Mois de Derenworld suivant le calendrier de Balokzinar (Balokzinar Corrected Common Calendar)
# | Mois | = Terre | Saison | Special |
1 | Aries | 20 février | Printemps | |
2 | Taurus | 20 mars | Printemps | 1er : Equinoxe |
3 | Gemini | 20 avril | Printemps | |
4 | Cancer (Karka) | 20 mai | Eté | |
5 | Leo | 20 juin | Eté | 1er : Solstice |
6 | Virgo | 20 juillet | Eté | |
7 | Balance | ’20 aout | Automne | |
8 | Scorpio | 20 septembre | Automne | 1er : Equinoxe |
9 | Sagittarius (Centaurus) | 20 octobre | Automne | |
10 | Unicorn (Capricorn) | 20 novembre | Hiver | |
11 | Aquarius | 20 décembre | Hiver | 1er : Solstice |
12 | Pisci | 20 janvier | Hiver |
( ) → nom alternatif du mois.
Le dieu Ptah a été l’organisateur de l’espace après avoir été celui du temps. Les 12 constellations qui ont donné leurs noms aux mois occupent chacun un douzième exact de l’espace visible depuis Derenworld. Les mois durent exactement 30 jours (cycle trentin) et une année exactement 360 jours.
Le cycle trentin et les noms des mois sont parfaitement connus des premiers elfes et nains ; chez les autres races et notamment les humains, son adoption est appuyée par une Révélation de Ptah qui provient principalement de son clergé et de ceux de Thoth et d’Isis, mais aussi par les études de savants naïgakis et maurims qui la confirment scientifiquement.
L’an 1 est fixé par la fondation de Dere par les elfes Sindars. Cette numérotation elfique a été reprise en Wejlar et s’est répandue dans le monde entier avant d’être définitivement actée par le savant Balokzinar de Viris, en coordination avec la Deran Thil Magith et les universités de Granchester et de l’Accademia. Toutes les races intelligentes, quelque soit leur alignement, ont de facto adopté son calendrier pour son exactitude, sa simplicité, et son universalité. Le concile divin de Farxel, en 4603, constate le caractère universel du calendrier de Balokzinar.
Lunes
Les cycles lunaires de Laurelin (la lune dorée) durent 144 jours, ceux de Telperion (la lune argentée) 14.
Les nuits de conjonction sont les nuits ou les deux lunes sont toutes deux pleines (conjonction positive) ou sont toutes deux noires (conjonction négative). Chacun de ces phénomènes se produit tous les 1008 jours, soit deux ans et huit mois. Ces rares nuits sont l’occasion de nombreux phénomènes aussi bien physiques que surnaturels. La prochaine conjonction sera positive dans la nuit du 8 Scorpio de l’année 5228.
Noms de jours
Les jours sont nommés mais ces noms sont peu usités. Cela vient de l’usage, issu initialement d’une recommandation du clergé de Thoth par sa prêtresse Phremisaïs, d’employer le compte des jours au service d’une introduction à l’arithmétique. Ainsi, c’est par les jours que les enfants apprennent usuellement à compter, en base sept pour la semaine et en base dix ou trente pour le mois.
Ainsi, plutôt qu’Arbredi prochain, on dira le troisième jour de la semaine prochaine ou dans cinq jours si l’on est par exemple un Venerdi.
Le cycle trentin conserve la préférence des lettrés pour se référer à une date : un lettré choisira toujours de dire « le vingt-trois d’Ariès » plutôt que « le Sancdi de la semaine prochaine », cette dernière expression laissant implicitement entendre qu’il ne sait pas compter jusqu’à trente.
Semaine
Les clergés ne connaissaient initialement que le cycle trentin, qu’ils ont répandu dans le monde entier.
Cependant les elfes employaient couramment la fortnight, période de 14 jours inspirée du cycle complet de la lune Telperion, afin de désigner commodément de petites durées de temps en jours. Cette coutume inspira des savants Maurims qui raccourcirent la période en 7 jours, soit un demi-cycle de la lune Telperion, initialement dans le but d’instituer le Magnedi, jour des fêtes qui est chômé et constitue aussi et surtout une limite au temps de travail. Le plus important de ces savants est la maurim Phremisaïs, prêtresse de Thoth, qui consacra sa vie à l’étude astronomique et mathématique et établit dès 2651 un système calendaire simple et général à l’usage des humains. Phremisaïs analysa et démontra parfaitement l’ensemble des cycles annuels et lunaires et établit ce qui appelé son comput qui fut par la suite repris dans tous les clergés. Le comput de Phrémisaïs est à la base des travaux du savant Balokzinar de Viris qui donne en 3875 au calendrier sa forme usuelle universellement admise après l’avoir synchronisé aux chronologies elfiques et vizaners qui différaient jusqu’alors.
La semaine de sept jours est une création humaine et laïque, à visée d’abord pratique en ce que liée au temps de travail, qui s’impose d’abord en Vizan et en Gaïko. Entre les XL et XLIIe siècles elle essaime dans le monde entier pour définir et rythmer des périodes de travail ou d’activité à l’échelle humaine. Elle va alors s’enrichir d’une symbolique propre à chaque de ses jours, alors qu’initialement seuls le premier (lunedi) et le dernier (magnedi) en étaient dotés, au gré des coutumes des diverses contrées du monde. Bien qu’il n’existe aucune autorité centralisatrice ou normative en cette matière, les noms des jours sont de facto fixés par le Concile qui se tient en 4603 en Farxel et qui les énumère assez logiquement dans leur version de parler farxelois.
Jours de fêtes divines
La pratique et les communications internationales finiront par généraliser les attributs des jours qui ne relèvent in concreto que du folklore. Cependant, cette généralisation va conduire à la définition de la plupart des fêtes religieuses en fonction de la symbolique populaire ainsi attribuée aux jours, au lieu de dates fixes, ce qui peut sembler paradoxal puisque c’est bien le cycle trentin et non l’hebdomadaire qui est d’origine divine. Cet exemple est souvent mis en avant pour souligner que le clergé est aussi affaire de pragmatisme.
Jours consacrés :