Article en grande partie repris des informations relatives à la campagne ayant inclus Castle Maure.
Seuls les elfes (avec les dragons) maîtrisaient au début la magie. Toutefois ils commencèrent petit à petit à l’apprendre aux humains, au cas par cas, principalement à Dere et à Ariacandre, cette dernière étant une ville mixte d’elfes et d’humains dans le royaume elfe d’Ariandor, au nord-est du continent.
Mais il arriva un événement terrible à Dere : un humain du nom d’Eremothep, étudiant en magie, s’enfuit après avoir volé des livres et des documents secrets. Après quoi il s’en alla fonder un institut expérimental de magie, le Monastère d’Emer, pour les étudier afin d’en faire une version à la portée des humains. Les Zahires, peuple humain peu pro-elfe qui résidait au sud-est du royaume de Dere, proposèrent aussitôt de l’héberger. Ainsi naquit une tradition de magie « purement » humaine.
Les elfes eurent beau piquer une colère noire, le mal était fait. En plus ils n’étaient pas d’accord entre eux sur les mesures à prendre et mirent tellement de temps avant de réagir que cela ne servit à rien. Les elfes vivent longtemps et ne se pressent pas ; ils appréciaient fort mal ce qu’un humain peut accomplir en quelques mois.
Quelques uns des premiers mages formés par Emer se servirent bientôt de leurs pouvoirs pour des visées politiques ou de conquête,, ce qui rendit furieux à le Monastère d’Emer qui finit par les bannir. Ces renégats s’en allèrent du coup fonder un peu plus loin l’école dite « dissidente » de Sudel.
De ces deux écoles essaimèrent un grand nombre de mages humains de toutes sortes et de tous talents. Certains fondèrent de nouvelles écoles, d’autres expérimentèrent pour eux seuls, et, selon les elfes, ce fut le début du bordel.
Eremothep, premier sorcier des Hommes, fut aussi le chef d’une bande de cinq êtres humains avec lesquels il accomplit en 3551 son célèbre vol de la magie en dérobant des secrets alors connus de la seule Ecole de Dere afin d’en donner l’usage à d’autres races. Ces cinq font partie de la même première et dernière classe ouverte aux non-elfes de la Deran Thil Magith où ils effectuèrent leur célèbre larcin. Toutefois, parmi eux, seul Eremothep était suffisamment avancé dans les arts magiques pour concevoir, oser et réussir pareil exploit ; il convainquit et entraîna les quatre autres à sa suite.
Après cet accomplissement, les cinq s’enfuirent, restant ensemble dans un premier temps pendant lequel Eremothep acheva d’instruire ses quatre compagnons. On ne sait exactement où Eremothep dispensa cet enseignement mais la plupart des historiens penchent généralement pour un lieu situé dans les Barrières Centrales, tel le château d’un Géant des Nuages ou bien quelque caverne profondément enterrée sous une montagne ; une autre thèse, de source elfique, privilégie toutefois la piste drowish.
Il est probable que cet enseignement ne consista qu’en des rudiments et pistes, certes essentiels mais incomplets, qui exigeaient encore de longues années d’études et de développement. Par la suite, Eremothep comme chacun de ses disciples poursuivra isolément, sans aucun contact avec les autres, son propre développement. C’est une des raisons pour lesquelles chaque Ecole de Magie utilise encore aujourd’hui un système qui lui est particulier d’écriture des sorts et livres thaumaturgiques.
On connaît en revanche mieux la stratégie décidée par Eremothep, probablement peu avant que les cinq se séparent, qui repose sur deux principes essentiels : disparition et isolation.
Chacun des cinq disparaîtrait de la connaissance des hommes ; de chacun le nom serait oublié, effacé de la mémoire de tous, à l’exception du seul Eremothep afin que contre lui seul s’exerce la vengeance des elfes, car pendant des siècles lui seul serait capable d’y faire face. Et de même que chacun vivrait dans l’anonymat, chacun vivrait dans le secret : secret de son existence, secret de son activité, secret des lieux où il réside ou qu’il parcoure.
Chacun des cinq renoncerait aussi et à jamais à se réunir avec les autres, fusse un instant, et même à savoir ce qu’il leur adviendrait. De cette façon, même si les elfes parvenaient à atteindre l’un d’eux, les autres en seraient protégés.
Les noms des quatre compagnons d’Eremothep n’ont jamais été connus de quiconque. On les appelle ses Disciples, commençant par le Second, l’appellation de « premier » étant synonyme d’Eremothep.
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Parce qu’il est le plus – et d’une certaine manière le seul – célèbre, on sait qu’Eremothep, le premier des cinq, fonda le Monastère d’Emer où il demeura à jamais enterré sauf peut-être quelques voyages qu’il aurait accompli en Vallée d’Arlve. On sait aussi qu’il entretint des relations avec Isis, Arès et Athéna qui lui permirent de survivre sur le Prime Plane. Son destin final demeure absolument inconnu. Certains l’assimilent, par anagramme, au demi-dieu Prométhée, voleur du feu, qui subit les foudres des dieux et en particulier de Zeus ; mais dans la Cosmogonie de Derenworld, Zeus est mort, tué par les Titans, et son domaine a été repris par Thor ; d’autre part les Justes d’Athéna et de Tyr réfutent la condamnation de Prométhée, la jugeant si exagérée qu’elle en deviendrait maléfique. La nature divine d’Eremothep, que ce soit par conception ou par ascension, demeure très discutable : même si l’équivalent d’un culte lui est voué par de nombreux mages, en particulier à Emer, Eremothep ne figure dans aucun panthéon, ne confère aucun pouvoir, et il semble bien qu’il ne soit jamais réapparu en dehors d’Emer depuis sa réclusion volontaire dans ce monastère.
Toutefois le prieuré de l’Eglise Notre-Dame de l’Estoile de Haaker, en Farxel, conserve un manuscrit dans lequel la Haute Prêtresse Isaure Celiande, servante d’Isis, raconte qu’Eremothep serait réapparu pour contribuer à mettre fin à la All Wizards War et aider à la fondation de Bakor en échange de quoi son âme serait libérée. L’effigie d’Eremothep figure d’ailleurs à deux endroits de l’Ecole de Bakor : une statuette sur le portail du bâtiment de la Roue et un bas-relief du bâtiment abritant le Grand Amphithéâtre. Qwim, Grand Maître de cette école, ne semble pas s’être jamais expliqué sur ce sujet. Enfin, certains exaltés vont jusqu’à imaginer que les pentacles et pentagrammes, figures à cinq branches représentant la Magie en symbolique comme en héraldique, auraient été choisies afin d’évoquer les Cinq d’Eremothep, bien que les plus anciens pentacles d’Ariancadre ou de Vynarëa lui soient antérieurs de plusieurs siècles.
Quoi qu’il en soit, même si l’histoire et la destinée d’Eremothep sont aujourd’hui ignorées ou oubliées de la plupart des êtres vivants de Derenworld au point que même les Sindars ont fini par remiser leur rancoeur, elle n’ont pas fini d’intéresser les historiens, d’inspirer les artistes, ou de faire rêver les mages.
Le Deuxième prit la route de l’Est et disparut à jamais, probablement en Tangut ou en Farxel. On ne sait peu de choses de sa destinée mais il semblerait qu’il ait joué un rôle dans la création de l’Ecole de Sudel. La rumeur lui attribue même le rôle de mentor de Horsnt Soulslayer, lequel étudia justement à Sudel.
Des archives de la Bibliothèque Sénatoriale d’Avros indiquent qu’il aurait aussi été l’un des principaux déclencheurs de la All Wizards War. Aujourd’hui encore, certains mages isolés de Tangut ou de la Darkania se réclament de ses travaux.
Le Troisième est encore moins connu. On sait seulement qu’il prit la route du Nord et c’est tout. On retrouve toutefois dans les légendes trolls, gobelines ou des hags des marais septentrionaux la même figure d’un demi-dieu magicien, souvent dénommé le Nourricier, remontant à cette époque. Le choix de Horsnt de s’établir lui aussi dans le grand nord, outre qu’il en est lui-même originaire, conduit certains à penser qu’il serait le seul sorcier à avoir bénéficié d’enseignements de deux disciples séparés d’Eremothep.
Les Quatrième et Cinquième étaient deux cousins tous deux d’origine Maurim, peuple du sud-ouest du continent, majoritaire en Zevjapuhr, Okhpuhr et Vizan occidental. L’un des deux, la Quatrième, était la seule femme du groupe. Ils partirent tous deux en Zevjapuhr où ils séjournèrent quelque temps, grâce à quoi on a pu trouver leurs traces dans des archives compilées dans le Castello Legatio et l’Accademia Vecchia da Zevjapuhr.
Le Cinquième semble avoir eu pour projet de remonter l’Undine pour s’établir dans le nord-ouest, sans doute en Wejlar, mais quelque chose l’en empêcha ou dissuada ; d’après des correspondances conservées par le clergé d’Isis à la Zevjan House of the Archmother, un Avatar de la déesse lui aurait barré la route.
La Quatrième avait prévu de demeurer en Zevjapuhr et de s’établir aussi au-delà : dans ou sous l’océan, ou encore sur une île. La prolongation de la présence du Cinquième dans le même territoire qu’elle violait la stratégie d’isolation prévue par Eremothep. Mais les deux étaient en réalité amants et il est attesté qu’ils ont vécu plus d’une dizaine d’années ensemble dans les alentours de Zevjapuhr ou probablement aussi en Okhpuhr.
Finalement le Cinquième prit l’audacieuse décision de s’installer dans ce qui était alors un territoire disputé entre elfes et humains : la Satrapie d’Orandreth. Cette décision faisait aussi du Cinquième le plus proche, géographiquement de la Quatrième. Le fief qu’il y établit développa un commerce employant secrètement des moyens magiques. Peu de temps après, Orandreth devint la ville la plus importante de la région, capable de s’imposer aussi bien à ses voisines qu’aux Derans.
Le Cinquième n’avait pas de nom et on désigna donc son fief et sa maison par le peuple dont il venait : la maison du Maurim, ce qui donna ensuite le nom Maure. Les Maure figuraient parmi les plus riches, les plus redoutés et les plus influents des notables orandrethins. Des sources découvertes pendant un des pillages de Castle Maure indiquent qu’il eut plusieurs enfants de la Quatrième, avant et mais aussi probablement après la fondation de sa demeure de Castle Maure, et que ces enfants vécurent avec lui, ce qui pourrait corroborer l’antique rumeur au sujet de la forte consanguinité des Maure.
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Il fallut au Cinquième une habileté remarquable pour vivre quasiment sous le nez des Derans sans que ceux-ci ne découvrent qu’il était l’un des compagnons d’Eremothep ; toutefois, pareille audace paraissait si peu plausible qu’il semble que jamais les mages sindars n’aient eu l’idée de chercher juste sur leurs frontières. Son histoire se confondit et même se fondit assez vite dans celle des Maure : c’est ainsi en vivant comme un humain et au milieu des humains, en quelque sorte en pleine lumière, qu’il parvint à disparaître.
Le Cinquième Disciple d’Eremothep, fondateur des Maure, apparaît ainsi le plus atypique des voleurs de la Thil Magith. Il est le seul avec Eremothep a avoir créé un territoire sous sa gouverne, et le seul et unique à l’avoir dès l’origine conçu comme un pouvoir politique, idée qui fera toutefois son chemin par la suite. Il est aussi le seul à avoir eu des relations avec un autre membre du groupe après sa séparation et le seul à avoir durablement enfreint la règle de l’isolation en continuant ces relations. D’après les archives de l’Accademia Vecchia il fallut l’intervention personnelle d’Hecate auprès de la Quatrième pour mettre un terme à ces relations après plusieurs décennies. Cette intervention conduira plus tard la Quatrième à se tourner vers Xiombarg et à jouer un rôle dans l’établissement de l’Ecole de Xionne. Ce bouleversement fit s’enfuir certains de ses serviteurs qui cherchèrent protection et refuge dans des temples, notamment d’Hecate, et chez des savants zevjans. Le clergé d’Hecate jugea suffisamment dangereuse cette dérive pour collaborer avec les autorités politiques et intellectuelles de la Cité. C’est ainsi que l’Accademia Vecchia put recueillir leurs souvenirs et qu’on a aujourd’hui la trace de l’origine des Maure.
On considère que les Maure ont pu exercer une certaine influence sur les premiers temps de l’Empire Naëmbolt. En effet, l’inclusion de leurs terres dans une puissance politique directement opposée à Dere ne pouvait que les séduire. Certes les Maure ne révélèrent évidemment jamais l’origine ni l’identité de leur fondateur ; mais après l’établissement et la consolidation de l’état Naëmbolt, il aurait fallu aux Sindars une guerre contre l’Empire pour exercer leur vengeance, guerre que temps passant rendit de moins en moins gagnable ou vraisemblable.
Toutefois, après la création de l’Empire Naëmbolt, Dere se retrouve avoir pour frontières l’Empire, Zevjapuhr et le Vizan. Soit les contrées où vivent Eremothep et ses Quatrième et Cinquième Disciples. A une époque où les Mages sont des raretés, on aurait voulu encercler magiquement le Haut Royaume Deran qu’on ne s’y serait pas pris autrement.
On peut aussi voir dans le courant anti-elfe qui s’installe durablement en Empire avec Valerus II, dans le choix d’Orandreth pour première capitale, et dans la définition d’un état prioritairement destiné aux êtres humains, une forme de continuation de la démarche d’Eremothep contestant par principe la dévolution de la maux deux races élues des Dieux : elfes et dragons. Que cette révolution intellectuelle aie été soutenue par Hecate, Xiombarg ou Gruumsh ne suffit pas forcément à la tenir pour « evil » : dans tout Derenworld, notamment en Gaïko, Zevjapuhr, ou Ariacandre, beaucoup de penseurs et sages tiennent l’action d’Eremothep pour une authentique libération et émancipation des humains ; de nombreux elfes d’Ariandor et de Falassiand trouvaient injuste la ségrégation magique y compris à l’époque d’Eremothep ; et des clergés aussi différents que ceux de Seker, Issek, Thor, Hecate, Kakatal ou Hadès considèrent avec indulgence ou même bienveillance son action. Enfin, la Théologie Classique comme beaucoup de penseurs différencient Eremothep, révolutionnaire inspiré par un idéal libérateur, de ses disciples qui tous succombèrent à la tentation d’employer leurs savoirs et pouvoirs à des fins maléfiques, même si certains d’entre eux sont pris pour des Libérateurs ou des Nourriciers par de très nombreuses races humanoïdes.
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A peine dix lieues séparent Castle Maure d’Orandreth. Cependant, l’étendue de l’influence initiale des Maure à la Cour d’Orandreth est hélas inconnue aujourd’hui car les archives de cette cité ont brûlé voici longtemps. L’apogée de l’influence des Maure a peut-être été atteinte dans l’Orandreth pré-impériale mais elle s’est certainement maintenue, quand bien même déclinante, pendant les premiers siècles de l’Empire, de 4400 à 4800. Les Maure ont été parmi les grands administrateurs des descendants de Coron III, en particulier proches des empereurs Valerus Ier et Valerus II. Ils profitèrent directement de la guerre d’agression victorieusement menée par Valerus II contre Dere en 4540 et de l’Edit l’Edit d’Epuration Elfique de 4542. Et ils ne ménagèrent pas leurs dons, prêts, contributions financières à l’Etat.
On ne sait s’ils inspirèrent la tentative de colonisation de la vallée d’Arlve en 4588. Mais ils apparaissent au cœur de la All Wizards War, qui débute vers 4600. Les succès qu’ils se taillent jusqu’en 4650 deviennent alors une menace pour l’Empire qui non seulement ne s’opposera pas à l’élimination de tous leurs vassaux mais en récupérera les terres pour la Couronne. Comble d’aigreur : ce sont des Mages d’Evlin commandités par la Couronne pour combattre la All Wizards War, donc des elfes de la Vallée d’Arlve, qui aident l’Empire à ruiner la Maison Maure.
Tout cela suscite évidemment une forte hostilité entre les Maure et les Naëmbolt qui va s’envenimer sous le règne de Cyrus II et culminer à partir de celui d’Irwin II ; même dépourvus d’un usage politique ou économique de la magie, les Maure demeurent économiquement surpuissants et politiquement très influents à Orandreth, capitale de l’Empire, le lieu de leur antique établissement. On les dit plus riches que l’Empereur ou plus savants que le Grand Maître de Bakor. Par la suite, la rumeur impliquera les Maure dans les assassinats de trois monarques qui voulaient tous revenir sur l’anti-elfisme d’Etat : Namrodd Ier, Lewin Ier, et Irwin III, qui bannit les Maure de sa Cour. Toutefois, après l’assassinat de Coron VII, dernier représentant de la première dynastie Naëmbolt, les Maure ont l’intelligence de ne pas s’allier à l’usurpateur Meriazin et de proclamer leur fidélité à tout authentique héritier de la maison Naëmbolt. Bien leur en prend puisque le nouvel empereur, Irwin IV, est effectivement issu d’une branche légitime.
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La décision d’Irwin IV de fonder Ilnaëmb pour y installer une nouvelle capitale fut prise afin de « s’esloigner dez pensers antiques & nesfastes cy esprouvez » ainsi que le rapporte la Grande Chronique Ordinaire de Jehan Fallehouasse, barde à la Cour d’Irwin, conservée à Cli. Cette chronique rapporte aussi l’existence d’une statue d’Eremothep dans les Appartements Ministériels de l’ancien palais impérial d’Orandreth…
Il est certain qu’Irwin IV se méfiait plus des Maure que de la peste ; mais les Maure restaient encore influents à Orandreth et une vive rancœur imprégnait toute la ville, outre plusieurs maisons nobles, à l’idée du déménagement de la Cour. Un compromis est alors est trouvé entre Irwin IV et Baltus Maure, chef proclamé de cette maison : contre le pardon impérial, le titre des Maure est dégradé d’Archiduc à Baron, les Maure renoncent à paraître à la Cour pour une génération et s’emploieront à éviter toute révolte à Orandreth et à y bien servir Sa Majesté. Or à l’étonnement d’Irwin IV, Baltus Maure non seulement accepte mais va même plus loin : il renonce pour lui et ses descendants à toutes menées ou visées politiques et demande à conserver uniquement les anciens privilège de marchands de sa maison, qui remontent à la période pré-impériale. Irwin IV accepte cet acte qui, dans les faits, vaut disparition politique des Maure.
Aujourd’hui, ils ne sont membres d’aucune organisation régulière de l’Empire. L’actuelle dynastie Naëmbolt ignore jusqu’à leur existence. La Seigneurie de Maure et le titre de Baron Maure existent toujours et figurent dans les registres d’Etat mais sont vacants depuis une date inconnue puisqu’ils n’étaient inscrits que dans le Livre d’Armes d’Orandreth qui a été détruit. Le dernier Baron enregistré est le seul Baltus, qui négocia avec Irwin IV, et qui est aussi le dernier Maure à s’être officiellement déplacé en dehors de leur château, en 4799.
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Source principale : Yussuf Juvénal Byakar, Ancien Archimandrite de Thoth, Purple Pyramid of Holy Wisdom, Zevjapuhr.
Investigations, captations, transcriptions et opinions par la Fouine, Eveillé de la Clef, pour S.M.I. Dandria Naëmbolt ; remis en sa Cour d’Ilnaëmb le 2 Virgo 5217.
Copies à l’Université Impériale de Lightown, Imperial University of Magicks at Ilnaëmb, Gouvernorat de Bakor effectuées par le Scriborium Impérial d’Ilnaëmb.