Session du 12/06/2015

[kazz]

(copie du post de forum Next Sessions)

Bon : dernier appel parce que demain je suis (encore) d'audience toute la journée et sais pas trop quand pourrai avertir : on joue PF arbitré par David au bureau Franz**, je viens en voiture par mes propres moyens et j'essaie de signaler en cas de retard dépassant 20 heures 30 (dîner Bena Bros) ou pire 22 heures (début de session). Serai sans doute dans tous les cas un peu naze

A demain, boys !

[kazz]

Bon, juste pour voir si j'ai tout compris...

19/06 : Harwind
4/07 : Westcrown

Si c'est bien ça, alors c'est bon pour moi.

[ulysse]

bon ok pour moi, je réserve le 4 juillet pour westcrown, et que diriez-vous de venir jouer au cabinet ?
dragonnard

[Magnyr]

Hello tout le monde !

Ce fut très sympa pour moi de vous arbitrer hier, et de mêler un peu les générations de pathfinder players. J’en profite ici pour vous faire un petit debrief + XP + GP.
Vous vous êtes tout d’abord retrouvés dans l’auberge de l’Ours Noir à Pointe-Faucon où vous avez fait connaissance, réunis notamment à l’initiative d’un barde membre de la Loge impériale des aventuriers de Rescalia, qui en a d’ailleurs profité pour donner son petit concertb .
Une fois les présentations faites, et après une petite course d’objet magique par Nobereth auprès du sieur Rufus Bardenias, intendant de la Loge à Pointe-Faucon, vous vous êtes mis en route pour les mines Darvenring.
C’est une fois là-bas que le questeur Quersius vous a mis au courant de votre mission, et que vous êtes engagés dans les couloirs obscurs du Labyrinthe menant au repaire de la Moustache, une bande de brigands disparue depuis un siècle. Grâce à la minutieuse précaution de votre ranger, et à ses choix de langues vivantes au collège, vous avez pu rapidement trouver votre chemin dans le dédale, suivant les indications que Sorn avait lui-même laissé pour ses complices.
Il s’en mordra les doigts, le bougre.
A l’issue du labyrinthe, vous êtes tombés sur son gardien, le minotaure Goromak que la récente corruption démoniaque semblait avoir sérieusement affectée. Le darkness vous a fait peur, mais vous avez finalement occis la bête, sauvant au passage Lutine que la hache du monstre avait suffisamment chatouillée pour l’envoyer dans le coma. Les flèches Cold Iron ont été particulièrement salvatrices pour passer la MR du monstre, tout comme l’arme magique du barde.
Vous avez ensuite exploré le repaire, détruisant çà et là quelques morts-vivants. Au beau milieu de cette exploration eu lieu la négociation avec Vorn, que vous avez sagement choisi de ne pas affronter. En effet, ceux-ci étaient nombreux, et leur chef n’étaient pas une mince affaire, ils auraient pu vous causer pas mal de problèmes. Vous aviez les moyens de trouver dans le donjon ce qu’ils avaient déjà pillé, ce n’est peut-être pas plus mal que ça n’ait pas été le cas .
L’énigme ne vous a pas posé trop de problèmes, et vous avez vaincu avec les honneurs le bargest Fürül, enfermé dans le temple depuis un siècle (vous avez compris que la flûte l’empêchait de se téléporter).
Le combat contre l’âme-en-peine de ce pauvre Clarain fut plus délicat, dû au manque d’armes magiques dans le groupe, mais vous avez pu compter sur l’adresse de votre barde et la férocité de votre guerrière armée au bouclier pour triompher (laborieusement mais triompher quand même) du mort-vivant. Vous avez récupéré au passage un paquet d’objets magiques.
Il ne manquait plus qu’un couloir où vous vous êtes aventuré. Vous aviez l’occasion de prendre les drows par surprise mais ils vous ont entendu (5 mecs en armures derrière une porte en bois qui discutent ) et c’est eux qui vous ont surpris. Bien mal leur en a pris, ils se sont fait rouler dessus par vos archers déchaînés.
La scène de tentative de charme d’un drow était assez comique, mais Sorn était aux aguets et a cru bon d’essayer de vous surprendre. Cela aurait pu fonctionner s’il n’y avait pas une telle force de démolition à longue portée dans votre équipe, car ce dernier a dû précipiter sa retraite. Or, c’était déjà trop tard. Pour la deuxième fois dans le donjon, un hostile s’est fait plomber dans son propre darkness, ça m’a rendu un peu triste.
Vous avez donc trouvé dans la chambre de Clarain, derrière le passage secret, une belle toile d’une valeur de 500 GP, ainsi qu’un précieux recueil dont vous ignorez la valeur.
Vous avez également trouvé le journal de Clarain, en la possession de Sorn (pardonnez-moi, j’avais oublié ce détail en fin de session). Vous y apprenez l’histoire de celui-ci, jeune mage originaire de Pointe-Faucon, ayant fait ses études à Entora avant de revenir dans le coin. Fauché, il a fondé la bande de la moustache et a connu de nombreux succès. La cause de la disparition de la moustache n’est pas explicitée, ce qui laisse à penser qu’elle a certainement été rapide et violente. D’autres détails sont également intéressants dans ce journal, dont je vous en ferais éventuellement part si cela est utile lors d’une prochaine session.

Petite mention spéciale à Franz qui jouait, il me semble, pour la première fois au jeu qu’il arbitre depuis quelques années maintenant et qui était dans une forme impériale. La craie de Sorn avec l’undercommon, les flèches cold iron, le quickdraw guisarme, tout y était, et les hostiles y ont laissé leurs plumes.
Keitar va pouvoir ajouter une autre perle noire dans sa belle barbe blonde .

Récompenses :

(En plus de ce que vous avez déjà noté + la toile et le recueil rappelés ci-dessus)
Le groupe gagne donc 1000 GP pour la tête de Sorn et chacun d’entre vous gagne 300 GP pour avoir nettoyé la zone, auprès du questeur.

En ce qui concerne les points d’expérience, je compte les hostiles + la négociation avec Vorg + le labyrinthe sans tomber dans aucun piège + la story award, ce qui nous donne 2870 XP par personnage.

De plus, après avoir accompli une mission délivrée par la Loge, les personnages qui le souhaitent peuvent choisir de rejoindre celle-ci. Ils peuvent prendre connaissance des tenants et des aboutissants de cette décision ici (http://davemaster90.xooit.fr/t222-La-Lo ... scalia.htm ).


Au nom de ladite Loge et de la très noble maison Darvenring de Pointe-Faucon, merci à vous, braves aventuriers, et à une prochaine fois !

[franz**]

Merci pour ce super one shot.
J'ai pris un grand plaisir à jouer et découvrir les différentes possibilités tactiques qu'offre une classe qui me tente depuis longtemps.
Autant dire que je serai très heureux que Keitar puisse poursuivre sa carrière...

[Grognak]

Le combat contre l’âme-en-peine sera sans doute l’objet d’une saga épique que le barde Bane se fera un plaisir de composer!

Imaginez le farouche ranger Kaytar bander son arc et envoyer nombre de flèches en acier, en argent, et en fer froid.
Imaginez les coups titanesques mais sans effet donnés par l’épée à deux mains de la guerrière Lutine et par les armes du roublard Orofin.
Imaginez l’énergie démentielle dégagée par les sorts lancés par le barde Bane et le mage Nolbereth.
Imaginez le bruit furieux du combat, les cris de douleur et d'encouragement, les sons cacophoniques issus des tentatives d’utiliser la flûte, lorsqu’enfin bravant les touchers glaciaux d’énergie négative de l’âme-en-peine, perdant ses points de constitution comme on perd ses dents à un âge canonique, Lutine s’est servie du bouclier magique à deux mains lancé par le barde pour contribuer à lui défoncer le crâne de toutes ses forces.

Finalement, ce sont les dents de l’âme-en-peine qui jonchent le sol.

Lutine

[ulysse]

Comme vous avez sans doute pu le sentir je n'étais pas très présent dans cette partie.
Cela n'a rien à voir avec le mastering très prometteur d'un maitre de donjon, qui nous a fait partagé avec générosité son jeu, maniant avec brio et équité règles et subtilités. Je n'ai pas pris plaisir pour ma part ( et c'est un avis très personnel, qui accepte que cela ne soit pas le cas pour les autres),de compter les cases, un reste sans doute du jeu de l'oie (ou de Loi) où l'imagination et la créativité se trouvent écrasé par la domination du rouage technique (un reste sans doute du Surmoi, méfiant et veillant au bon respect de la Loi). Je n'ai pas aimé voir mon personnage en deuxième ligne d'un rang de combattant, maniant l'arme à 2 mains, dans un couloir de 3m de large, opposé à quelques rudes adversaires, traversé tous les rangs en question pour me retrouver derrière un adversaire qui ne m'a pas vu et sur lequel je vais tenter une sneak attaque ou un bagstab comme on disait autrefois. Je n'ai pas aimé toucher ces adversaires avec un 3 ou un 4, là où nous étions censé affronter des ennemies terribles. Je n'ai pas aimé la valse des positifs qui facilite grandement la tache des personnages joueurs et qui réduise l'appréhension, la tension cathartique, enlève toute dramatique et réduit le jeu à une énorme machine virtuelle. Pendant toute l'aventure, qui devait être terreur, horreur et souffrance, je n'ai perdu qu'à peine la moitié de mes points de vie, et ce pendant quelques rounds, le temps que le barde se souvienne que j'existe. Car cela aussi m'a beaucoup étonné de disparaître à ce point dans une partie, j'ai cru que nous avions pris l'habitude de nous passer de voleurs, mais en fait cette classe n'a guère d'utilité. Je sais, je sais, c'est mon coté méditerranéen qui fait d'une pauvre sardine une baleine.
J'aurais du prendre un clerc, mais il est vrai que notre talentueux barde associait les compétences d'un voleur, d'un magicien, d'un prêtre, et d'un guerrier. Alors que dire de l’intérêt qu'il a pu porter à un roublard dont le joueur comprenait difficilement le fait que se mettre de coté est un rituel magique auquel il faut impérativement se plier ( le fameux pas de coté !, geste mystique et magique, invoqué). Je n'étais pas convaincu de me dire qu'en fonction de ma place le monde se dessinait très différemment. J'ai pensé souvent pendant le jeu, aux discussions que nous avions pris l'habitude d'avoir avec un drôle de DM, un certain Kazz, je me disais (et je ne conteste absolument pas que cela puisse être différent) que je ne prends pas plaisir à manier les règles, à jeter les dés sans cesse, pour n'importe quel motif, j'ai même vu le Barde les jeter pour le plaisir de les jeter. (Peut être un reste d'élation narcissique, où la toute puissance de l'acte exprime la liaison regréssive à un imago paternel dominateur, peut être une fonction phallique, un équivalent masturbatoire symbolique dans le trippotage des dés. Je me souviens que nous évoquions cette parole de Gigax, les dés ne servent qu'à faire du bruit. Ce que je veux dire c'est que la matérialité tyrannique empêche l'esprit de s'exprimer, là où il aurait du y avoir l'or alchimique, il ne reste que des scories. Et les petits personnages, les totems qui éclairent le jeu, pathétique représentation de la domination sensorielle qui confère à la perception non son rôle d'ouverture mais d'occlusion. Le personnage est prisonnier du totem.
Je me suis ennuyé, pas tout le temps, il et vrai que j'étais envahi malheureusement par d'autres préoccupations. Mais je n'aime pas le jeu de rôle comme cela, je trouve que cette puissante machine vise surtout à permettre la plupart du temps, d'éviter la mort du personnage, cette injustice fondamentale, car le plus terrible dans la vie, c'est qu'elle s'arrête. Et du reste, je note la grande différence, dans les compliments adressés au jeu de Franz : l'expert tactique lui aura noté l'usage technique adapté des dons et compétences, là où j'ai relevé la truculence, le verbiage, et le cabotinage d'un joueur qui aura si bien incarné son personnage, réussissant à maintenir l'équilibre entre histrionisme et dramaturgie.
Je crois qu'Orophin Calafalas va retourné dans sa solitude méditative, et peut être trouver la voie dans sa quête mystique, comme clerc. Car je ne désespère pas de comprendre ou pas, tant la compagnie fut bonne, un jeu dont je perçois de plus en plus la richesse tant il autorise finalement un plaisir très diversifié.
Merci encore à notre DM de m'avoir fait partager ce moment, peut-être un jour verrais-je la lumière ?

[Magnyr]

Bonsoir à tous.

Je viens de lire les réponses, et je remercie Eric et Franz pour leurs mots.
J'avais indiqué à Quentin que j'avais posté le debrief sur ce forum plutôt que le forum Apoxis, ce qui me semblait évident vu la grande proéminence de joueurs de la cave et assimilés.
C'est donc lui qui aura lu avant moi la réaction de Thierry, et c'est fort dommage, j'aurais aimé éviter ça.

Je ne reviendrais pas sur les critiques formulées à propos du jeu et au vu du reste du message je vais même dire honnêtement que je m'en balance royalement.

Je rappelle à Thierry et uniquement à Thierry, puisque Franz et Eric n'ont rien relevé au sujet de Quentin et que mon père ne m'en a dit que des louanges dans la voiture du retour, qu'il s'agit d'un joueur qui a trente ans de moins que toi, qui jouait avec toi pour la première fois, et qui aurait été accessible à toute critique pendant le donjon.
Il me semble qu'a tout moment celui-ci a été amical, jovial et respectueux de chacun d'entre vous.
J'ai donc du mal à saisir ce qui a pu inspirer le contenu du message de Thierry.
Il s'agit d'une attaque aussi injustifiée que risiblement psychologisante.

Cette attaque est d'autant plus dégueulasse qu'elle est constituée de considérations purement personnelles (j'en veux pour preuve la différence entre ce message et les autres ressentis) qui n'avaient pas besoin d'être publiées.

Je dois avouer que voir l'un de mes amis les plus proches insulté de la sorte me retourne l'estomac. Je me sens profondément désolé pour lui de l'avoir mis à la même table que toi, Thierry, et il est évident que ça ne se reproduira plus.

Tu notes toi-même pour introduire ton propos que tu n'étais pas très présent dans cette partie, personne ne t'en a voulu. Te venger en jetant la pierre sur l'un de ceux qui ont assumé leur place est loin de la réaction à laquelle je m'attendais de ta part. Toi qui aime psychologiser, tu pourrais bosser là-dessus.

Bref, je ne vais pas y aller par quatre chemins, je suis dégouté, au propre comme au figuré, qu'on insulte l'un de mes amis venus passer une bonne soirée avec nous.
Je trouve ça d'autant plus dommage que j'avais moi-même passé un bon moment, comme Quentin et comme d'autres semblerait-il.

Il ne me reste plus qu'à espérer que cela ait été de la maladresse plus que de la méchanceté gratuite.

[ulysse]

Non, non, je n'attaque pas. Les joueurs et si j'ai laissé un tel doute je m'en excuse. Je n'ai rien à dire ou à redire sur tel ou tel joueur, j'essayais juste de tenter d'exprimer pourquoi je n'étais pas présent, et j'ai pris un exemple (sans doute mal choisi ) pour rendre compte de mes griefs non à l'égard de l'un ou de l'autre, mais de la dynamique du jeu. Quentin m'a bien plu comme personne, et comme joueur en un sens il était beaucoup plus efficace que je ne l'ai été. Je veux cette ambiguïté, et chacun joue comme il l'entend, comme il le veut... Je crois l'avoir dit à de nombreuses reprises et je le répète encore. Je n'ai rien à reprocher aux joueurs, mais sur la faço, la méthode de pathfinder telle qu'elle a été vécue par moi. Et il ne faut pas pas prendre au premier degré, les remarques, délires pseudo psy, qui n'avaient d'autres buts que d'ironiser, de faire de l'humour, je pensais que leur excès était suffisamment eloquent pour ne pas à avoir de doute. Désolé de ce malentendu, ma critique porte sur le fait que le roublard ne dispose en fait , mais c'est ce que j'ai perçu, peut être que je me trompe, on peut l'envisager autrement, d'une spécificité trés restreinte, c'est une classe qui n'avait pas à être présente, j'aurais du être clerc, et si Franz c'est éclaté dans son personnage, je n'ai pas trouvé la pareille dans mon cas, c'est tout et Quentin n'a rien à y voir. Le seul sujet c'est le jeu tel que je l'ai ressenti, ni Franz, ni l'elf guerrière, ni le Grand Architecte....

[Magnyr]

Je suis soulagé de lire ça Thierry, j'ai peut-être un peu trop pris la chose au premier degré, auquel cas je suis également désolé d'avoir répondu un peu sèchement, c'était dans le coup d'une indignation qui n'avait sans doute pas lieu d'être.

C'est parfois difficile de lire entre tes lignes .