Aujourd’hui, s’ils ont parfois formé des fiefs, inspirés par des Ariaquendi, leur mode de vie a également inspiré la plupart des attitudes des elfes. Ceux que les autres elfes tenaient pour les enfants libres, mais des enfants tout de même, sont graduellement apparus au cours des trois derniers siècles comme les vrais dépositaires de la véritable culture elfique. D’une philosophie – si l’on peut dire – exactement opposée aux Derans, d’une éthique exactement inverse de celle des Lowenlanders, ils entretiennent d’assez mauvaises relations avec les elfes-gris, qui le leur rendent d’ailleurs assez bien.
(ou, par extension, Ainëquendi). Représentant pratiquement 50% des elfes, ils se divisèrent à l’origine en trois tribus, prémisses d’Etats futurs:
(ou Elfes-Gris; environ 20% des elfes). Ils constituent le troisième groupe des elfes de Derenworld, non directement originaire du continent mais que Nendharain des Falinorë est allé chercher en -551 pour faire échec aux Drows. Les Sindars se scindent en deux sous-groupes, d’importance aujourd’hui à peu près équivalente:
La quasi-totalité des Sindars demeure dans l’Ouest de Derenworld, en Dere et Lowenland ou leurs abords immédiats. De très rares Sindars auraient émigré en Tangut ou outre-mer.Curieusement, alors qu’ils sont les moins nombreux, les Sindars sont les plus étudiés des Elfes, et également ceux dont la typologie est la plus facile à déterminer. C’est sans doute que leur goût de l’écrit et des échanges intellectuels les a conduit à ouvrir certaines de leurs connaissances et à donner ainsi prise à l’étude pour le plus grand bonheur de quelques chercheurs humains. C’est aussi, plus sûrement, parce que Dere et le Lowenland constituèrent et constituent peut-être encore les principaux Etats elfes qui pesèrent dans l’histoire récente de Derenworld.
Contrairement certaines idées reçues, les Elfes Gris de Derenworld sont moins secrets et distants que ce que plusieurs croient. C’est parce que le mode de vie est peu hospitalier envers les non-elfes, que ce préjugé est né envers eux. Mais, voyageant en dehors de Dere et du Lowenland, les Sindars se montrent généralement assez amicaux, surtout les Caleidhels, très tolérants et accoutumés aux mélanges raciaux. Les Sindars sont incontestablement les plus éveillés, les plus actifs des elfes. Ils aiment l’artisanat, la magie, la découverte. Ce qui différencie essentiellement les Derans de tous les autres elfes, y compris les Caleidhels, c’est qu’ils sont les plus éloignés de la nature. Ce sont les seuls elfes habités d’une véritable passion à domestiquer les éléments, qu’ils soient matériels ou spirituels, inertes ou vivants.
Ils aiment aussi passionnément, et c’est là un de leur grands traits caractéristiques, l’écriture. Non point la parole, la chanson, mais la conservation des écrits, l’enluminure, la littérature. Inventeurs de sorts d’une puissance extrême, créateurs d’objets d’exception, ce sont également des bâtisseurs, des architectes uniques, dont les secrets demeurent encore à ce jour inconnus. Par ailleurs, les Derans mais non les Caleidhels passent pour les plus belliqueux, les plus fiers combattants de tous les elfes du continent.
Un autre trait particulier aux Sindars, notamment Derans, tient à ce qu’ils sont presque les seuls des elfes à apprécier naturellement la montagne. Au point d’avoir un sous-groupe assez peu nombreux qui a choisi ce mode d’habitat, peu fréquent chez les elfes. Cependant, ces amoureux de l’altitude ont fait des émules car il s’est avéré par la suite que plusieurs des Arianorë, et certains elfes de Danth les ont suivi, et y ont pris goût au point d’occuper eux aussi les vallées proches de leurs terres d’origine. Enfin, il faut note que certains Sylvans apprécient les forêts d’altitude.
Les Sindars, à l’instar de la plupart des elfes de Derenworld, ont peu de goût pour le commerce. Ils ont délégué à des Maisons Marchandes qui forment une véritable petite caste très minoritaire, le soin de s’occuper des transactions avec les affaires d’argent. Ces Maisons Marchandes sont si peu estimées des Derans qu’il n’est pas rare de voir les elfes y appartenant finir par préférer la compagnie des autres races à celles des elfes. Cela est, à moindre degré, également le cas des Caleidhels, bien que la plupart des activités commerciales du Lowenland soit le fait d’humains ou de demi-elfes.
La société Sindar repose sur une structure politique stricte, démocratique chez les Caleidhels, monarchique chez les Sindars. Cependant, dans tous les cas, le pouvoir ne se maintient que par la pérennité d’une confiance qui, si elle venait à manquer, entraînerait assez rapidement la remise en cause, voire l’abdication forcée, du monarque ou des dirigeants. Mais les rois elfes-gris ont toujours fait preuve d’assez de sagesse pour que ce cas de figure ne se produise pas.
Les Sindars sont parmi les plus sociaux des elfes. Ceux pour lesquels l’individu est toujours perçu comme membre non point d’un clan, mais bien d’une nation. Si la structure bureaucratique de Dere et du Lowenland est relativement faible comparativement aux Etats humains, elle est exceptionnellement forte pour des elfes.
La divergence la plus grande entre Elfes-Gris se manifeste évidemment au regard de la tolérance envers les non-elfes. Les Caleidhels, pourvu qu’ils aient affaire à des non-evils, n’opèrent aucune discrimination raciale. Humains, demi-elfes, hobbits, nains (surtout de l’ouest), sont regardés avec la même absence de préjugé. En revanche, les Derans demeurent assez réticents à l’égard des non-elfes, particulièrement des nains. L’orgueil Deran, qui paraît souvent démesuré, ne cède qu’avec le temps, avec l’accoutumance, ou face à des démonstrations probantes et irréfutables. Mais alors, il est un proverbe qui dit: il n’est nulle mort qui tue l’amitié d’un Deran.
La société Sindar est organisée en clans qui recoupent soit des unités combattantes, soit des métiers et corporations. Il n’y a pas d’échelle de valeur entre ces clans, mais quelques rivalités « sportives ».
La société Caleidhel est organisée en fiefs, assez semblables à ceux des humains, à ceci près que les droits et obligations y sont extrêmement faibles et peu nombreux.
Egalement appelés Eühls ou Elfes-Noirs. Les elfes demeurent très secrets sur ce sujet à la fois douloureux et honni. On sait donc assez peu de choses sur ceux dont la menace obscure empoisonne l’histoire entière de Derenworld et qui demeurent les grands ennemis des Quendi. Trois thèses principales sont évoquées quant à leur survenance que les elfes appellent Eühl Gorgoroth.
Les demi-elfes de Derenworld sont généralement assimilés non point aux elfes mais aux humains. Bien que doués de certaines capacités elfiques, ils sont en effet généralement nés dans des familles ou des milieux ou des sociétés humaines et à ce titre y demeurent. Ce n’est guère qu’en Lowenland et dans certaines parties de l’ex-Confédération que les demi-elfes sont assimilés à un population elfe ou elvo-humaine. D’une façon générale, il est rare, dans un milieu elfe, de rencontrer un demi-elfe, parce qu’ils préfèrent généralement vivre près des humains. Il est rare de les rencontrer dans un milieu humain où ils sont d’évidence extrêmement minoritaires (sauf, à nouveau, en Lowenland). Cette exception qu’ils savent constituer les conduit la plupart du temps à omettre leurs caractéristiques elfes pour mieux se fondre dans un milieu dont, inconsciemment, ils redoutent plus ou moins toujours une réaction de rejet.Moins individualistes que les elfes, les demi-elfes tirent avantage de leur longévité. Ils font en conséquence d’excellents artisans et artistes. Ils sont également souvent doués pour la diplomatie, et possèdent une grande agilité et adaptabilité d’esprit. Cependant, ils apprécient peu l’agriculture, et sont moins doués pour la magie que les elfes ou les humains, ne parvenant pas à trier dans leur esprit ce qui appert de l’un ou de l’autre. Ils font en revanche d’excellents herbalistes.
De rares demi-elfes cèdent cependant à l’appel de leur sang elfe, et deviennent alors souvent des rangers, des forestiers, voire des druides.
Tous les elfes détestent les Drows, les Orcs, les Monstres humanoïdes.
Contrairement à la plupart de certains idées reçues, l’opinion des elfes envers les autres races dépend grandement du groupe, voire de la zone géographique auquel l’elfe appartient.
- Elfes de l’Est (Ariandor, Mixte Tangutian etc… à l’exclusion d’Avros)
Nains/Gnomes: tolérance
Humains: tolérance avec méfiance
Hobbits: tolérance
Ennemi n°1: variable, généralement Orcs- Ariaquendis indépendants
Humains/Nains: tolérance, mais si voisins, généralement amitié.
Gnomes/Hobbits: amitié
Ennemi n°1: Dragons pour les Evlinorë, Drows pour les autres.- Sindars de Dere
Humains: grande méfiance, suspicion.
Nains: hostilité
Gnomes/Hobbits: amitié
Ennemi n°1 : Drows- Caleidhels de Lowenland et Ariaquendi assimilés
Toutes races: bonnes relations, absence de préjugé.
Ennemi n°1: Drows pour les Caleidhels, Orcs pour les Ariaquendi.