META HTTP-EQUIV="Content-Type" CONTENT="text/html;CHARSET=iso-8859-1"> Les Elfes : Analyses

Les Elfes de Derenworld - III : Analyses

Alimentation | Art | Chasse (et pêche) | Ethique, Morale et Valeurs | Fécondité | Langue | Mer |
Montures et Familiers | Mort | Mythologies | Sexisme | Signes, Couleurs et Emblèmes | Sommeil | Villes |
Eléments complémentaires | Extraits de textes | Note bibliographique



Eléments Généraux (sauf mention expresse, ces éléments ne concernent que les Quendi). 

Alimentation

La plupart des Quendi sont omnivores mais beaucoup d'entre eux, presque tous les Ariaquendi vivant en forêt, en Etats indépendants, sont quasiment végétariens. Les Aldaquendi mangent occasionnellement de la viande. Les Sindars, et les elfes vivant près des humains ont un régime incluant la viande avec, pour les Sindars, une préférence marquée pour le gibier ou la pêche sauvage.


Art

On dit souvent, que l'art elfe connaît ses plus sublimes expressions dans l'éphémère. Rien d'étonnant à cela car c'est dans la musique que les elfes sont et resteront probablement à jamais des artistes et interprètes incomparables. En ce domaine, les Aldaquendi seraient les plus extraordinaires, mais peu d'autres créatures les ont jamais entendus. Au même rang se place la poésie elfe dont les rares non-elfes qui ont eu la chance de l'entendre et surtout la comprendre disent unaniment qu'elle constitue la plus belle expérience de leur vie. En second lieu, les elfes sont quasi-inégalables en tapisserie, gravure, tissage, l'orfèvrerie, petite sculpture, et de façon générale dans bien des métiers d'artisanat d'art. La grande peinture, la grande sculpture elfe n'atteint cependant pas la puissance interprétative des grands sculpteurs humains. C'est moins affaire de technique que de diversité, on pourrait même dire de nécessité. Les humains, pressés par le temps, savent capter une lumière, un instant, un état, en tirer et exprimer toute a substance, toute l'évocation, ceci au travers d'une ou plusieurs oeuvres. Les elfes ont davantage de temps, moins de contraintes, et l'art naît souvent de la contrainte. Il en va de même en architecture où la diversité des inventions humaines, qui reflète également celle de leurs habitats, et la fragilité des hommes, les a conduit à des réalisations dont la variété et l'ampleur dépasse même l'imagination des Quendi. Reste que ces derniers ont néanmoins figé dans le temps des chefs d'oeuvre comme Armindial ou l'Inner Dere. Qu'il s'agisse de peinture, de sculpture ou d'architecture, les chefs d'oeuvres elfes s'avèrent donc rares, uniques en leur genre, et, en quelque sorte, parfaits jusqu'à l'excès. | La littérature elfe s'oriente essentiellement vers la poésie, l'esthétique, la musique. Le conte elfe est remarquable. Exception faite des Collections Deranes, uniques, continuellement enrichies et dont il n'existe pas d'exemple analogue, la littérature des autres races est cependant d'ampleur et de qualité comparable. Il est d'ailleurs intéressant de constater que les Aldaquendi ne connaissent guère et n'utilisent presque jamais l'écriture. Cela traduit assez bien l'ambiguité des elfes face à la littérature, à la fois trop précise et trop abstraite, trop utilitaire et néanmoins indispensable.


Chasse (et pêche)

Presque tous les elfes font de très bons chasseurs et pêcheurs, mais n'ont aucune notion de la production de masse. Le jeu les intéresse souvent plus que le produit, D'instinct, ils pêchent ou chassent des proies âgées, ils libèrent souvent une femelle jeune, un mâle dans la force de l'âge. Attraper un petit est une honte pour le chasseur elfe.


Ethique, Morale et Valeurs

Bien qu'elle échappe parfois à la compréhension d'autrui, les elfes ont une notion de la moralité extrêmement forte, mais qui n'obéit pas toujours aux mêmes standards et critères que ceux des autres races. Par exemple, les injures y ont moins d'importance et sont moins condamnables que les erreurs car, injurier, au sens grossier du terme, c'est se d'abord déshonorer. En revanche, heurter affectivement ou sentimentalement quelqu'un, surtout un autre elfe, constitue une faute. Manquer à un serment librement consenti est un crime, un péché contre soi-même, car c'est anéantir son propre droit à la liberté puisqu'on ne s'estime plus assez pour pouvoir la donner en serment. Au sein des valeurs elfes, l'esthétique, la philosophie importent autant que les aspects matériels, que, notamment, la richesse matérielle. Le pouvoir sur la beauté, la magie, la logique, les idées et concepts précède et supplante le pouvoir sur les gens, sur l'ordre politique ou religieux, sur la famille, qui lui-même précède et supplante le pouvoir sur les choses, les objets, la nature. Les elfes n'aiment pas la destruction. Ils sont par essence des conservateurs, ou des créateurs, rarement des destructeurs, pour reprendre la vieille classification philosophique Zahire. Les elfes tentent d'abord d'aimer et d'étudier les choses, qu'elles ressortent de la réalité ou de la spéculation, en elles-mêmes, pour elles-mêmes. Puis, dans un second temps, de façonner, d'améliorer les objets et gens, plutôt que de les transformer ou de les détourner. Parfois ils voudront les reproduire, plus souvent s'en inspirer. La curiosité, surtout intellectuelle, est généralement considérée comme une qualité (sauf chez les Aldaquendi), qui excuse beaucoup d'erreurs, notamment de jeunesse. Même si le goût du voyage s'est atténué avec le temps, beaucoup de jeunes Sindars ou Ainëquendi entreprennent encore, dans leurs primes années, de longs parcours afin de visiter le monde. L'accomplissement d'une tâche, d'une quête est respecté, voire admiré, dans la mesure où ses buts et ses fondements soient en harmonie. La plupart des elfes non seulement tolère la peur, mais va jusqu'à la recommander; ils ne s'en moquent pas comme d'autres races, y voyant au contraire un réflexe de survie, de protection d'une vie qu'ils chérissent. Ce que les elfes ne supportent pas, c'est la médiocrité d'âme, de sentiments, bien pire à leurs yeux que la bêtise, l'égoïsme ou la veulerie. Les elfes sont fondamentalement "good" en ce sens qu'ils ont viscéralement le respect de la liberté des gens, et la haine de l'oppression. C'est leur amour de la vie, de la beauté qui les conduit à préserver et protéger les faibles, à les aider à sortir d'états de faiblesse. En outre, les codes plus classiques de certaines valeurs comme l'hospitalité, l'assistance en cas de péril, la courtoisie, l'honneur (surtout vis-à-vis de soi-même), le respect familial forment les grands ciments des sociétés elfes, d'autant plus indestructibles qu'ils sont relativement peu nombreux.. Leur libéralisme se heurte parfois à l'incompréhension des aurtges races en ce sens que, privilégiant toujours les sentiments et l'autonomie de la volonté, ils s'attendent donc, implicitement, à ce qu'autrui adopte une attitude similaire. Par exemple; pour un elfe typique, donner est bien plus beau que vendre, échanger plus intéressant que recevoir de l'argent, rire et chanter plus important que de s'enchaîner à une culture, à un emploi (mot honni par les elfes), rêver ou rechercher plus enrichissant que travailler ou accomplir... D'où quelques problèmes... L'invention humaine qui dégoûte le plus les elfes ? L'esclavage, répondront-ils en choeur, oubliant avec une légèreté d'esprit assez caractérique que les premiers esclaves sont sans doute le fait des Drows, ou des Dragons. Leur suffisance, parfois, fait passer leur agilité intellectuelle pour un confort paresseux, reproche qui n'est pas toujours infondé, moin s'en faut. Mais c'est qu'ils ont le temps pour eux: on oubliera, mourra, et les elfes seront toujours là. Affranchies de la maladie, presque de la mort, les sociétés elfes n'ont pas eu à se doter des codes que les sociétés humaines, de nains ou ou de hobbits ont dû inventer faire face à ces fléaux. Certes, la guerre est un fléau, mais non une calamité parce qu'elle ne détruit pas une société suffisamment souple pour l'absorber; elle est en revanche, et c'est plus grave, un péché contre la vie et doit être en ce sens seulement par dessus tout être évitée. Ce raisonnement, typiquement Aldaquendi, n'est pas partagé par les Sindars Derans qui mettent souvent l'honneur, le sens de la vie au dessus de la vie elle-même. Ceci explique l'absence relative de grégarité chez les elfes, dans la mesure où le recours à des secours communs contre les fléaux naturels ou extérieurs ne constitue pas un souci primordial des sociétés elfiques. D'où aussi la relative rareté de centres sociaux, de peuplements urbains, l'inexistence de villes au sens qu'y donnent les autres races: la ville n'a pas pour les elfes l'utilité d'un lieu de défense, ou de commerce, mais constitue plutôt un ferment d'opportunités à découvrir ou délaisser selon l'humeur.


Fécondité

C'est la principale tare des elfes. La gestation d'un enfant elfe est de trois ans. Mais, et c'est là le plus important, une femme elfe n'est à nouveau fécondable que très longtemps après la naissance, au moins dix ans. Et, d'une manière générale, une femme elfe n'est qu'exceptionnellement à même d'engendrer plus de cinq enfants. L'énorme majorité des femmes elfes engendrera au cours de sa vie entre une et quatre fois. C'est pourquoi presque tous les demi-elfes naissent de père elfe et de mère humaine et non l'inverse.


Langue

le Bas-Sindarin (généralement appelé Sindarin) devint le langage unificateur des langues elfes, en lieu et place du Sylvarin (langue des Ainëquendi) qui prédominait jusqu'en -400 environ. Le Bas-Sindarin résulte d'un compromis linguistique entre le Haut-Sindarin, d'origine exclusivement Sindar, et de certaines racines Sylvarines. La prééminence du Bas-Sindarin fut à l'époque regardée comme un moyen de différencier les elfes de la lumière des Drows. On note l'existence de langues Haut-Sindarin et Quenya, parlées à Dere, de divers dialectes issus du Sylvarin. Certains Aldaquendi ne reconnaissent pas le Bas-Sindarin, qui n'est pas non plus parlé par les Drows ni par les Sea-Elves, ceux-ci possédant leurs propres langues.


Mer

Depuis le départ des Falinorë, on dit que la mer chérit les elfes et non l'inverse. Et de fait, en apparence, les elfes ne s'aventurent plus guère sur l'océan, alors que de toutes les races, ils paraissent les mieux à même d'y naviguer. Mais il faut nuancer cette apparence. Tout d'abord, la mer est l'affaire des Eidhelwings, elfes certes particuliers, mais elfes incontestablement. Ensuite, nombre d'elfes Tangutian et Avrossians sont restés marin dans l'âme, et même si leurs navires n'ont ni l'ampleur ni la splendeur des vaisseaux Falinorë, il tiennent sans nul doute une part de leur héritage. D'autre part, quelques elfes ont émigré dans des îles (notamment au sud du continent), certes à l'origine dans des vaisseaux de fortune. Néanmoins, ils ont depuis lors maîtrisé la navigation, voire développé des techniques nouvelles de construction et de pilotage, et il semblerait d'ailleurs qu'ils aient été par le passé visités et aidés à plus d'une reprise par des Falinorë qui continueraient donc de courir les mers. Enfin, les Caleidhels et plus encore les Ariaquendi qui ont immigré en Lowenland ont fait d'Uviell le grand port de leur pays, la Porte de l'Océan. Ces Lowenlanders, de concert avec les humains et les demi-elfes, ont construit parmi les plus beaux, les plus rapides et les plus résistants des navires nés sur Derenworld depuis le départ des Falinorë. Ce sont eux, aujourd'hui, qui incarnent en premier les elfes marins, les explorateurs, les Quendi de la mer. Et l'on sait que les Falinorë, en guise d'hommage et en gage d'amitié, on donné aux Uviellans le dernier de leurs navires.


Montures et Familiers

Les elfes ont de tout temps fait d'excellents cavaliers. C'est sans doute à eux que l'on doit la mise en pratique de l'idée originelle de l'équitation. Monter, c'est communier avec un animal, et pas seulement un cheval mais aussi un dauphin, un pégase et pourquoi pas un dragon. Voilà pourquoi les cavaliers elfes entretiennent avec leurs montures, et avec cette activité en général, une relation qui relève du mysticisme. C'est le sens affectif qu'ils ont donné à leur vie, ou à cette portion de temps de leur vie. Leur ôter cet animal, c'est souvent ouvrir la porte à une véritable dépression, phénomène qui n'est pas seulement propre aux cavaliers mais aussi à la relation que tout elfe peut entretenir avec un animal, notamment les chats mais aussi les cooshees, moon dogs, voire pseudo-dragons. Les elfes ont en effet un goût prononcé pour les animaux de compagnie, et développent avec eux des relations particulièrement étroites, notamment les Aldaquendi.


Mort

Sur Derenworld, au contraire de certains mondes, les elfes peuvent être ressuscités. Les Sindars et eux seuls peuvent mourir s'ils le désirent. Parfois, plus rarement, s'ils ne le désirent pas. Les Ainëquendi meurent sauf si une tâche importante requiert leur présence. Les demi-elfes, eux, sont mortels. La vie d'un elfe s'étend entre 2500 à 5000 ans pour un Ainëquendi, entre 300 et 1000 ans pour un demi-elfe. Les Aldaquendi sont mortels et vivent rarement plus de 3000 ans. Il semble que ce soit le résultat d'une malédiction des Dragons à laquelle aient échappé les Ariaquendi.


Mythologies

Il existe trois panthéons elfes révéré sur Derenworld. Leur étude complète dépasserait largement le carde des présentes. Aussi nous bornerons nous à des indications générales.
Le plus connu et le plus commun est le Panthéon que dirige et représente Corellon Larethian. C'est celui des Aldaquendi, et des Ariaquendi de Vynarëa et d'Ariandor. On le retrouve également en Lowenland.
Frey, et Frey seulement, est le Dieu des Ariaquendi vivant en relation avec les hommes, ou des Ariaquendi solitaires. Il est également le dieu de beaucoup de demi-elfes et de nombre de Caleidhels de Lowenland.
Manwë dirige le panthéon Sindar, dit aussi Panthéon des Valar. Ce panthéon est révéré exclusivement à Dere à l'exception de quelques rares lieux en Lowenland. Toutefois, ce qui est plus étonnant, on a établi que les Falinorë révéraient également ce même panthéon et non, comme les autres Ariaquendi, Frey ou Corellon.
Le mythe fondateur des elfes diverge donc selon qu'on est Sindar ou Ainëquendi. Cependant, il faut savoir que la mythologie Ainëquendi admet la possibilité d'une préexistence du Panthéon Valar, de même que le culte Valar considère que Frey et Corellon sont des Dieux issus du Panthéon Valar. Les trois panthéons s'interpénètrent donc et coexistent sans problème, dans un esprit de très grande tolérance. Néanmoins, si les rites de Frey et Corellon s'avèrent relativement proches l'un de l'autre, le rites Valar en est assez différent, beaucoup moins structuré en clergé, et nettement plus individualiste (exactement au contraire de ce qui différencie les elfes Sindars...).
Enfin on notera que certains Dieux humains, notamment Straasha, Silvanus ou Hermès, sont appréciés et suivis par certains elfes.


Sexisme

La société elfe sur Derenworld est totalement exempte de sexisme. La répartition des tâches, quelles qu'elles soient, est toujours envisagée avec une totale équité. Il n'est pas rare, pour les elfes, de considérer l'élément féminin comme intrinsèquement supérieur à l'élément masculin sur un très grand nombre d'aspects aussi bien matériels qu'intellectuels de la vie quotidienne. Si les armes sont plus rarement portées par les femmes elfes, ce n'est que dans le souci de préserver la fécondité très mince de la race.


Signes, Couleurs et Emblèmes

Les couleurs elfiques sont, traditionnellement, le vert, le blanc, et le bleu. Le triangle équilatéral orienté vers le haut est le symbole des Ariaquendi, et d'ailleurs de tous les Quendi jusqu'à l'apparition des Sindars qui, pour marquer leur identité, employèrent le losange, ajoutant un triangle au premier. Cela donna lieu à une petite quoique déplaisante confusion, car le losange était et est toujours l'emblème d'une puissante maison Drow ! Néanmoins, avec l'apparition du nom "Derenworld", le losange s'est imposé comme marque non seulement de Dere, mais même de tout le continent. Aux couleurs précitées, les Sindars ont ajouté l'or, et parfois, rarement, le rouge. Mais, la plupart du temps, vert et argent sont à l'honneur. Les symboles Ainëquendi emploient aussi l'arbre, le pégase, le cerf, la licorne, le lys. Les Sindars apprécient la fleur ou la feuille (Trèfle, Rose Lowenlander, également Lys Paërmian...). Les emblèmes elfes utilisent souvent des divisions en biais, en pente / ou \. L'étoile est un symbole originellement elfe, mais depuis longtemps aussi employé pour désigner la magie, voire d'autres significations hétéroclites.

   

Sommeil

Sur Derenworld, les elfes entrent en une rêverie proche du sommeil en ce sens qu'ils dorment exclusivement en sommeil paradoxal, jamais en sommeil profond, et qu'ils se souviennent de leur rêves. Cependant, même s'ils l'ont toujours très léger, le sommeil des elfes les prive de leur conscience. Ils en ont d'autre part besoin, moins fréquemment et moins longtemps que les humains, la privation de sommeil entraînant néanmoins à longue échéance les mêmes effets.


Villes

Il est très rare que les elfes construisent intégralement des villes au sens humain du terme. L'habitat elfe classique se passe aisément de murs, de délimitations à l'espace. Les boutiques n'y ont guère place. Les elfes, souvent, préféreront collaborer à l'édification des villes humaines, notamment en Tangut, Confédération et Avros. Cependant, plusieurs fois dans le passé, les Ariaquendi ont été amenés à édifier des cités, voire des souterrains, dans un but défensif. La plus connue de ces villes est sans doute Ariacandre. Dere n'est pas une ville au sens classique du terme, mais un mélange entre une architecture orientée exclusivement vers l'esthétique, et un habitat naturel. C'est aussi le cas de nombre de villes elfes, où prédomine un souci d'alliance harmonieuse entre la nature et la construction (Vynar, Rianthrond, Kisharsea...) . En revanche, Mythan Dere, la cité secrète, ressemble à l'archétype de la ville haute des montagnes telle que des Elfes-Gris les ont construit dans plusieurs mondes. Toutefois, elle est si secrète qu'aucun homme ne s'est jamais vanté d'y être entré. La plupart des Hauts-Elfes préfèrent vivre dans des habitats de bois. Ils viennent et repartent occasionnellement dans leurs cités sous les feuillages. Ce sont les fameuses villes-arbres, dont Armindial, au coeur de Vynarëa, ou Mar-Hyarmëgil, la grande ville des elfes de la forêt de Baër, sont parmi les plus célèbres représentantes. Les Aldaquendi se réunissent parfois dans des clairières, pour des célébrations. Mais le concept de ville, de lieu permanent de regroupement, leur est étranger, et abscons.


Eléments complémentaires

Quelques elfes contemporains célèbres:

  • Carinlad, Haut-Roi de Dere
  • Caranwë, l'Enchanteur de Dere,
  • Celebengrin, le Sorcier de Dere,
  • Thalwen, la Mémoire de Dere
  • Peren d'Ariacandre, l'Elfe-Secret, Grand Maître d'Ariacandre
  • Gwaïgill Elengal Evlini, Grand-Maître d'Evlin
  • Ainaril, Roi d'Ariandorë
  • Dal-Midrandil, Roi deVynarëa, Protecteur d'Evlinorë
  • Alphanëa, Haute Duchesse de Danth, Reine des Dantheidhels
  • Mëol, Duc de Baër, Gardien des Forêts de Lowenland
  • Fingaër, Prince Errant des Elfes de Tangut
  • Feathor, Elu des Aldaquendi de Tangut

    Ces derniers temps, les elfes ont montré qu'ils pouvaient se joindre avec de grands succès à des expéditions d'aventurieurs où leurs talents égalaient voire surpassaient ceux des autres races. Parmi les plus récents de ceux-ci, on citera notamment:

  • Fenëa Fang de Tol Runae
  • Nilonim de la Clef
  • Rylwë Maître de la Roen's Tower
  • Melkria Comtesse de Keshamar

  • Quelques haut lieux elfiques:

  • Vynarëa : la forêt vivante des Evlinorë, les elfes libres, au centre de laquelle vit Armindial, le palais fabuleux du roi Dal-Midril.
  • Evlin : la forêt perdue où gisent les artifacts (tels Echorost, Gardolen, et où revivent les miracles, centre de l'Ordre d'Evlin.
  • Ariandorë : la forêt sombre et protectrice des Arianorë, les Elfes-Mages du Grand Coeur.
  • Dere : la ville des chef- d'oeuvres architecturaux, le Centre du Monde, le pays des Elfes-Gris.
  • Mythan-Derëa : la ville secrète des Hauts-Elfes, les Derans des montagnes, le Refuge Sacré.
  • Tauren-Lau, Tauren-Baër: les lieux des elfes Lowenlanders, les amis des arbres, les Exilés, où se cache le Grand Père des Ents.
  • Doln-Uviell: la partie cachée de la cité d'Uviell en Lowenland où se trouverait le dernier vaisseau Falassiander de Derenworld.


    Pays traditionnellement intolérants envers les elfe
    s: Vizan, Bervikelt, Great Anarchy, Okhpuhr, Lich-Kingdoms.

    Pays traditionnellement amis des elfes: Wejlar, Arkandahr, ex-Confédération, Eriendel, Zevjapuhr, Avros.

    Pays elfes ou "quasi-elfes" indépendants: Dere, Lowenland, Ariandor, Vynarëa.


    Extraits de textes

    1) Extrait de la Correspondance Miafron Mercateor, Marchand et Explorateur, publiée à Zevjapuhr

    La plupart des elfes de Derenworld sont assez sociables, notamment envers les humains. Leur méfiance à l'encontre des hommes ne provient guère d'un quelconque "racisme" mais bien plutôt d'une certaine tristesse envers un mode de vie qu'il n'ont pas su ou pu assez bien orienter. Sur ce point les vues des High et Grey sont finalement assez proches. Ce qui diffère, outre leurs talents et apparences propres, tient en la politique qui en est la conséquence. Les Derans tiennent à rester dans le concert des nations. Les High ont depuis longtemps abandonné toute prétention à ce sujet. Les Derans continuent plus ou moins secrètement à croire en l'universalité de leurs conceptions, les High admettent que leurs moeurs sont essentiellement elfiques.

     

    2) Extrait du Cours Commercial Ière Année - Enseignement d'Histoire Antique Générale -Université d'Ilnaëmb Les Ariaquendi, probablement au départ les plus nombreux, se sont initialement répandus dans les plaines et les forêts peu profondes. Mais, avec l'arrivée des humains et des autres races, une partie des Aldaquendi s'enfonça de plus en plus profondément dans les forêts, développement un mode de vie extrêmement xénophobe, et devinrent les Sylvans. Ces derniers ne reconnaissent pas le concept de nation: le monde se résume à leurs forêts, et la seule chose qu'ils souhaitent du reste du monde est qu'il ne vienne pas les déranger.

    Les Ariaquendi, dès leur éveil, constituèrent des groupes plus structurés. Il y en eut principalement trois: Ariandor, Evlin, et Falassiand. Ce furent les premiers faiseurs de merveilles. Leur travaux et talents rivalmisaient avec ceux des Dieux. Mais la plupart de ces chefs-d'oeuvre ont maintenant disparu. Ceux des Falassianders parce que ces elfes étaient amoureux de la mer, et que, lorsqu'ils quittèrent Derenworld, l'essentiel de leur oeuvre partit avec eux. Ceux des Evlinorë parce que leur royaume fut le premier Etat de Derenworld à connaître une destruction quasi-complète lors des Guerres des Dragons. Mais ces elfes marquèrent profondément de leur empreinte l'histoire du continent. Ce furent cependant les Arianorë, les plus curieux, les plus inventifs, qui initièrent les autres elfes à la domestication de la Magie, et qui inventèrent l'artisanat. Ce furent les Falinorë qui donnèrent aux hommes le goût d'explorer l'océan ainsi que l'idée de la démocratie et les concepts des libertés. Et ce furent les Evlinorë qui inventèrent les premiers instruments de musique.

    Les Falassianders partageaient avec les autres elfes la volonté d'enseigner aux hommes. Plus sociaux, plus émotifs, plus rêveurs aussi que les Evlinorë, ils ne supportèrent pas la vue de l'émergence du mal, incarné par les humanoïdes, les drows, et certains hommes. La méfiance des Naïgakis à leur égard les choqua beaucoup, ainsi que le matérialisme des Thûzz. Aussi commencèrent-ils à fuir, fuir encore, vers l'est. Ils passèrent en Tangut, en Avros, et finalement quittèrent le continent pour toujours. De rares Falassianders se fondirent dans les petits fiefs elfes de Tangut ou de Farxel, et quelques-uns rejoignirent plus tard le Lowenland. Mais la vaste majorité des Elfes Falassiand avait quitté Derenworld, pressentant l'ère des horreurs. On pense que les Elfes des Eaux sont d'origine Falassiander. Les Elfes d'Evlin, eux, subirent de plein fouet l'irruption (ou le réveil) du maléfique sur Derenworld. L'invasion des Dragons détruisit leur royaume. Les survivants se réfugièrent en Vynarëa où, avec l'aide de leurs frères de Vynarëa et de quelques Falassianders venu combattre à leurs côtés, ils parvinrent à repousser l'invasion. Les survivants participèrent à la fondation du Royaume de Vynarëa, et les Falassianders les aidèrent à construire le Palais d'Armindial. Cependant, les Evlinorë n'étaient plus assez nombreux pour reformer un Royaume. Ils se divisèrent en deux groupes: la majorité resta en Vynarë, le reste choisit d'aller habiter de nouvelles terres, encore vierge, et d'y jeter les bases d'un nouveau pays elfique avec des elfes de toutes branches. C'est ainsi que le centre de Derenworld commença d'être peuplé, et qu'ils rencontrèrent les premiers humains.

    Les High Elves tentèrent au début d'aider les autres races ou du moins d'entretenir de bonnes relations avec eux. Mais, pour la plupart, ils furent petit à petit absorbés par les Etats qu'elles formèrent. Certains royaumes elfes cependant surent réagir à temps et préserver leur indépendance en tant que nation, notamment Ariandor et Vynarëa. D'autres s'associèrent aux nations humaines, par exemple Danth en Wejlar ou Paër en Confédération. Mais la plupart de ces Etats elfes disparurent en tant que tels.

    3) Extrait de "Bréviaire pour mes petits-enfants" par Yoquim Galvaneda, Docteur-Philosophe au Haut-Collège d'Orfajaz

    Entre les elfes et les hommes, ce fut une histoire d'amour. Même s'il y eut des haines, des ruptures, des guerres, des réconciliations.
    Les idylles dominent; parmi les plus célèbres: Dere et Wejlar, Ariandor et Ariacandre, Falassiand et Tangut puis Avros, Vynarë et Wejlar puis Evriand, et bien sûr, le Lowenland. Les elfes se sont souvent sentis quelque peu responsables des humains, émerveillés de leur énergie, stupéfiés de leur brève existence, qu'il considèrent avec une certaine tendresse comme des enfants brouillons et bouillonnants. Les humains, avides d'apprendre, eurent et ont toujours de la matière avec leurs aînés elfiques. Mais comme dans beaucoup d'histoires d'amour, à la longue, il y en a un qui finit par prendre le dessus. Et aujourd'hui beaucoup d'elfes, de peur de se trouver littéralement assimilés aux humains tellement plus nombreux et prolifiques, se réfugient dans une attitude de distance grandissante.
    Il y eut bien des vicissitudes, aussi. Dere, impérialiste, sans doute trop fière, accepta mal le pouvoir des hommes et refusa longtemps d'en tenir compte. ayant bâti un le premier Etat véritablement structuré, les Derans ne voulaient pas s'avouer qu'ils n'avaient pas du tout envie que les humains s'inspirent de leur exemple politique sans l'accompagner de leur éthique. Alors, sauf envers le gentil Wejlar, vint l'époque des conflits, des guerres, des pillages, occasionnant nombre de jalousies, envies, humiliations, autant de terreaux pour des manipulateurs malintentionnés. Ironie: après un long déclin, Dere finit par générer sa copie conforme chez les humains: l'Empire
    .


    Note bibliographique : On pourra lire avec profit le "Complete Book of Elves", compilation par divers Sages et Mages de la Terre, d'Ansalon, Toril, Athas, Zakhara et Oerth, et notamment les Chapitres 3,4,5 et 8. En revanche, on évitera les chapitres 1,6 et 7, totalement incongrus ou fantaisistes, et on ne prendra qu'avec précaution connaissance des chapitres 2 9 et 10 qui contiennent nombre d'inexactitudes.
    Sur les Drows, la même équipe a établi un ouvrage particulièrement exhaustif, "Drow of the Underdark", auquel on peut souvent se référer en n'oubliant pas que les Drows de Derenworld possèdent leurs spécificités, savoir un matriarcat bien moins prononcé qu'ailleurs, et un culte de Lolth bien moins serein et omnipotent qu'on ne l'indique.
    Sur Derenworld, la principale source de mémoire des elfes est incontestablement la Deran Library. Riche de plusieurs millions de volumes, documents, enluminures et manuscrits, elle constitue un trésor dont l'exploration exhaustive est inenvisageable même en comptant le temps à la façon d'un elfe. La seconde source est orale, et réside généralement dans les chants et poèmes et légendes elfes qui se racontent généralement au cours des festivités les réunissant. Enfin, les meilleures études sur les elfes accessibles en langue humaine sont conservées à Ariacandre, Avros, Löwe-Rohan, et Zevjapuhr. Il existe d'ailleurs une chaire d'Elvologie à l'Arcaneum de Zevjapuhr.


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