Yag namn Grognak, söner dag Grund, med hämta andan vilde . Je m’appelle Grognak, fils de Grund à l’haleine sauvage.
Je vénère, comme tous ceux de mon village, le Dieu nain de la bataille, de la force et des armes, le puissant et téméraire Gorum. Je suis originaire d’un village nain des montagnes de Manador, dont les cimes s’élèvent dans le Royaume de Cheliak. L’hiver y est rude, et l’été court. Les maisons sont de pierre, et toutes possèdent des pièces qui s’enfoncent dans les flancs de la montagne. En face des maisons, le grand hall du köksmästare Lodbrok, autrement dit notre vénéré chef puissant valeureux et respecté Lodbrok, où se tiennent les conseils et les fêtes.
La fête la plus importante et celle du nouvel an, le nyår. Notre peuple utilise un calendrier lunaire, fait de 13 mois de 28 jours, qui donnent une année de 364 jours. Pendant le nyår, qui dure deux jours, ou trois jours tous les quatre ans, nous mangeons, nous chantons et nous buvons sans dormir, telle est la tradition. C’est pendant le nyår, que les nains de 40 ans passent à l’âge adulte et reçoivent leurs armes et leurs outils.
Je n’étais pas très locace à la skola, et le dekan Stiegfrid, le plus agé des professeurs, s’émerveillait de ma grande bêtise. « Tu seras barbare, Grognak, cela ne fait aucun doute ». Le jour de mes 20 ans, c’est jeune pour un nain, mon grand-père jeta un gros morceau de viande dans la fosse où il mettait son loup, et me dit « Tiens, va manger, Grognak ». Je lui répondis, « merci, Farfar, je vois que tu nourris bien ton loup », et je sautais dans la fosse pour manger le loup. La viande était coriace, mais goûteuse. Mon Farfar n’arrêtait pas de répéter, « qu’il est bête ». Il parlait du loup, c’est sûr, sans quoi il ne m’aurait pas laisser le manger.
Le jour de mes 30 ans, mon père me donna une pioche, et me dis « Il est temps de t’endurcir, prends cette pioche, et tape la roche jusqu’à ce qu’il en sorte de l’eau ». Quelques jours plus tard, après avoir creusé environ 50 mètres de tunnel, je failli mourir noyé, car la roche se mis à jeter grande quantité d’eau. Depuis, un ruisseau sort par ce tunnel, et je suis très fier d’avoir réussi à changer la roche en eau, comme l’avais demandé mon fader. C’est ainsi que j’ai appris à nager.
L’année de mes 40 ans, pour épouser Sylviak, mon beau-père m’imposa de lui ramener la chopine merveilleuse, qu'il avait vue en rêve. « Si tu veux ta fästmö, ramène moi la chopine que j’ai vue en rêve. Elle est en or, sertie de pierreries, et capable de se remplir magiquement de la bière naine qu'on lui demande haut et fort ». Je décidais donc de partir à l'aventure, de montagnes en collines, de villes en villes, et de royaumes en royaumes jusqu’à ce que je trouve a chopine merveilleuse.
Grognak, söner dag Grund, med hämta andan vilde.
L'origine de Grognak
Re: L'origine de Grognak
Superbe ! 
Sur Derenworld, le très valeureux Grognak serait un parfait Norhâzadim.
Et très égoïstement, je forme le voeu que jamais il ne trouve sa chopine afin que nous puissions le conserver parmi nous
Sur Derenworld, le très valeureux Grognak serait un parfait Norhâzadim.
Et très égoïstement, je forme le voeu que jamais il ne trouve sa chopine afin que nous puissions le conserver parmi nous
Re: L'origine de Grognak
Je me serais bien moquer du nain et de sa quête mais au moment où je m'apprêtais à le faire, je me suis rappelé que nous avions eu le projet d'escorter une barrique de poisson ! Et je suis tombé sur un chapeau que Dilwish nous avait recommandé. 
Sois le bienvenu parmi nous, bien qu'illusoires nos désirs sont à prendre au sérieux, ils sont la force qui frappe, la ténacité qui brise, la rage de vivre.
Dragonnard
Sois le bienvenu parmi nous, bien qu'illusoires nos désirs sont à prendre au sérieux, ils sont la force qui frappe, la ténacité qui brise, la rage de vivre.
Dragonnard
Re: L'origine de Grognak
ulysse a écrit : je me suis rappelé que nous avions eu le projet d'escorter une barrique de poisson ! Et je suis tombé sur un chapeau que Dilwish nous avait recommandé.
Ca, franchement, question ridicule, nous aussi on sait faire !
Mais bon, aussi, quand on déclenche la sauce, on renverse jusqu'à un Pit Fiend. Qwayn n'est certainement pas la seule à préférer de loin le joyeux efficace au sérieux incompétent.
Re: L'origine de Grognak
Pour ne pas laisser seul Grognak se découvrir...
Background d’Aerthel Darmund
La famille Darmund semble installée depuis des temps immémoriaux dans le Fang Wood de Nirmathas. La branche dont descend Aerthel s’est établie à Kassen dès la fondation de cette ville et son aîeul Beneth Darmund a personnellement connu Ekat Kassen et fut même un des intendants de son château.
Le père d’Aerthel, Ertas Darmund, exercer le métier de chasseur dans le Fang Wood. C'est un homme de tempérament chaotique, un peu paresseux quoique d'abord charmant ; pas le mauvais bougre mais assez peu capable en matière de chef de famille, y compris pour subvenir aux besoins . Pendant longtemps, la mère d’Aerthel, Nymphima, lettrée d’Erastil, aidera à faire bouillir la marmite en enseignant la lecture et l’écriture aux jeunes gens de Kassen.
Aerthel est son troisième fils et quatrième enfant. L'aîné, Ingwas, préféré du père, suit ce dernier à la chasse et l'y a même supplanté. Le second frère, Narthel, réussit assez bien en tant que commis chez un négociant de bois de Kassen. Aerthel est surtout proche de sa sœur aînée Falyse, qu’on a un peu laissés vivre leur vie pendant leur enfance. Il a ressenti une forme de rupture familiale lorsque cette soeur se fiance avec le jeune Solphezar Biadunish et pour se défendre contre sa jalousie adopte sur les conseils de sa mère une vocation de Paladin. Cette décision lui confère du même coup un statut familial, notamment envers deux frères aînés. Il se retrouve ainsi au milieu de jeunes gens du même âge à Kassen qui se destinent comme lui aux métiers des armes, au sein desquels il se fera de nombreux copains, qui lui manquent parfois aujourd'hui : il garde de très beaux souvenirs de sorties en forêts, de veillées nocturnes, de parties de pêche avec sa bande de Kassen, de la liberté de l'adolescence.
La vocation de paladin d’Aerthel lui vient lentement pendant cette période, par sédimentation plutôt qu’explosion ; elle ne résulte pas d’une subite révélation mais d’une démarche réfléchie et approfondie. Il choisit ainsi de se différencier certes de son père, mais encore de sa mère en n’adoptant pas la religion Erastilienne ; à maints égards Aerthel apparaît comme un paladin un peu autodidacte, encadré plutôt qu’enseigné par sa mère. Même s’il a beaucoup de potes de son âge à Kassen, et quelques aventures sentimentales d’autant qu’il est beau garçon, il demeure un adolescent réfléchi, pondéré, un peu solitaire, qui connaît parfois des bouffées de colère assez peu convenables pour un futur paladin. En réalité, l’adolescent Aerthel se cherche encore sinon une vocation du moins son application concrète, sa vérification, cela même que la condition d’aventurier va lui apporter sur un plateau.
De cette vie sans grandes histoires, Aerthel retire des connaissances du milieu forestier et de chasse-pêche-survival, limitées toutefois par le port d’une armure, ainsi qu’une bonne formation militaire tant tactique que stratégique. Son physique est de type nettement Cheliaxien : grand, brun, plutôt mince, peau claire, yeux bleus.
La première qualité d’Aerthel est l’endurance, y compris sacrificielle, sans doute acquise de ce que son père avait la main parfois un peu trop lourde dans les châtiments corporels pendant son enfance.
Aerthel est un homme de devoir plutôt que de flamboyance, ce qui en fait un paladin un peu sombre, presque atypique, qui ne se sert guère de son charisme pour interagir socialement. Il a aussi un côté « warrior manqué » : si ses convictions paladines sont profondément ancrées, il est capable de porter sur le monde et les autres un regard de fighter colérique, un peu comme son père, mais qu’il arrive bien à contenir.
Même s’il n’en a pas l’air, Aerthel est souvent dans l’effort, dans la concentration, voire dans le doute. C’est un introverti pragmatique. Il considère que la réalité est d’abord celle de la guerre contre le mal et le chaos, et que c’est cette guerre que le paladin doit mener, elle d’abord, avec les lois qu’elle impose, avec ses tactiques et stratégies, y compris ruses et reculades, en y insérant ensuite autant que possible les idéaux de la loi et du bien, mais sans jamais mettre en péril l’objectif réel qui est de vaincre.
Il est enfin assez méfiant, plaçant sa confiance dans le groupe, l’armée, plutôt qu’en l’individu, y compris lui-même. Il pourrait sans doute faire un bon chef militaire.
Background de Qwayn Llothayne
La famille de Qwayn aurait été fondée par Artemus Llothayne, ancien sergent cavalier de Brinewall en Varisia, qui était acheteur des chevaux dans les Velashu Uplands. Il s’établit finalement à son compte à Brinewall et disparut lors de l'étrange catastrophe ayant récemment anéanti cette ville. Son troisième fils Jorad s’était amouraché de Valwyn, une fille de Horsemen, et ils partirent ensemble fonder la ferme fortifiée de Wallwyn sur une colline au sud des Stony Mountains. C’est de cette branche que descend Qwayn. Une branche aînée s’établit à Riddleport avant de migrer à Roderic’s Cove où elle demeure encore.
Wallwyn est une grosse ferme fortifiée d’une demi-douzaine de foyers principaux dépendant de la bourgade plutôt autonome de Beleck’s Inn, initialement un simple relais de poste à mi-chemin de la route terrestre de Roderic’s Cove à Riddleport. La famille Llothayne élève du bétail et des chevaux dans une région vouée à l’approvisionnement de Roderic’s Cove ou Riddleport. La famille vit assez correctement, en tout cas suffisamment pour donner aux enfants une éducation intellectuelle dont a profité la jeune Qwayn.
Qwayn est le cinquième et dernier enfant de Hewyn Llothayne, maître de Wallwyn, et de sa femme Quallani. Très jeune, elle accompagne ses frères son oncle le ranger Borstur Llothayne dans des expéditions dans les Stony Mountains, puis parfois seule ou avec ses cousins malgré les consignes parentales. Elle retire de ces parcours dans les grands espaces inhabités de la montagne le goût de la liberté et de l’indépendance. Elle n’a que douze ans lorsqu’elle entend un chant délicieux au détour d’une vallée qui est en réalité celui d’une harpie. Captivée elle s’en approche mais au moment où la harpie va s’emparer d’elle un griffon affamé survient pour lui disputer sa proie et met la harpie en fuite. Pendant ce temps, Qwayn réussit à se réfugier dans un bosquet d’où le griffon ne parvient pas à la déloger. Elle passe la nuit à grelotter et rentre le lendemain matin. A son retour, son père lui passe le pire savon de sa vie et lui interdit de quitter la ferme pendant un an. Année pendant laquelle Qwayn aura tout le temps de comprendre qu’elle avait eu une chance extraordinaire et de regretter amèrement la liberté dont elle était privée. Ce sera aussi une année passée dans l’étude et le service de la maison : elle se découvre de réels talents pour la première et peu de dispositions pour le second.
Qwayn était très liée à sa mère, Quallani née Venver, d’une famille de clercs de Riddleport devenue fort bourgeoise sous le règne de Cromarcky, actuel overlord de la cité. Plutôt que de promettre sa petite dernière à un quelconque fils de cultivateurs de Beleck’s Inn, Quallani fit valoir les dons intellectuels de sa fille pour obtenir de l’envoyer dans sa famille maternelle afin qu’elle y reçoive une éducation avancée en compagnie de jeunes gens de bonne famille.
A 14 ans, Qwayn découvrit ainsi Riddleport, ville de brigands, de pirates, de contrebandiers, mais où le culte de Desna est particulièrement répandu. C’est là qu’elle fut touchée par la révélation de ce culte dont les préceptes reflétaient idéalement ses propres conceptions du monde. Ayant reconnu ses capacités, les prêtresses de Desna la prirent sous leur égide et elle commença avec elles une carrière d’apprentie sous l’autorité de la révérende Kenzer-Moussa Jones qui devint sa Marraine puis son Initiatrice. On ne peut pas dire que sa famille ait approuvé pareille vocation mais sa mère la défendit avec suffisamment de vigueur pour qu’on accepte finalement de la laisser faire.
Conformément aux orientations du culte, elle voyagea beaucoup en Varisia : Roderic’s Cove, Windsong Abbey, Nybor où elle séjourna longtemps, Whistledown, Biston où elle s’initia à l’exploration souterraine, Palin’s Cove et finalement Korvosa où elle fut confirmée par la Luckmother Shantra Sulboridge. A Korvosa, elle choisit la branche itinérante du Desnaïsme et partit donc à l’aventure vers Nirmathas où elle rencontra Aertel, Zirul et Dragonnard.
Si la famille Llothayn est principalement d’alignement neutral, Qwayn est chaotic good comme sa mère Quallani et son oncle Borstur. Outre ceux-ci, Qwayn demeure très proche de son initiatrice, une ancienne esclave Mwangi qui s’évada à Riddleport avant de devenir prêtresse.
Elle a eu l’habitude d’être élevée avec trois garçons (Qwellyn, Wilfors, et Manderio) tous ses aînés qui ne se faisaient pas faute de moquer ses cheveux roux ; elle n’était guère protégée par sa grande sœur Hewlianna, débordée par ces trois frères et plutôt intéressée par les autres garçons. C’est avec Manderio, qui avait des envies de devenir marin, qu’elle a conservé les meilleures relations au sein de sa fratrie. Le plus mauvaises sont avec Wilfors qui partage l’opinion paternelle de ce que Qwyan est un peu une fille perdue pour la famille.
L’ascendance ethnique de Qwayn apparaît d’abord Ulfenne dans une famille où type Chelaxien prédomine. Visage plutôt rond, peau claire, rousse. Mais le type chelaxien se retrouve dans sa morphologie plutôt fine et sa taille moyenne (1m73, 52 kg).
Par son background, la navigation maritime ne lui est pas inconnue et elle a une connaissance de base de la montagne (nature & weather, géographie). Bien entendu, ses années d’étude à Riddleport et surtout Korvosa ainsi que ses voyages et péripéties ont davantage développé ses skills vers l’adventuring ou le culte.
Qwayn a une conception utilitaire de l’étude ; ce n’est pas une fin en soi mais un moyen d’accession à un savoir utile. Elle est assez hédoniste, aime le rire, la fantaisie ; elle apprécie certes les bonnes et belles choses mais surtout, suivant Desna autant que par tempérament, elle est extrêmement tolérante, prônant la liberté pour autrui autant que soi-même. Pour elle, la liberté n’est pas seulement un idéal ou une valeur mais une réalité susceptible de se manifester ou d’être mise en pratique à chaque instant ou occasion. Elle envisage sa vie comme une belle et vaste demeure dotée de larges ouvertures, avec un grand parc et de nombreuses pièces où adultes et enfants peuvent faire ce qu’il leur plaît, une chapelle vouée à Desna, une bibliothèque, un grand hall-salon. Elle se retirerait de préférence en Andoran ou Nirmathas, voire en Varisia.
Background d’Aerthel Darmund
La famille Darmund semble installée depuis des temps immémoriaux dans le Fang Wood de Nirmathas. La branche dont descend Aerthel s’est établie à Kassen dès la fondation de cette ville et son aîeul Beneth Darmund a personnellement connu Ekat Kassen et fut même un des intendants de son château.
Le père d’Aerthel, Ertas Darmund, exercer le métier de chasseur dans le Fang Wood. C'est un homme de tempérament chaotique, un peu paresseux quoique d'abord charmant ; pas le mauvais bougre mais assez peu capable en matière de chef de famille, y compris pour subvenir aux besoins . Pendant longtemps, la mère d’Aerthel, Nymphima, lettrée d’Erastil, aidera à faire bouillir la marmite en enseignant la lecture et l’écriture aux jeunes gens de Kassen.
Aerthel est son troisième fils et quatrième enfant. L'aîné, Ingwas, préféré du père, suit ce dernier à la chasse et l'y a même supplanté. Le second frère, Narthel, réussit assez bien en tant que commis chez un négociant de bois de Kassen. Aerthel est surtout proche de sa sœur aînée Falyse, qu’on a un peu laissés vivre leur vie pendant leur enfance. Il a ressenti une forme de rupture familiale lorsque cette soeur se fiance avec le jeune Solphezar Biadunish et pour se défendre contre sa jalousie adopte sur les conseils de sa mère une vocation de Paladin. Cette décision lui confère du même coup un statut familial, notamment envers deux frères aînés. Il se retrouve ainsi au milieu de jeunes gens du même âge à Kassen qui se destinent comme lui aux métiers des armes, au sein desquels il se fera de nombreux copains, qui lui manquent parfois aujourd'hui : il garde de très beaux souvenirs de sorties en forêts, de veillées nocturnes, de parties de pêche avec sa bande de Kassen, de la liberté de l'adolescence.
La vocation de paladin d’Aerthel lui vient lentement pendant cette période, par sédimentation plutôt qu’explosion ; elle ne résulte pas d’une subite révélation mais d’une démarche réfléchie et approfondie. Il choisit ainsi de se différencier certes de son père, mais encore de sa mère en n’adoptant pas la religion Erastilienne ; à maints égards Aerthel apparaît comme un paladin un peu autodidacte, encadré plutôt qu’enseigné par sa mère. Même s’il a beaucoup de potes de son âge à Kassen, et quelques aventures sentimentales d’autant qu’il est beau garçon, il demeure un adolescent réfléchi, pondéré, un peu solitaire, qui connaît parfois des bouffées de colère assez peu convenables pour un futur paladin. En réalité, l’adolescent Aerthel se cherche encore sinon une vocation du moins son application concrète, sa vérification, cela même que la condition d’aventurier va lui apporter sur un plateau.
De cette vie sans grandes histoires, Aerthel retire des connaissances du milieu forestier et de chasse-pêche-survival, limitées toutefois par le port d’une armure, ainsi qu’une bonne formation militaire tant tactique que stratégique. Son physique est de type nettement Cheliaxien : grand, brun, plutôt mince, peau claire, yeux bleus.
La première qualité d’Aerthel est l’endurance, y compris sacrificielle, sans doute acquise de ce que son père avait la main parfois un peu trop lourde dans les châtiments corporels pendant son enfance.
Aerthel est un homme de devoir plutôt que de flamboyance, ce qui en fait un paladin un peu sombre, presque atypique, qui ne se sert guère de son charisme pour interagir socialement. Il a aussi un côté « warrior manqué » : si ses convictions paladines sont profondément ancrées, il est capable de porter sur le monde et les autres un regard de fighter colérique, un peu comme son père, mais qu’il arrive bien à contenir.
Même s’il n’en a pas l’air, Aerthel est souvent dans l’effort, dans la concentration, voire dans le doute. C’est un introverti pragmatique. Il considère que la réalité est d’abord celle de la guerre contre le mal et le chaos, et que c’est cette guerre que le paladin doit mener, elle d’abord, avec les lois qu’elle impose, avec ses tactiques et stratégies, y compris ruses et reculades, en y insérant ensuite autant que possible les idéaux de la loi et du bien, mais sans jamais mettre en péril l’objectif réel qui est de vaincre.
Il est enfin assez méfiant, plaçant sa confiance dans le groupe, l’armée, plutôt qu’en l’individu, y compris lui-même. Il pourrait sans doute faire un bon chef militaire.
Background de Qwayn Llothayne
La famille de Qwayn aurait été fondée par Artemus Llothayne, ancien sergent cavalier de Brinewall en Varisia, qui était acheteur des chevaux dans les Velashu Uplands. Il s’établit finalement à son compte à Brinewall et disparut lors de l'étrange catastrophe ayant récemment anéanti cette ville. Son troisième fils Jorad s’était amouraché de Valwyn, une fille de Horsemen, et ils partirent ensemble fonder la ferme fortifiée de Wallwyn sur une colline au sud des Stony Mountains. C’est de cette branche que descend Qwayn. Une branche aînée s’établit à Riddleport avant de migrer à Roderic’s Cove où elle demeure encore.
Wallwyn est une grosse ferme fortifiée d’une demi-douzaine de foyers principaux dépendant de la bourgade plutôt autonome de Beleck’s Inn, initialement un simple relais de poste à mi-chemin de la route terrestre de Roderic’s Cove à Riddleport. La famille Llothayne élève du bétail et des chevaux dans une région vouée à l’approvisionnement de Roderic’s Cove ou Riddleport. La famille vit assez correctement, en tout cas suffisamment pour donner aux enfants une éducation intellectuelle dont a profité la jeune Qwayn.
Qwayn est le cinquième et dernier enfant de Hewyn Llothayne, maître de Wallwyn, et de sa femme Quallani. Très jeune, elle accompagne ses frères son oncle le ranger Borstur Llothayne dans des expéditions dans les Stony Mountains, puis parfois seule ou avec ses cousins malgré les consignes parentales. Elle retire de ces parcours dans les grands espaces inhabités de la montagne le goût de la liberté et de l’indépendance. Elle n’a que douze ans lorsqu’elle entend un chant délicieux au détour d’une vallée qui est en réalité celui d’une harpie. Captivée elle s’en approche mais au moment où la harpie va s’emparer d’elle un griffon affamé survient pour lui disputer sa proie et met la harpie en fuite. Pendant ce temps, Qwayn réussit à se réfugier dans un bosquet d’où le griffon ne parvient pas à la déloger. Elle passe la nuit à grelotter et rentre le lendemain matin. A son retour, son père lui passe le pire savon de sa vie et lui interdit de quitter la ferme pendant un an. Année pendant laquelle Qwayn aura tout le temps de comprendre qu’elle avait eu une chance extraordinaire et de regretter amèrement la liberté dont elle était privée. Ce sera aussi une année passée dans l’étude et le service de la maison : elle se découvre de réels talents pour la première et peu de dispositions pour le second.
Qwayn était très liée à sa mère, Quallani née Venver, d’une famille de clercs de Riddleport devenue fort bourgeoise sous le règne de Cromarcky, actuel overlord de la cité. Plutôt que de promettre sa petite dernière à un quelconque fils de cultivateurs de Beleck’s Inn, Quallani fit valoir les dons intellectuels de sa fille pour obtenir de l’envoyer dans sa famille maternelle afin qu’elle y reçoive une éducation avancée en compagnie de jeunes gens de bonne famille.
A 14 ans, Qwayn découvrit ainsi Riddleport, ville de brigands, de pirates, de contrebandiers, mais où le culte de Desna est particulièrement répandu. C’est là qu’elle fut touchée par la révélation de ce culte dont les préceptes reflétaient idéalement ses propres conceptions du monde. Ayant reconnu ses capacités, les prêtresses de Desna la prirent sous leur égide et elle commença avec elles une carrière d’apprentie sous l’autorité de la révérende Kenzer-Moussa Jones qui devint sa Marraine puis son Initiatrice. On ne peut pas dire que sa famille ait approuvé pareille vocation mais sa mère la défendit avec suffisamment de vigueur pour qu’on accepte finalement de la laisser faire.
Conformément aux orientations du culte, elle voyagea beaucoup en Varisia : Roderic’s Cove, Windsong Abbey, Nybor où elle séjourna longtemps, Whistledown, Biston où elle s’initia à l’exploration souterraine, Palin’s Cove et finalement Korvosa où elle fut confirmée par la Luckmother Shantra Sulboridge. A Korvosa, elle choisit la branche itinérante du Desnaïsme et partit donc à l’aventure vers Nirmathas où elle rencontra Aertel, Zirul et Dragonnard.
Si la famille Llothayn est principalement d’alignement neutral, Qwayn est chaotic good comme sa mère Quallani et son oncle Borstur. Outre ceux-ci, Qwayn demeure très proche de son initiatrice, une ancienne esclave Mwangi qui s’évada à Riddleport avant de devenir prêtresse.
Elle a eu l’habitude d’être élevée avec trois garçons (Qwellyn, Wilfors, et Manderio) tous ses aînés qui ne se faisaient pas faute de moquer ses cheveux roux ; elle n’était guère protégée par sa grande sœur Hewlianna, débordée par ces trois frères et plutôt intéressée par les autres garçons. C’est avec Manderio, qui avait des envies de devenir marin, qu’elle a conservé les meilleures relations au sein de sa fratrie. Le plus mauvaises sont avec Wilfors qui partage l’opinion paternelle de ce que Qwyan est un peu une fille perdue pour la famille.
L’ascendance ethnique de Qwayn apparaît d’abord Ulfenne dans une famille où type Chelaxien prédomine. Visage plutôt rond, peau claire, rousse. Mais le type chelaxien se retrouve dans sa morphologie plutôt fine et sa taille moyenne (1m73, 52 kg).
Par son background, la navigation maritime ne lui est pas inconnue et elle a une connaissance de base de la montagne (nature & weather, géographie). Bien entendu, ses années d’étude à Riddleport et surtout Korvosa ainsi que ses voyages et péripéties ont davantage développé ses skills vers l’adventuring ou le culte.
Qwayn a une conception utilitaire de l’étude ; ce n’est pas une fin en soi mais un moyen d’accession à un savoir utile. Elle est assez hédoniste, aime le rire, la fantaisie ; elle apprécie certes les bonnes et belles choses mais surtout, suivant Desna autant que par tempérament, elle est extrêmement tolérante, prônant la liberté pour autrui autant que soi-même. Pour elle, la liberté n’est pas seulement un idéal ou une valeur mais une réalité susceptible de se manifester ou d’être mise en pratique à chaque instant ou occasion. Elle envisage sa vie comme une belle et vaste demeure dotée de larges ouvertures, avec un grand parc et de nombreuses pièces où adultes et enfants peuvent faire ce qu’il leur plaît, une chapelle vouée à Desna, une bibliothèque, un grand hall-salon. Elle se retirerait de préférence en Andoran ou Nirmathas, voire en Varisia.
Re: L'origine de Grognak
J'adore !
Riche idée que de développer ici le background de vos personnages, c'est tout de suite un petit plus lorsqu'on s'imagine les côtoyer en aventure
Riche idée que de développer ici le background de vos personnages, c'est tout de suite un petit plus lorsqu'on s'imagine les côtoyer en aventure
Magnyr An-Khazad Thûzzrim Neruzûld.
Re: L'origine de Grognak
Ce ne sont plus des backgrounds mais de véritables biographies.
Magnifique. Je n'ai pas tout lu en détail, mais je sens que je vais me faire une soirée forum.
Magnifique. Je n'ai pas tout lu en détail, mais je sens que je vais me faire une soirée forum.
Re: L'origine de Grognak
Bravo bravo
pour ces proses historiques qui font revêtir à ces personnages déjà légendaires une aura d'existence bien remplie.
Grognak, söner dag Grund, med hämta andan vilde.
pour ces proses historiques qui font revêtir à ces personnages déjà légendaires une aura d'existence bien remplie.
Grognak, söner dag Grund, med hämta andan vilde.
Grognak, Fils de Grund à l'haleine sauvage, vous salue.