute de porcs, les orcs de Mugorge se nourrissent de viande humanoïde. Les châtaignes et les glands ont remplacé les pièces de monnaie. On se bagarre pour un crapaud rôti. La mortalité infantile grimpe en flèche. Les familles qui ont fuit les villes se retrouvent face à des paysans armés jusqu’aux dents. Chassés par des milices seigneuriales ils errent sur les routes vers Zevjapuhr, l’Empire, l’Evriand. Dans ce dernier, les nobles Beraïcs et la ville de Dol Bera ont discrètement pris des mesures pour les accueillir tout en espérant que cela ne se saura pas trop afin d’éviter un afflux insurmontable avec leurs propres réserves.

D’un fléau l’autre ?

De très grandes tensions naissent autour de cette situation. Le Thûzzland est exaspéré par l’Empire. Le trône de Tresa reprend la main sur son pays. Hautulin Szeiheitt, l’Empereur en titre de Tangut, qui écoule en Farxel des surplus de contrebande, s’attire la détestation du Gouvernement de ce dernier. La guerre civile menace l’Isenheim où l’Ostmark, le Kohrland ou le Mulgorge pourraient bien être tentés d’intervenir. L’Evriand et ses surplus sont au centre d’un jeu de courtisaneries entre Empire, Marn, Havener et Mirbaïc, voire même Kohrland ou Mulgorge, dont les déçus pourraient bien se souvenir longtemps et amèrement. Les irrédentismes au centre et à l’est de l’Empire Naëmbolt atteignent des niveaux très élevés. L’anti-elfisme réapparaît au  prétexte que les contrées elfiques seraient quasi-indemnes alors que la plupart des Aldaquendi ou qu’Ariandor souffrent eux aussi de déficits et que la pêche et la chasse sauvent le Lowenland.

Le Farxel plongé dans le chaos voit avec étonnement qu’un Vizan mieux loti que lui ne cherche pas à en profiter, ce qui pourrait bien cacher quelque chose. Pour d’autres observateurs, c’est la générosité avrossiane qui ne peut manquer de cacher quelque chose. Certains ne se privent pas de faire remarquer que ce sont les clergés, les nobles, les marchands qui s’en sortent, quand les pauvres, les esclaves, les ouvriers, meurent. D’autres encore clament qu’on ne peut pas s’en remettre ainsi à la fatalité, que les dieux ont abandonné Derenworld et qu’il faut les abandonner en retour. La situation actuelle suscite probablement nombre d’arrières-pensées.

Si l’ITG a réussi à éviter les pires conséquences économiques, si certains clergés, certaines institutions, certains nobles s’emploient aussi à pallier les pires conséquences sanitaires ou sociales, des économies majeures comme le Farxel ou l’Isenheim, sont très fragilisées. D’autres fléaux pourraient découler de cette famine mondiale. Pour les éviter, il faudra du sang-froid, de la réactivité, et pas mal de réalisme dans plusieurs capitales de Derenworld.

IL FAUT ALLER PECHER EN KELNESSEA

Au contraire des vicissitudes de l’agriculture de surface,Fishing boat il est heureux que la Kelnessea apparaisse devenue remarquablement poissonneuse ces dernières années. Des marins impériaux de Pellanorë et de Gelkard rapportent avoir constaté la recrudescences d’écrevisses, de carpes, et même de brochets lors de leurs dernières sorties, principalement localisées au nord de cette mer.
D’après le Maître Barde Bellembor Surège, qui a récemment exploré ces contrées, ce phénomène proviendrait du développement rapide d’une algue d’eau douce particulièrement nutritive qui serait à la base de la chaîne alimentaire et ainsi de la croissance de cette dernière. Un dérivé de cette algue comestible serait d’ailleurs exploité par des tribus de gobelins dans le delta du Velros, au nord du Whitewall, concomittament à l’élevage d’écrevisses et de saumons, avec de remarquables résultats.

L’HERMINE MONTANTE

L’Herminian School of Thaumaturgy Herminian Schoolapparaît comme l’école de magie actuellement en vogue dans l’ouest de Derenworld. Implantée à l’origine en Lowenland par son fondateur l’Arch-Mage Kennan, cette école mineure a bénéficié de la création du R.C. d’Evriand et de l’impulsion de l’Arch-Mage et Reine Melkria pour s’y répandre et prendre également d’importantes positions en Wejlar ou dans l’ex-confédération.
Première école d’Evriand City comme de Löwe Rohan, ayant récemment ouvert aussi des implantations en Marn ou en Undinielle, elle a atteint désormais une importance égale aux Zelligar’s ou Arcanian-Darkanian qui prévalaient précédemment dans le tiers nord-ouest du continent ; elle rivalise désormais avec ces écoles comme avec celles d’Ariacandre, Bakor, ou Evlin. Elle apparaît surtout particulièrement ouverte au recrutement de jeunes impétrants, leur offrant des facilités d’hébergement et prenant en charge leurs frais d’étude, avec pour caractéristique d’être, sauf en Lowenland,  une école moins « fondamentaliste » que d’autres, davantage axée sur la magie utilitariste, voire aventurière, un peu comme la Roens’ Tower. Bref, dans l’ouest, l’Herminian est clairement devenue un des premiers choix d’un jeune futur mage-aventurier.

DES DIVERGENCES RELIGIEUSES CHEZ LES GOBELINS

Orcs et gobelins ne s’entendent pas bien, c’est un fait connu. Mais ils n’ont jamais paru aussi éloignés les uns des autres, y compris dans leurs visions respectives de leurs propres destinées.

Les orcs jouent un rôle social politique de grande envergure visant  se substituer aux humains avec lesquels ils ont néanmoins coutume de se reproduire. Les gobelins forment au contraire une population close, un ensemble racial à part, qui comprend les hobgoblins et les bugbears et est apparenté aux trollkin.
Contrairement à certains poncifs, il n’y a pas d’alignement type loyal ou chaotique qui caractériserait ces deux races. Les dieux emblématiques que sont Gruumsh et Maglubiyet acceptent sans difficulté un grand nombre d’alignements, y compris au sein de leurs propres clergés. Toutefois, si le panthéon orc gravite autour de Gruumsh sans s’éloigner de sa figure centrale, le panthéon gobelin est quant à lui beaucoup plus nuancé, nombreux et même divers.
En effet les orcs, notamment à cause des très nombreux demi-orcs dans le monde, en particulier en Wejlar, Arkandahr, Tangut, peuvent fréquemment être amenés vers d’autres panthéons que le gruumshien, d’où un resserrement autour de la doxa de ce dernier. Les gobelins étant beaucoup moins « miscibles », c’est dans leur propre panthéon qu’est apparue une diversité souvent mal connue.

Or depuis quelques décennies, des désastres se sont abattus sur les gobelins. Les gnolls leur ont livré une longue guerre raciale impitoyable, qui aurait eu pour origine une dissension entre Maglubiyet et Yeenoghu. Sur ces entrefaites, le grand (au sens gobelin) pays du Toâr a été rayé de la carte par le Southend et l’avatar de Maglubiyet lui-même y a été vaincu. Lors de l’émergence des Lich-Kings, celles-ci ont nettement privilégié les orcs et ont tenu les gobelins en esclavage, réduisant considérablement leur population. Dans l’ouest de la Great Anarchy, le recul consécutif à la reconquête par le Wejlar de ses marches orientales a conduit à un surpeuplement qui s’est réglé au détriment des gobelins, chassé voire exterminés par endroits. Entre autres.

Certes l’espèce gobeline n’est assurément pas menacée d’extinction ; les gobelins demeurent encore en nombre voire en force dans l’est de la Great Anarchy, dans le Tangut où ils bénéficient même parfois de territoires concédés officiellement, dans le nord du Vizan ou dans le sud-est de l’Empire. Mais ils ne sauraient désormais rivaliser avec les orcs en tant que grande race humanoïde sur l’ensemble du continent.

L’ensemble de ces avanies subies au cours du dernier demi-siècle a conduit les gobelins vers de multiples obédiences de plus en plus éloignées de la religion centrale de MaglubiyetPrêtre gobelin et de son chef de guerre Khurgorbaeyag dont les échecs à protéger leurs races sont patents. Les hobgoblins qui révèrent aussi Nomog-Geaya, sont dans la même situation. En revanche Hrugekk, révéré par les bugbears n’a pas ce problème. Les trolls et trollkin ne sont pas non plus concernés, qu’ils vénèrent Vaprak ou le panthéon gobelin.

Au premier rang des divinités gobelines ainsi montantes se trouve Bargrivyek, qui privilégie la stratégie à la violence, le terrain au conflit, la croissance à la guerre. C’est l’heure de la revanche pour celui qui fut longtemps le premier et seul opposant à un Maglubiyet dont il dénonçait volontiers l’imbécillité. Il ne faut cependant pas se leurrer : Bargrivyek poursuit comme son ami Khurgorbaeyag le même objectif d’une suprématie goblinoïde finale. Mais ses moyens sont essentiellement pacifiques, et ce dieu lawful evil est d’ailleurs surnommé « le Pacifiste » par les gobelins. Sa religion s’est développée notamment en Great Anarchy et Vizan.

La nouveauté se nomme Mériadar, étrange dieu gobelin lawful neutral au visage changeant, qui prône la tolérance et vise à rendre possible la coexistence entre les gobelins et les autres races. Plus pacifiste encore que Bargrivyek, son culte estime que le seul moyen d’assurer la survie des goblinoïdes passe par l’unité de ces derniers qui permet l’obtention de compromis durables en traitant d’égal à égal avec les autres races. A la différence de Bargrivyek, Mériadar ne vise pas à la suprématie des gobelins mais à leur pérennisation dans un monde où ils ne seront jamais suffisamment nombreux ni forts pour s’imposer. Il connaît de remarquables succès en Tangut.

Une ultime étape est sans doute franchie avec Kikanuti, déesse neutral good des gobelins du désert, de la fertilité et de la protection familiale. Kikanuti est une amie du panthéon raïque, et en particulier d’Isis, qui lui a suggéré de prendre la place de Maglubiyet après l’éviction de son avatar auprès des gobelins du Toâr. De ce fait, elle y est devenu la principale déesse, et a également réussi à s’implanter auprès des gobelins du Seder-Wed, en Vizan. Ailleurs son culte est marginal, mais les nets succès qu’il a remporté au cours des deux dernières décennies illustrent bien une évolution qui aurait été impensable il y a cent ans.

Enfin, débordant la doxa mablubiyetiste par l’autre côté, il y a le fameux Stalker, avec peu de clergé et de followers ; ce dieu de la pure haine, du froid, et de l’assassinat,  connaît pourtant, par des adhésions individuelles et généralement inavouées, des succès surprenants.

2 commentaires sur “Derenworld News : Virgo 5224

  1. Il va falloir que nous implantions les clergés de Kikanuti et Meriadar à Harwind….
    Quant à la famine, je connais une reine elfe qui a intérêt à bien réfléchir avant d’agir. La situation est lourde de menaces.

  2. Pas en Evriand – enfin, pas directement. Mais en général, oui.

    Il était en effet temps de faire un point sur des actualités gobelines trop longtemps restées injustement ignorées – et c’est pas Sir John Puhûl qui nous contredira…

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