Légende d’Uther Pentwegern

8 avril 2020 par Kazz → Atlas

La légende d’Uther Pentwegern, héros qui donne son nom à la partie septentrionale de la mer des Cinq Vents, constitue un élément fondamental du folklore Valoner, avec celle de Luk de Silval. Elle constitue l’un des grands récits unificateur du Tangut.  

A la suite des Falinorë, les marins uiro-berviks vont au XXXIIe siècle d’abord prendre coutume de raids 1 d’abord en pays Färz, Ghinorea et Cabiandara, puis de contourner la péninsule ghinoréenne pour poursuivre ces raids mais aussi parfois s’établir sur les côtes ou dans les îles de la mer des Cinq Vents. 

Pendant des siècles, ces navigateurs en quête de pillages et rançons ont été repoussés en haute mer par les elfes du Falassiander et sur les côtes par les naïgakis, qui s’étaient dotés d’une puissante et efficiente marine de cabotage. A partir du IVe millénaire, le départ graduel des elfes les laisse toutefois  de plus en plus libres de contourner les côtes du Gaïko et de s’aventurer ainsi jusqu’en pays färz puis dans la péninsule de Cabiandara puis jusqu’en Ghinor (cf. Cartes du Tangut ; peuplades humaines originelles). Ils établissent ainsi des hameaux côtiers en Cabiandara qui servent de base arrière à leurs raids, puis petit à petit l’équivalent en Ghinor. Chaque nouvelle vague de raiders doit cependant s’aventurer un peu plus loin au sud pour ne pas tomber sur un territoire revendiqué par la vague précédente et éviter de déclencher une guerre entre anciens et nouveaux arrivants. Les derniers d’entre eux finiront par contourner toute la péninsule ghinoréenne pour s’établir sur les côtes ou dans les îles de la mer des Cinq Vents, au coeur du Tangut. 

La conquête et la civilisation du Cabiandara par Aral de Melrose, puis l’instauration dans ce même Cabiandara de la République Maritime d’Avros mettront un terme à ces expéditions. Au cours des siècles suivants, Avros utilisera d’ailleurs les même routes et hameaux uiro-berviks implantés en Tangut pour établir sa propre influence en Tangut.  

Le plus célèbre en Tangut de ces marins, Uther Pentwegern, n’est toutefois pas un uir ou un bervik mais un färz de la région d’Osport qui a été capturé avec d’autres enfants par le capitaine Henvig Skarzen au cours d’un raid particulièrement violent. Il survit à la rude éducation des raiders berviks, apprend leurs techniques de navigation et devient l’un des leurs. Skarzen trouve que les färz commencent à un peu trop bien organiser leur défense ; il décide de chercher fortune en tentant le grand contournement jusqu’à  la mer des Cinq Vents. Il atteint ainsi en 3233 l’île de Brezal où, malgré les prouesses d’Uther au combat, Skarzen et sa troupe sont repoussés par les uirs qui s’y sont déjà installés.
Ils s’établissent alors dans l’île proche d’Eskandia, au sud de Brezal, où ils fondent le port de Croÿ. Uther s’y illustre à nouveau en tuant le roi-minotaure qui occupait auparavant l’île.
D’abord enthousiasmé par la perspective de fonder un nouveau royaume îlien, il finit après quelques mois par s’y ennuyer un peu. Il se promène, désoeuvré, sur les plages ou à pêcher dans les environs, seul ou avec son ami Gorlouis Blanchetouffe 2, lui aussi capturé enfant par Henvig Skarzen et qui est devenu comme son frère. Au cours d’une de ses promenades en solitaire, alors qu’il arpente une plage de galets, Uther rencontre une sirène qui le fait tomber sous son charme. Heureusement pour lui, ce n’est en réalité pas une sirène mais une fée, Morgane, dont le nom signifie née-de-la mer ; elle habitait un rocher entre Brezal et Eskandia et était protégée du roi-minotaure, lequel espérait vainement ses faveurs. Elle s’est toutefois amourachée de son vainqueur, beau jeune homme d’une vingtaine d’années qu’elle à décidé d’entraîner avec elle sur son rocher, où ils s’ébattront à de nombreuses reprises.
A cette époque Uther se trouve en froid avec Henvig Skarzen qui lui préfère son fils Wenwig, qu’Uther tient pour un incapable. Morgane s’imagine que s’il ose prendre son destin en main, son chéri pourrait certainement régner sur Eskandia mais Uther refuse de trahir son capitaine devenu son roi. Il préfère se séparer en bonne intelligence avec Skarzen et part avec un petit groupe dans deux navires explorer les côtes de la mer de Cinq Vents où il fonde Warwik en 3240.

Morgane l’y rejoint et ils y passent près d’une année en amoureux, échafaudant de grands projets comme de fonder un royaume que Morgane propose d’appeler Valon. Mais il faut pour cela d’abord se prémunir contre les dragons qui règnent encore dans les environs. Morgane sait que les proches nains de Thunderhold y ont quelque expérience pour avoir combattu et chassé le grand dragon Analegorn de leurs montagnes ; elle connaît aussi les manières de guerrier, certes franches mais rudes et peu diplomates de son grand blond d’amoureux et redoute qu’il fasse mauvaise impression auprès des nains. Elle décide donc d’aller les voir seule pour leur demander de lui vendre leur plus belle épée afin qu’elle l’enchante pour son amoureux.
Le roi Delembur de Thunderhold accepte mais veut en échange l’allégeance de Warwik, d’Uther et de son futur royaume, ce que lui promet imprudemment Morgane qui n’a pas consulté Uther à ce sujet.
Or Uther n’a aucune intention de prêter allégeance à quiconque. Au retour de Morgane de chez les nains, il lui reproche violemment son ambassade et la désavoue. Morgane, surprise, réagit vivement en expliquant à Uther qu’il est un imbécile : la férule de Thunderhold vaut cent fois celle de Skarzen qu’il a acceptée sans barguigner. La dispute s’envenime entre les deux amoureux aussi orgueilleux et coléreux l’un que l’autre. Au final Uther, toujours furieux, décide de quitter et Warwik et Morgane pour repartir en mer vers le nord. Il emporte toutefois avec lui sans le savoir l’épée Caladbolg que Morgane a enchantée avant de l’échanger avec la sienne dans son fourreau.

Le vaisseau d’Uther en route vers Valon – Valon, coll. White Keep.

Alors que le navire d’Uther arrive en vue de la côte septentrionale, celui-ci aperçoit un pégase en vol et décide de faire voile dans sa direction. Il aborde ainsi une baie bien abritée où il fonde Valon, nom choisi en mémoire de Morgane. Le pégase tournoie à plusieurs reprises au dessus des humains, semblant hésiter avant de finir par se poser près d’eux. Il laisse Uther le caresser avant de repartir.
Uther et ses compagnons commencent à bâtir un village de pêcheurs mais après quelques semaines il reçoivent la visite du dragon vert Vortigorn venu leur expliquer qu’ils se sont installés dans son territoire de chasse et qu’il leur laisse donc le choix entre devenir ses esclaves ou son prochain repas. S’ensuit un combat où Uther réussit à tuer Vortigorn grâce à l’épée Caladbolg qui semble jeter la foudre à chaque coup qu’il frappe. Il n’a toutefois pu empêcher le dragon d’exterminer en deux souffles empoisonnés plus de la moitié de ses compagnons. Epouvantés, les survivants décident de rembarquer pour Warwik laissant Uther seul à Valon avec deux compagnons dont le fidèle Gorlouis. Uther part avec eux à la recherche d’esclaves de Vortigorn afin de leur annoncer la nouvelle de la mort du dragon et de les libérer ; il espère devenir leur libérateur et le leur roi afin qu’ils peuplent Valon. Uther et Gorlouis découvrent ainsi un hameau d’une vingtaine d’habitants dans des huttes en lisière d’une forêt où ils chassaient du gibier pour leur maître. Tous sont plutôt jeunes, le dragon ayant dévoré les vieux qui ne travaillent plus assez. Leur libération est l’occasion d’une grande fête au cours de laquelle Uther et Ygerne, charmante et rousse jeune femme, se séduisent mutuellement tandis qu’une autre jolie rousse nommée Oanna devient la promise de Gorlouis. Après deux jours de réjouissances, le groupe accepte de suivre leur libérateur Uther Tueur de Dragon et de le prendre pour roi. Mais sur le chemin du retour vers Valon les attend Patschentgorn, fils de Vortigorn, qui veut venger son dragon de père.

Cependant le fils de Vortigorn est moins grand et moins impressionnant que son géniteur et Uther a appris de son précédent combat : il disperse aussitôt ses compagnons afin d’affronter seul le dragon. Mais cette fois le combat dure des heures sans qu’Uther ne parvienne à occire Patschentgorn qui ne réussit pas davantage à blesser mortellement Uther. Son épée ne crache plus la foudre. Uther ne sait pas que le premier enchantement porté par Morgane sur son arme s’est rompu lorsqu’il lui est devenu infidèle. Il reste encore le deuxième, qui le protège des blessures et poisons. 
La nuit sépare les deux combattants aussi épuisés et exaspérés l’un que l’autre. C’est une nuit noire où Astarté n’est qu’un mince croissant et Laurelin à peine visible. Uther y cherche en vain ses amis et finit par se retrouver dans un bosquet d’arbres au fond d’un val où ne peut plus que s’endormir. Il rêve qu’il regarde debout un orage lointain dans un ciel de nuit ; tandis que les éclairs déchirent la pénombre, chaque coup de tonnerre le laisse plus attristé, plus affaibli. Il imagine qu’il aurait besoin pour laver ses blessures de cette pluie qui tombe au loin et se refuse à lui. Soudain l’orage et la nuit se terminent, remplacés par un ciel laiteux. Une brise coupante se lève et le gifle, semblant venir de tous côtés ; il sent son sang couler, sa peau fondre en lambeaux, il chute sur le sol, épuisé, il va mourir. Le ciel chute avec lui et forme un brouillard où se découpe la silhouette d’une femme qui tient une épée. Il reconnaît Caladbolg, il reconnaît Ygerne, il lui demande de le sauver mais elle disparaît en laissant l’épée plantée dans le sol. Lorsqu’il se réveille il n’y a plus trace de Morgane ni de Patschentgorn mais une épée plantée dans le sol qui n’est pas Caladbolg mais son ancienne épée, celle qu’avait échangée Morgane.

Le lendemain il tente de s’en retourner à Valon mais la malédiction de Morgane l’emprisonne dans le Val Sans Retour où pèse une brume froide qui semble coller à toute chose ; chaque chemin qu’il prend le ramène au même bosquet où il a dormi. Tout le jour il essaie de s’en aller, en vain. Cependant Ygerne, revenue au village de Valon, voit qu’Uther ne l’a point rejointe ; elle s’agenouille et prie de toute son âme Freyya, déesse des amoureux. Freyya l’entend et intercède en sa faveur auprès d’Ukko et de Frey car elle a vu la méchanceté jalouse de Morgane.
A la tombée du jour, alors que Uther est prostré dans la val sans retour, un coup de vent disperse le brouillard grâce à quoi il voit soudain le soleil couchant apparaître dans les feuillages au dessus de lui. Il court en sa direction, continue même après que la pénombre ait mangé le crépuscule, car là où le soleil s’est couché monte la lune Laurelin qui le guide de son éclat doré. Ainsi peut-il dans la nuit quitter le val maudit.
Au matin, il aperçoit Valon, alors qu’une lourde pluie s’est mise à tomber. Il retrouve Ygerne, Gorlouis et sa petite troupe, tous bienheureux de voir leur roi sauf. Cependant il les délaisse. Il ne dit rien. Il reste sourd aux interrogations de Gorlouis, aux caresses d’Ygerne. Il demeure dolent à regarder la mer. Il sait qu’il n’a pas tué Patschentgorn, que le dragon reviendra, qu’il ne réussira pas à l’affronter et que tous périront. Il se reproche sa témérité, la situation sans issue dans laquelle ses amis qui lui font confiance vont périr. Il ne reste plus d’issue à son désespoir qu’un appel aux dieux : à Thor, à Freyya, à Frigga, à Poséido, à Ukko pour qu’ils intercèdent en sa faveur. Mais les dieux ne l’entendent pas et peut-être même le maudissent-ils car la lourde pluie ne cesse de s’abattre sur la côte de Valon, comme seule réponse à ses prières.
Face à la mer aussi calme que lui-même sous les stries de l’averse, Uther se remémore ses voyages. Ils se souvient que les Maztiis révèrent Tlaloc, cruel dieu de la pluie, qui semble être le seul à l’entendre sur cette côte. Alors il appelle Tlaloc et le bruit de la pluie frappant le sol devient un langage qu’il comprend. Uther apprend que les sortilèges de Morgane sur l’épée Caladbolg se sont dissipés ; le premier, celui de Foudre, lorsqu’il a quitté Morgane et l’a trompée avec Ygerne ; le deuxième, celui d’Invulnérabilité, lorsqu’il ne l’a pas reconnue dans la nuit.
Morgane ayant apprit qu’il avait nommé Valon en son honneur, ensuite qu’il affrontait un dragon, et enfin qu’il en affrontait encore un autre, avait prit peur. Elle voulut venir à son secours. Elle redevint sirène pour nager dans les flots, elle se fit hibou pour voler dans la nuit, et ainsi elle parvint à le retrouver dans le bosquet où il s’était endormi. Mais lorsqu’elle s’approcha de lui pour lui porter secours, dans son sommeil il prononça le nom d’Ygerne. Alors la jalousie et la colère emportèrent Morgane. Elle reprit Caladbolg et planta à la place l’ancienne arme d’Uther dans cette terre de Valon comme un signe de malédiction. Et le premier dieu à entendre sa malédiction fut Tlaloc le Capricieux, dont la pluie l’emprisonne et l’empêche d’être entendu des autres dieux. 
Uther connait le prix que Tlaloc exige pour toute intercession. Il se promet lui-même en holocauste si le Capricieux lui permet de vaincre Patschentgorn. Aussitôt la pluie cesse, ce qui permet à Freyya et à Ukko d’entendre enfin la prière d’Uther.  

Réfugiée au château de Melnabone, sur l’île de Thrinakia, Morgane tentait d’atténuer son chagrin dans la compagnie du seigneur Elric, que tout cela amusait beaucoup. C’était en effet par l’invocation de son propre maître, le dieu Arioch, Seigneur des Epées, que Morgane avait réussi la prouesse d’enchanter en une seule nuit Caladbolg. Or Elric savait mieux que quiconque combien le recours à Arioch se paie toujours au prix du malheur. Mais si la narration du sort des orgueilleux Morgane et Uther n’émouvait que modérément Elric l’albinos, il éprouvait en revanche une vraie sympathie pour ce Gorlouis Blanchetouffe qui avait les mêmes cheveux que lui et dont la fidélité lui rappelait celle de son propre ami Tristelune. Aussi conseilla-t-à Morgane de rendre Caladbolg à Uther afin qu’il tue Patschengorn et sauve ainsi Valon de la vengeance du dragon, en échange de la promesse de retrouver son amoureux après sa mort. Voyant que Morgane allait refuser, Elric ajouta que cette mort ne tarderait pas. Alors Morgane accepta ; elle remit Caladbolg au pégase que Ukko envoya se poser dans la cour du château de Melnabone.

Peu après Uther voit dans le ciel au dessus de la mer apparaître le même pégase qui l’a mené vers Valon et qui s’approche puis se pose près de lui. Sur son harnais de fils de soie blanche pend l’épée Galadbolg. Il laisse Uther l’enfourcher et s’envole avec lui au dessus de nuages tandis que la pluie reprend doucement. Le pégase conduit Uther droit vers la tanière de Patschentgorn, une grotte à flanc de coteau donnant sur une clairière de sa forêt. Le dragon s’y est tapi en attendant de guérir de ses blessures du précédent combat. Sa tête, à l’entrée de la grotte, a demi-dissimulée par des ronces et lianes, surveille la clairière. Mais à force de contempler l’averse qui tombe dans la brume de sa clairière, le battement monotone des gouttes l’a assoupi. Des rideaux de pluie dissimulent Uther et couvrent le bruit de ses pas jusqu’au dernier moment. Comme il arrive juste devant le dragon, ce dernier sent enfin son odeur, ouvre un œil, se redresse et au même instant Uther enfonce d’un seul coup d’estoc Caladbolg jusqu’à la garde dans le coeur du monstre.

Dans la grotte derrière le cadavre du dragon, Uther découvre son trésor. Il y prélève deux pierres magnifiques : un rubis et une émeraude. De retour à Valon, il donne Caladbolg à Gorlouis, l’émeraude à Oanna et le rubis à Ygerne. Puis il prend la mer avec une simple barque de pêche, s’enchaîne au banc du rameur et troue la coque d’un coup de hache. Au fond de la mer l’attendait Morgane redevenue sirène qui l’emmena avec elle pour l’éternité.

On dit aussi qu’elle éleva Morfayde, la fille qu’elle eut de lui, sur une côte proche de l’estuaire de la Roglaroon, où les humains qui la craignaient l’appelaient Matrone Morgane, nom qui devint Modron. On dit que Morfayde serait encore aujourd’hui sous ce même nom la protectrice de la ville de Modron. On dit aussi que Morgane emmena Uther jusqu’en Tir Nan Og pour qu’il vive dans l’éternité près des dieux. Certains disent au contraire qu’elle vit avec le fantôme d’Uther dans l’île introuvable d’Avlach’n. Mais que ne dit-on pas, quand il s’agit de légendes 3.

Morgan & Uther
Morgane et Uther – Ecole réaliste, ca. 5000 –
Viris (coll. impériale)

Depuis lors, la mer face à Valonne porte le nom d’Uther Pentwegern.
Gorlouis Blanchetouffe régna sur Valon qu’il ouvrit aux réfugiés fuyant les massacres, l’esclavage, ou la servitude les menaçant dans un Ghinor alors en train de s’effondrer sous les coups des monstres.
Bien des siècles plus tard, l’empereur Arundel fera de Caladbolg l’Epée de Tangut et sertira l’émeraude d’Oanna dans la Couronne impériale, avant que l’empereur Zandoar ne les fasse consacrer comme Attributs essentiels de la monarchie.

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1 — Les villages ciblés par ces raids devaient soit se soumettre et offrir récoltes, richesses et femmes à violer, ou bien combattre ; en cas de défaite leur population était le plus souvent massacrée. Les uiro-berviks épargnaient cependant ceux des enfants qu’ils avaient rendus ainsi orphelins en âge d’être emmenés avec eux. Les plus forts et robustes survivaient ; c’est ce qui s’est passé pour Uther et son ami Gorlouis. 

2 — Gorlouis Blanchetouffe est ainsi surnommé en raison de ses cheveux ayant blanchi au cours de son enlèvement par les raiders berviks. Uther était un des fils du chef du village tandis que Gorlouis était né d’une fille-mère, sans père connu : Blanchetouffe lui tint donc lieu de patronyme.

3 — Dans la pièce « Uther Inframarin », de Martza Bode, créée à Valonne en 4524, Morgane redonne vie à Uther par un baiser afin qu’il combatte dans l’océan Glovodius le Grand Kraken qu’il ne pourra vaincre qu’en retrouvant l’épée Caladbolg qu’il appartient donc aux vivants de lui redonner en la jetant dans la mer.  Le terrible Glovodius est actuellement toujours actif, quoique rarement, dans la Sea of Five Winds. 

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