ranimer la flamme

[ulysse]

Etant parvenu à survivre pour le moment, mais tout juste, je suis parti un peu et je ne crois pas avoir entendu une date pour pathfinder, et ce d'autant plus que je suis un peu pressé pour jouer, vous le comprendrez, entre moi et la porte il y avait du bearbed ! donc si quelqu'un a des news ce serait bien.
drago

[Grognak]

Mort debout, en plein combat, armé de ma petite arbalète, je les vois venir à moi dans une incandescente lumière, Freya, Brynhildr, Hildr, Sigrdrífa, Sigrún, Sváfa, Ölrún, Svanhvít, Alvitr et Thrúd. Elles sont toutes là, les valkyries, belles, farouches, chevauchant leur pégase blanc. Elles tournent autour de moi, rient et se moquent.

«Grognak, tu sais bien qu’on ne charge pas avec une arbalète», me dit Sváfa en riant aux éclats. Elle a un rire clair et aigu qui roule comme un ruisseau.

«Bombardement, qu’il disait, tu parles d’un barbare !». Sigrún est bien connue pour ses sarcasmes. Elle enlève sa chemise, pointant ses seins lourds et pointus sous mon nez. «Vas-y, tète un peu mon bébé».

Hildr descend de cheval, relève sa jupe de maille, se tourne, me montrant ainsi son anatomie rebondie, et pète bruyamment dans ma direction. Sigrún, encore penchée sur moi, se jette en arrière en se bouchant le nez avec un air profondément dégouté. La tête, soudain, me tourne. Jamais de ma vie je n’avais senti une odeur si pestilentielle. Freya rie si fort qu’elle en tombe de cheval. Brynhildr se tient les côtes à deux mains. On dirait qu’elle va s’étouffer entre deux rires. Elle n’en peut plus. J’aimerais bien l’aider à reprendre sa respiration, mais Ölrún me fait tomber et me chevauche en mimant une course endiablée. Brynhildr s’étouffe, il faut faire quelquechose ! Svanhvít lui lance une claque dans le dos à fendre une montagne. Freya courre après son cheval, qui refuse d’obéir. Surprise par la claque dans son dos, Brynhildr tombe en avant, son cheval rue sur celui de Svanhvít qui fait un écart. Elle tombe, se rattrape à la crinière. Sigrdrífa veut l’aider en tirant sur sa chemise, qui se déchire, révélant une poitrine fort plaisante. Brynhildr se jette sur Sigrdrífa, lui tire les cheveux, et essaie de la griffer. J’aurais trouvé la situation fort cocasse si Ölrún avait arrêté de me chevaucher. Elle pèse aussi lourd qu’un ours prêt à hiverner.

Thrúd est la fille de Thor. « Assez ! » et le tonnerre s’abat sur nous. Elles se taisent.
Ölrún se relève, en me donnant discrètement une bonne claque derrière la tête.
Alvitr, s’approche de moi et me relève. « Tu t’es bien battu Grognak, mais c’était un peu court, non ? »

« Belles dames, dis-je, le mérite ne se mesure pas à la quantité de coups de hache, mais à la volonté de se mesurer à un ennemi supérieur en nombre, et… » Comme par magie, elles se remettent toutes à rire, même Alvitr et Thrúd que j’avais cru plus réservées.