abattez-les tous ! : le paladin est ce qu'il fait
Publié : 14 déc. 2015, 02:40
Très belle et très glorieuse session, j'allais dire séance.
S'il y eut un divin Erthel, inflexible gardien de la Porte, il y a un autre : Erthel le dévastateur, le Fléau du tomtétrix, le Pourfendeur des vampires. Incomparable combos de 4 critiques de suite, avec un dommage en un round sur trois attaques de plus de 200 hp, là où il passe rien n'aurait pu lui résister. Du coup, il faut avoir vu la tête de Franz quand au second round Erthel porte une unique attaque et tue par un 4ème critique de suite, le dernier gros costaud. Erthel c'est un Surmoi qui sait dire vous ne passerez pas, c'est vrai, mais c'est aussi le paladin qui aurait fait douter Freud quand il disait que le Moi n'est pas le maitre en sa demeure.
Paraphrasant Malraux l'homme est ce qu'il fait, il aurait fait dire : le paladin est ce qu'il fait. A coté de cela, Zirul parait un petit moineau avec son petit bec.
La session fut délicieuse, même si vers l'aube je commençais franchement à piquer du nez, l’Égrégore des poissonniers est puissante, elle se manifeste dans les échanges où chacun développe son idée, sa pensée, discutant pour construire, avec esprit et subtilité, chacun attentif à ce que l'Autre dit, chacun lié à l'Autre, à la recherche de la Vérité. Et force est de constater que nous avons cultivé nos différences. Celles-ci nous rendent plus fort. J'espère ne jamais oublié ces moments, et alors que les goules dévorent tout sur leur passage, et que l'Enfer s'abat sur Westcrown, nous avons acquis un poids considérable, une stature qui doit faire trembler les plus puissants. De quoi attirer la colère, mais aussi le doute des plus grandes maisons.
Chacun hier a apporté sa pierre à la construction de l’œuvre collective, non par vanité ou orgueil mais avec l'envie et la volonté d'aider, de construire. La distribution du butin en fut un parfait exemple. Quand d'autres auraient cherché à thésauriser les objets magiques, exprimant me semble-t-il, leur élation narcissique dans leur quête vaine de la puissance, confondant la carte avec le territoire, les poissonniers ont développé une vision transcendantale où l'abnégation apporte la réponse à l’équilibre : il s'en dégage un sentiment d'unité, une harmonie protectrice. La session m'a fait remonter des souvenirs de séances, quand émerge la Vérité sans qu'aucune crainte ne vienne entaché son apparition. J'ai vécu intensément ces moments, ressentant jusqu'au fond de mes cellules; l'éveil de ma conscience.
Bien entendu il faut un guide pour qu'apparaisse la Grande Citée, invisible et pourtant bien présent, développant avec talent, et quelquefois aussi abnégation, le déroulement de l'histoire, du scénario, permettant à tout un chacun de s'accomplir et de prendre Plaisir à vivre l'aventure. j'imagine alors que cette aventure fantasque devient la symbolique d'un voyage intérieur, d'une pérégrination où nous emportons avec nous, comme viatique, les liens amicaux qui se resserrent malgré toutes les turpitudes de l'existence.
Un immense merci au DM, largement partagé par tous dans tous les échos que j'ai entendu. Merci parce qu'il serait facile de se laisser porter par le protocole, le surinvestissent des règles.Avec cette fascination pour le bruit du dé, du protocole, du déroulement du jeu, cela n'est pas le cas. Sans jamais abandonner la rectitude, le Dm doit éviter la rigidité. Franz je suis jaloux, la diversité des personnages impose une grande diversité d'interprétation, pour préserver l'unité d'action il faut leur rendre toute leur personnalité ce qui devient vite une gageure, tu parviens à préserver spécificité et diversité.
Franz je suis envieux, tant le jeu laisse de place aux personnages, à leur errance, à leur doute ou réussite, en bref à leur existence, tant le jeu laisse de place aux joueurs stimulant leur créativité dans une jouissance presque inconvenante. Un grand Dm qui se déguise pour être présent partout, sans être apparent. Alors merci encore, pour le plaisir donné hier comme pour celui de demain.
J'ai eu un grand plaisir à développer le coté mentaliste de Dragonnard, C'est qu'il devient diplomate le dragonniste et il cheche dans l'obscurité des réponses, la clarté des questions. Un petit regret pour Lucasse, nous n'avons pas pu être récompensé de tous nos efforts mais il est vrai que la scission de l'équipe, et notre lente progression, plongeait dans l'ennui et le désœuvrement le reste de l'équipe, car nous étions parvenu à la solution de voir l'antiquaire. Solution qui fut confirmée par la suite des évènements. Ce fut difficile de pénétrer dans sa demeure et j'avais peur pour ma part qu'un atterrissage dans le hall, ne nous laisse pas d'autres alternatives que le combat. L'essentiel au final c'est que nous allons voir le bonhomme.
Il y aurait encore beaucoup à dire des impressions éprouvées pendant le jeu, mais qu'importe puisque nous avions l'ivresse sans l'ivraie.
Toutes mes félicitations à David, même si elles sont tardives, je n'ai appris qu'hier la réussite ! (Je ne vais pas dire que c'est de la faute de ton père mais presque, ce qui compense c'est l'émotion qu'il a eu en l'évoquant : pris en flagrant délit de fierté et heureux de l'être !
S'il y eut un divin Erthel, inflexible gardien de la Porte, il y a un autre : Erthel le dévastateur, le Fléau du tomtétrix, le Pourfendeur des vampires. Incomparable combos de 4 critiques de suite, avec un dommage en un round sur trois attaques de plus de 200 hp, là où il passe rien n'aurait pu lui résister. Du coup, il faut avoir vu la tête de Franz quand au second round Erthel porte une unique attaque et tue par un 4ème critique de suite, le dernier gros costaud. Erthel c'est un Surmoi qui sait dire vous ne passerez pas, c'est vrai, mais c'est aussi le paladin qui aurait fait douter Freud quand il disait que le Moi n'est pas le maitre en sa demeure.
Paraphrasant Malraux l'homme est ce qu'il fait, il aurait fait dire : le paladin est ce qu'il fait. A coté de cela, Zirul parait un petit moineau avec son petit bec.
La session fut délicieuse, même si vers l'aube je commençais franchement à piquer du nez, l’Égrégore des poissonniers est puissante, elle se manifeste dans les échanges où chacun développe son idée, sa pensée, discutant pour construire, avec esprit et subtilité, chacun attentif à ce que l'Autre dit, chacun lié à l'Autre, à la recherche de la Vérité. Et force est de constater que nous avons cultivé nos différences. Celles-ci nous rendent plus fort. J'espère ne jamais oublié ces moments, et alors que les goules dévorent tout sur leur passage, et que l'Enfer s'abat sur Westcrown, nous avons acquis un poids considérable, une stature qui doit faire trembler les plus puissants. De quoi attirer la colère, mais aussi le doute des plus grandes maisons.
Chacun hier a apporté sa pierre à la construction de l’œuvre collective, non par vanité ou orgueil mais avec l'envie et la volonté d'aider, de construire. La distribution du butin en fut un parfait exemple. Quand d'autres auraient cherché à thésauriser les objets magiques, exprimant me semble-t-il, leur élation narcissique dans leur quête vaine de la puissance, confondant la carte avec le territoire, les poissonniers ont développé une vision transcendantale où l'abnégation apporte la réponse à l’équilibre : il s'en dégage un sentiment d'unité, une harmonie protectrice. La session m'a fait remonter des souvenirs de séances, quand émerge la Vérité sans qu'aucune crainte ne vienne entaché son apparition. J'ai vécu intensément ces moments, ressentant jusqu'au fond de mes cellules; l'éveil de ma conscience.
Bien entendu il faut un guide pour qu'apparaisse la Grande Citée, invisible et pourtant bien présent, développant avec talent, et quelquefois aussi abnégation, le déroulement de l'histoire, du scénario, permettant à tout un chacun de s'accomplir et de prendre Plaisir à vivre l'aventure. j'imagine alors que cette aventure fantasque devient la symbolique d'un voyage intérieur, d'une pérégrination où nous emportons avec nous, comme viatique, les liens amicaux qui se resserrent malgré toutes les turpitudes de l'existence.
Un immense merci au DM, largement partagé par tous dans tous les échos que j'ai entendu. Merci parce qu'il serait facile de se laisser porter par le protocole, le surinvestissent des règles.Avec cette fascination pour le bruit du dé, du protocole, du déroulement du jeu, cela n'est pas le cas. Sans jamais abandonner la rectitude, le Dm doit éviter la rigidité. Franz je suis jaloux, la diversité des personnages impose une grande diversité d'interprétation, pour préserver l'unité d'action il faut leur rendre toute leur personnalité ce qui devient vite une gageure, tu parviens à préserver spécificité et diversité.
Franz je suis envieux, tant le jeu laisse de place aux personnages, à leur errance, à leur doute ou réussite, en bref à leur existence, tant le jeu laisse de place aux joueurs stimulant leur créativité dans une jouissance presque inconvenante. Un grand Dm qui se déguise pour être présent partout, sans être apparent. Alors merci encore, pour le plaisir donné hier comme pour celui de demain.
J'ai eu un grand plaisir à développer le coté mentaliste de Dragonnard, C'est qu'il devient diplomate le dragonniste et il cheche dans l'obscurité des réponses, la clarté des questions. Un petit regret pour Lucasse, nous n'avons pas pu être récompensé de tous nos efforts mais il est vrai que la scission de l'équipe, et notre lente progression, plongeait dans l'ennui et le désœuvrement le reste de l'équipe, car nous étions parvenu à la solution de voir l'antiquaire. Solution qui fut confirmée par la suite des évènements. Ce fut difficile de pénétrer dans sa demeure et j'avais peur pour ma part qu'un atterrissage dans le hall, ne nous laisse pas d'autres alternatives que le combat. L'essentiel au final c'est que nous allons voir le bonhomme.
Il y aurait encore beaucoup à dire des impressions éprouvées pendant le jeu, mais qu'importe puisque nous avions l'ivresse sans l'ivraie.
Toutes mes félicitations à David, même si elles sont tardives, je n'ai appris qu'hier la réussite ! (Je ne vais pas dire que c'est de la faute de ton père mais presque, ce qui compense c'est l'émotion qu'il a eu en l'évoquant : pris en flagrant délit de fierté et heureux de l'être !