Il s’agit ici de plusieurs PJ et PNJ de haut niveau, généralement des (ex-) aventuriers, encore en activité (c’est à dire : vivants) et dont les exploits ont fait la renommée. Cet article est une reprise intégrale de celui de l’ancien site statique.
Comme beaucoup de grands mages, il s’agit apparemmment d’un être timide et effacé qu’on dit caractériel, voire dépressif. De petit taille, presque chétif, chauve, il subit assez mal sa fameuse malédiction qui l’empêche de vieillir depuis déjà quelques siècles. Même s’il demeure bien moins mystérieux et dissimulé que nombre de ses confrères, Qwim est rarement joignable et n’intervient presque jamais dans les affaires de Bakor ou même de Derenworld. On ne sait si c’est son tempérament ou quelque recherche qui le tient ainsi à l’écart. Doué d’une intelligence exceptionnelle, Qwim est réputé pour être intrinsèquement le plus génial des humains de ce monde; mais on ne sait pas trop ce qu’il fait de son génie. Cependant il reste sans doute le plus puissant des Mages de ce monde avec Peren d’Ariacandre.
Troisième incarnation de Roen, ce voyageur perpétuel ne visite que rarement Derenworld. C’est l’archétype de l’aventurier et de l’explorateur. Une curiosité inextinguible l’a mené dans tous les coins de plusieurs univers. D’un commerce très agréable, pragmatique et pourtant enthousiaste, mêlant le cynisme d’un homme d’expérience à des accès d’étonnante juvénilité: tout cela en fait une personalité inclassable, aussi aimée par certains que haïe par d’autres. Ce provocateur reste surtout un libéral qui entend demeurer un homme libre. Ou faudrait-il dire une femme ?
Le principal mystère de Roen concerne en effet ses incarnations. Même si plusieurs explications ont été données à ce sujet, aucune histoire de Roen (autre que son auto-hagiographie) n’a jamais été rédigée et pourtant ce n’est pas les Bardes qui ont fait défaut d’en manifester le désir. Alors, qui est Roen le (la) Troisième ? Avatar de lui-même, clone, héritier ou… imposteur ?
Existe-t-il encore ? Cet elfe a vécu plus de cinq mille ans. Ce n’est ni un génie comme Qwim, ni un explorateur comme Roen, mais plutôt ce qu’on pourrait appeler non sans quelque irrévérence un super-rat de bibliothèque. Peren ne sort pour ainsi dire jamais du Hall d’Ariacandre ni même de son laboratoire. On en viendrait pour un peu à penser qu’il s’agit d’un Drow tant il voit rarement la lumière du jour. Prudence ou paranoïa, ce trait de caractère sauva en tout cas la vie de Peren quand tous les autres fondateurs du Hall d’Ariacandre périrent au cours des guerres de Horsnt ou pendant les conflits de la Great Evil Coalition ou surtout face aux tragédies de la All Wizards War. Depuis, il dirige seul, en déléguant beaucoup, le Hall, et force est de constater qu’il en a fait la première école de magie du monde. On ne connaît aucune apparition de lui en public depuis plus d’un siècle. Ni guerre, ni perspective d’aventure extraordinaire, ni cérémonies honorifiques ne le déterrent. Peren invente, confectionne et recherche des magies surpuissantes affirme-t-on en Ariacandre. Ailleurs, certains n’hésitent pas à le dire gâteux et soupçonnent le Hall de dissimuler cet état: mauvaises langues, évidemment. Néanmoins, peu de personnes peuvent se targuer d’avoir jamais rencontré ce mage mystérieux et cloîtré au point qu’on ne sait pas à quoi il ressemble physiquement; mais il est vrai qu’il passe peut-être son temps à des enchantements dont nul n’a l’idée et que pour un elfe, surtout lui, le temps ne signifie pas exactement la même chose.
Une gueule de monstre, un physique de brute épaisse, un visage d’une grande laideur. Oui. Mais des manières parfaites, une science du combat exceptionnelle, une vaillance à toute épreuve. Helmut von Rozen est l’un des Héros de Thor. Son palmarès d’aventurier est inouï. Son plus haut fait d’armes est sans doute la libération de la Cité Thûzz de Fenkerzad des griffes de Yog-Sothoth à moins que ce ne soit son face à face avec Gruumsh lui-même. Ce grand spécialistes des aventures souterraines, des joutes et des nains vit dans son Farxel natal, adulé par la population, au milieu d’une impressionnante collection d’armes. Il ne prend aucun intérêt dans les affaires politiques du monde, à l’exception de ce qui relève de l’Ordre des Ritters.
L’ambition faite femme elfe. D’une carrière d’aventurière elle a tiré la volonté de s’imposer en tant que noble dans l’une des contrées les moins disposées à cet égard: l’Empire Naëmbolt. Au contraire d’un Helmut von Rozen, elle manifeste un grand intérêt pour la chose politique et, alors duchesse de Lainz-Keshamar, fut même nommée ambassadeur auprès du Haut Royaume de Dere, où elle commença la démontration de ses remarquables dons pour la diplomatie. Mais elle n’a jamais quitté sa carrière d’aventurière, notamment au sein de la Hawk Society, jalonnée de nombreuses expéditions où le succès ne fut pas toujours au rendez-vous. Au cours d’une vie où elle rencontra des personnages de légendes et lia d’utiles amitiés avec, par exemple, Caranwë ou feu l’Arch-Mage Kennan, Melkria a souvent montré d’exceptionnelles capacités à survivre. Parmi ses exploits, avec ou sans la Hawk Society, il faut noter le bannisssement de Grolantor, la destruction d’un temple de Nyarlathotep, le célèbre affrontement des 666 démons de la Main d’Arioch, la destruction de Geryon aux Enfers . . Melkria a alors acquis un statut de célébrité quasi-mondiale par sa détermination et son obstination à vaincre les hordes du Chaos. Cependant son triomphe fut sans doute, la destruction des Lich-kings et de leurs royaumes ce qui l’amena à devenir d’abord Grande Duchesse d’Evriand puis reine du R.C.E (Royaume Confédéré d’Evriand qu’elle instaura en lui réunissant le Beraïc et l’Ithylian. Elle réussit également avec son allié Wejlan à libérer Ganarbe de la domination des hordes de la Great Anarchy qui durait depuis plus de quatre siècles, réalisant ainsi l’objectif séculaire des Ordres de Highfrost et Kardenland. Ces derniers hauts faits lui valent une popularité dans le quart nord ouest de Derenworld sans équivalent actuel et qu’on ne peut historiquement comparer qu’à des figures comme Wengoll ou Nirag-le-Grand.
Heroïne de Straasha , elle fut aussi la femme du célèbre Mage Whitehorn Baelgen pour une liaison dont le cours ne fut ni long, ni paisible. Elle réside actuellement à Evriand City, capitale de ses Etats.
Il débuta comme henchman, puis compagnon des aventuriers des Forts de Kelnore qui allaient plus tard former la Hawk Society. Jorian Fontenay prend son indépendance lors du conflit entre cette compagnie et celle de la Blue Rose et mène dès lors une carrière d’aventurier solitaire, de défenseur des petites choses, des petites causes, des faibles. C’est beaucoup plus tardivement qu’il retourne à l’aventure qui le mène chez des Cloud Giants et de là jusqu’en Tarterus. Dans une autre expédition, il ramènera aux Dieux la relique du Midas Orb. Ensuite, allié à une douzaine d’aventuriers, principalement des nains, il tiendra en échec plus de mille trolls, géants et autres démons pendant la Main d’Arioch. Il mène ensuite plusieurs campagnes contre les Drows avant de fixer sa résidence dans un modeste appartement près du Lazaret d’Ilnaëmb. Au dernières nouvelles, il mène des raids contre les influences Lich-King en Sablern (Empire). Il a été plusieurs fois pressenti pour rejoindre les Paladins d’Empire ce qu’il refuse avec obstination. Etant par ailleurs d’une stupéfiante beauté, on peut penser que ce gaillard blond parfaitement proportionné a dû repousser plus d’assault féminins que de d’attaques de monstres
Cet ex-général de la VIe Légion est le dernier survivant des Trois Paladins: Havre Penter, Zareth « l’Enfant-trouvé », et donc Alistair Curvenol. Ces trois jeunes paladins furent initialement envoyés faire leurs preuves dans les marches de l’Empire. Mais bientôt, ils décidèrent d’agir par eux-mêmes tant il y avait de travail à faire et se mirent en congé d’Ilnaêmb. Après une tumultueuse carrière d’aventuriers en Eriendel et Arkandahr où ils affontèrent des légions de gnolls, de trolls et de créatures des marais, ces trois jeunes gens, chacun exceptionnellement talentueux, revinrent auréolés de gloire. Alors, Zareth réintégra l’Ordre de l’Empire dont il devint le Grand Maître, Curvenol se voua à une carrière militaire et Havre continua sur les chemins de l’aventure.
Alistair Curvenol est sans doute le moins doué des Trois, il a bien assez de modestie pour l’admettre. Il mena une bonne carrière de général sans renouveler les exploits de sa jeunesse. Cependant, sa participation à la Blue Rose Company l’a amené à reprendre l’aventure à titre exceptionnel, en compagnie d’Havre Penter et le duo ainsi reformé (Zareth, l’aîné, venait de mourir peu auparavant) a éxécuté quelques impressionnants faits d’armes. Lorsque le service de l’Empire ne l’entraîne pas ailleurs, il réside à Blumwald.
Lord Curvenol tire son charisme de sa douceur, de ses gestes, de sa voix: physiquement, il est assez petit et les cheveux châtains qui pendent de chaque côté de sa tête ne lui donnent pas grande allure. Mais il suffit de son regard vert pour lire la détermination, le calme et la bonté d’un homme et d’un soldat dédaigneux des fanfreluches.
C’est l’un des directeurs les plus novateurs qu’ait connu cette école qu’il a recentrée sur la neutralité avant de l’ouvrir sur le monde bien davantage qu’elle n’en avait coutume. L’école d’Emer, honnie par les elfes depuis son origine fondée sur le vol de la Magie, a ainsi tenté de montrer que sa passion résidait dans la Magie elle-même, la transmutation en particulier, et non tel ou tel parti que peuvent prendre ses grandes rivales de Sudel et de Xionne . Torc-Madac lui même n’a pas hésité à payer de ssa personne en affrontant assez récemment le terrible Keraptis dans un combat aussi singulier qu’imprévu où le Maître d’Emer eut le dessus et obligea son adversaire à se retirer. Mais ce regain de réputation a plus profité à la personne de Torc-Madac qu’à son Ecole. Individu austère, presque toujours vêtu de rouge sombre, portant une barbe noire impeccablement taillée, ce grand Mage paraît perpétuellement pris de sombres pensées tout en jaugeant son interlocuteur comme un examinateur un étudiant. Voyage souvent sur Derenworld, réside à Emer (Vizan).
On ignore ce qui maintient en existence plutôt qu’en vie l’abominable Loki Hellson. Car c’est bien d’un Héritier d’Hornst qu’il s’agit, le dernier subsistant « officiellement » avec Keraptis auquel il voue d’ailleurs une haine nullement cordiale. La folie et l’horreur forment l’essentiel de l’univers de cette créature plus assoiffée de sang qu’un vampire et dont on voudrait ne pas savoir qu’elle fut humaine. Fort heureusement, Hellson confine l’horreur à son île maudite, inaccessible dans la vallée d’Arlve. Mais on lui connaît d’étranges artifacts menant dans nombre d’endroits et dont il est murmuré que certains altèrent même le temps. On sait également que Hellson, qui se fait souvent appeller par coquetterie « X the Unknown », sort de temps à autre de sa citadelle, parfois pour l’Underworld, parfois pour ce monde ou pour d’autres. Aussi, lorsqu’un mage vêtu et encapuchonné de noir refuse de donner une autre identité que « X », ne le provoquez pas, on ne sait jamais.
Réside en Vynar, Vallée d’Arlve dont il ne sort presque jamais. On dit de lui qu’il est le plus vieil elfe vivant de Derenworld, il est le plus laid. On peut nuancer mais c’est vrai qu’il ne paye pas de mine, qu’il ne cherche à connaître personne hors les Vynarëans, qu’il est désagréable, agressif, voire teigneux, et rarement de bonne humeur. Sauf l’intelligence où seul Qwim peut prétendre rivaliser avec lui, à tous points de vue Elengal est un elfe atypique. Mais il n’est pas donné à tout le monde d’avoir vaincu voici trois millénaires l’OverWyrm des Dragons de Derenworld. Et, quand un visage a été brûlé par le feu et l’acide à une douzaine de reprises, même avec les meilleures régénérations, il reste quelques traces puisqu’on ne peut pas émettre de Wish sur des événements ayant modifié la courbe de l’Histoire du monde. Enfin, il est peut-être permis de renoncer à devoir se montrer aimable lorsqu’on est l’un des deux ou trois cent rescapés d’une forêt primordiale elfique où vivaient des milliers de sa race. Il est rare qu’un elfe haïsse durablement; or Gwaigill Elengal hait, depuis des dizaines de siècles, en vrac: les dragons, les orcs, les drows, les magiciens humains, l’argent, les araignées, les minotaures (ceci est un petit début de liste). Il a passé des siècles à les affronter, et des siècles à refaire les artifacts d’Evlin dont il est le Gardien, et des siècles à en établir de nouveaux en Vynar, et toujours des siècles à former de nouveaux Mages elfes en Evlin, Vynar et ailleurs et encore des siècles à être convaincu que les humains pouvaient eux aussi aimer les valeurs qu’il défend comme la mémoire d’Evlin et ce qui reste de son incomparable splendeur. Gwaigill est, à lui seul, le souvenir d’un royaume; il est peut-être ce royaume lui-même.
Ce pur archétype de la beauté elfe est le plus ancien grand sorcier de ce monde encore vivant à l’exception de Gwaigill. Il a vu la fondation de Dere et, en compagnie des premiers Derans, il a combattu et vaincu les hordes des Anciens Dragons voici plusieurs millénaires. Il s’est ensuite voué à l’étude, à la recherche et à l’art d’enchanter les objets et avec les objets tout en reprenant, après la démission de Celebengrin, la Maîtrise de l’Ecole de Dere. Cousin de trois Haut Rois de Dere et oncle de l’actuel, c’est un elfe d’une très grande noblesse à tous points du vue. Contrairement à beaucoup de Sindars, il s’est toujours montré fort humanophile, intervenant même en secret dans des affaires où les intérêts elfes n’étaient nullement en jeu. Sa politesse et sa délicatesse font qu’on a peine à croire qu’il fut un redoutable combattant, d’abord « DragonSlayer Mage », puis vainqueur d’Hornst et enfin Grand Défenseur pendant la All Wizards War. Les Hauts Faits de Caranwë sont connus, récités et chantés par tous les bardes elfes de Derenworld et l’un des traits les plus caractéristiques du personnage est qu’il semble réellement non point ne pas s’en soucier mais bien ne pas le savoir en toute bonne foi. Cependant, Caranwë est probablement le seul Mage dont on puisse dire qu’il connaît pratiquement tout le monde, au-delà d’un certain niveau non d’expérience mais de célébrité. Réside à Dere.
C’était lui le jeune Mage, le meilleur élève de Caranwë. Véritable surdoué de la magie, aucun sort, aucun objet, aucun alignement n’avait de secret pour lui. Il pouvait tout transformer à son usage. Il inventait des sorts uniques, connus de lui seul, pour unes ou deux occasions. Son aura devint incomparable lorsqu’il vainquit le plus ancien Dragon de Derenworld. C’était lui, extraordinairement talentueux et précoce qui avait dit, contre le Conseil de beaucoup de Sindars mais avec l’appui de Caranwë, qu’il fallait oser laisser quelques humains apprendre l’art magique. Alors c’est lui qui se sentit trahi lorsque furent volés par Eremothep les secrets qui permirent la fondation de l’Ecole d’Emer. Bien sûr, il alla châtier les coupables. Mais le mal était fait et jamais celui qui promettait de devenir le plus grand Mage de tous les temps ne s’en remit vraiment. Pendant les grandes guerres du continent antérieures à la Convention de Bakor auxquelles les Mages pouvaient en conséquence alors participer, il tenta à plusieurs reprises de se tuer au combat et y parvint tandis que Caranwë le sauvait à chaque fois. Sa bravoure le mena contre les Drows, contre les Nains, contre les Humains: le plus guerrier des mages elfes. Les Nains le surnommèrent le Fléau Premier-Né. Il osa provoquer Arès, alors Dieu du combat des humains, sur son propre plan. On ne sait pas ce qui s’est passé exactement mais Arès disparut peu après du Panthéon. Mais le pire restait à venir et forme l’objet de l’un des chants les plus célèbres de Derenworld et aussi l’un des plus tristes. Lors de l’invasion et du pillage de Dere par les troupes vizaners, Celebengrin se trouva dans le dernier carré des Sindars retranchés devant la porte de la Deran Library. Le général vizaner leur proposa de se rendre. Despéréré ou enragé ou les deux à la fois, Celebengrin refusa, menaça et finalement lâcha ses sortilèges, violant sciemment la Convention de Bakor avec pour double circonstance aggravante qu’il en était l’un des signataires et représentant de Dere au sein d’un Conseil de Mages où figurait la Congrégation de Bakor. Les vizaners furent repoussés et n’entrèrent pas dans la Library. Mais Caranwë eut beau s’entremettre, plaider la cause de son ancien élève à Bakor, supplier Celebengrin de se rendre, rien n’y fit. Trois jours plus tard, Qwim lui demandait de se rendre et recevait un Fireball en réponse. Il fallut les douze mages de la Bakorian Wheel, Qwim à leur tête, pour venir à bout du forcené elfe. Celebengrin fut banni pour cinq siècles dont trois passés enfermé dans une prison magique et drainé de six niveaux non restaurables. On abrégea plus tard la condamnation mais Celebengrin revint brisé, refusant d’admettre que son geste n’ait pas été la simple compensation du vol de Magie dont il avait été la victime des siècles auparavant. Depuis, il évite la société des humains et se consacre principalement à la protection de la personne du Roi de Dere.
Voilà quelqu’un d’extrêmement mystérieux. Re’esh (on ne lui connaît pas d’autre nom) est né en Vizan. Il semble que dès son plus jeune âge, il ait été attiré par le combat, non comme les garçons se bagarrant dans la cour mais comme une philosophie, une façon et un but de vie. Il commence par suivre l’enseignement des Red Monks mais assez rapidement change d’école et survit aux huit attentats (son niveau d’alors) perpétrés contre lui par ses anciens maîtres. Il finit par entrer aux Blue Monks puis part en aventure pendant trois annnées passées presque exclusivement sous terre, probablement contre des duergars. Il y a trois survivants de ces expéditions: Aranadir, un mage-elfe, Re’esh, et Elsabeth, une prêtresse-voleuse d’Hermès. On ne sait ce qui se passe alors mais Elsabeth finit par dépouiller Re’esh et Aranadir d’un titre de propriété de fief, puis, craignant leur vengeance, elle fait assassiner Aranadir et tomber Re’esh dans un piège dont il ne parle jamais. Re’esh échappe par miracle grâce à ses talents de monk mais depuis lors, personne ne peut se vanter d’avoir vu son visage ou quelque partie de sa peau hors une mince ouverture pour les yeux.
Re’est est considéré comme l’épitome du combattant, que ce soit à mains nues, en duel, en mêlée. Nulle arme ne semble avoir de secret pour lui et il aime à en employer d’inhabituelles. On sait aussi qu’il privilégie la vitesse à l’armure, l’habileté à la force. Vainqueur d’innombrables tournois, vétérans de plusieurs aventures, il dirigeait aux dernières nouvelles une école de guerriers en Empire.
L’un des rares héros survivants de la Starway. Il quitte dès un très jeune âge son village natal de Secoth. On sait que ses parents ont connu une histoire tourmentée. Il est elfe par son père, humain par sa mère. Il se tourne d’abord vers une carrière de Mage, en Ariacandre, comme son père, mais bien vite la réclusion de cette vie l’ennuie. il a envie de voir le monde et se met à voyager. C’est en Naùlan qu’il décide de devenir barde. Ce n’est pas un barde musicien mais bien plutôt un fouineur, un barde-espion. Cependant, au cours d’aventures, il se place sous la protection de Frey et change son patronyme. Il fait ensuite la rencontre qui va changer son existence: du simple barde-aventurier, Wengoll va faire le chantre de sa légende. Il sera de tous les coups de la Starway et l’un des libérateurs du monde. Il écrit plusieurs ouvrages et chants, dont le plus célèbres sont la Prophétie de Wengoll et la Chronique véridique des aventuriers de la Starway, tous deux connus quasi universellement. Au début du VIe millénaire, tout le monde le tient pour le futur Grand Maître des bardes de Derenworld. Pourtant, il choisit alors de disparaître et passe près d’un siècle sur d’autres mondes, en compagnie de divers aventuriers parmi lesquels Rogahn et Zelligar, puis Roen . Il revient se fixer à Naù, sur Derenworld, vers 5150 et y rédige alors deux ouvrages, l’un sur Lancelot de la Table Ronde et l’autre sur les Menibonéens tous deux copiés à Magna Alumnæ. Puis il fonde, en compagnie de Hera Jazan d’Oghma, l’Almanach Ogmaïch, sorte de journal de Derenworld. Ce travail l’occupe beaucoup et il voyage un peut partout, notamment en Avros, Zevjapuhr, Wejlar, Empire et en Lowenland. Paradoxalement, alors que sa célébrité est extrême, il déteste se montrer en public. Ce n’est pas un barde pour représentations et il a toujours refusé la charge suprême de Magna Alumnæ. Reflet d’une personnalité sans doute assez complexe et peut-être complexée, il se fait souvent passer pour quelqu’un d’autre. En fait, il est presque plus difficile de le rencontrer que l’inverse.
Le Ranger Blanc a sans doute les cheveux tirant de la même couleur depuis le temps qu’il arpente en solitaire les étendues glacées du nord-ouest. Ce Grand Gardien de l’Abbaye solitaire où l’on forme et adoube notamment les Chevaliers de Highfrost et de Kalderland est un spécialiste des raids en Great Anarchy. Ses multiples hauts faits concernent aussi bien les Frost Giants, les Ice Trolls que le Royaume du White Wyrm, les morts-vivants de la Citadelle de Beleng-Burka, les marais gelés de Zeffenglades, ou encore des raids pour retrouver le trésor perdu de Wejlara. Ce serviteur de Tyr a été le dernier survivant de nombreuses expéditions dont plusieurs échecs, l’un d’entre eux ayant d’ailleurs causé la mort de son frère, le Paladin Blayz de Highfrost. Parangon de l’idéal chevaleresque et de la solitude, ce chevalier rompu aux techniques de survie en milieu arctique, excellent connaisseur des humanoïdes et grand ami des nains Krynn continue de hanter le nord du Wejlar avant de se retire peut-être un jour dans son abbaye ou de finir, comme tant d’autres de Kalderland, sous un petit tumulus de neige.
Curieusement, Bors n’a prit aucune part à la récente intronisation du roi Rhunring bien que quelques-uns de ses amis, notamment le ranger-Lord Baladar, se soient rangés aux côtés du nouveau monarque. Il faut dire que Bors n’a aucune expérience ni habileté diplomatique et entretient avec les hiérarchies en général et politiques en particulier un rapport de la même température que celle des déserts qu’il aime arpenter.
Compagnon de Nirag Ier, The Undying Mage est le Conseiller Spécial de l’Empire. Disciple de la Starway et de Wengoll en particulier, il s’est longtemps illustré en Arlve en affrontant les Drows de Sorcerak, les Moines de K’Chunga et Loki Hellson lui-même. Il libéra la Nécropole d’Arkandahr, combattit dans plusieurs expéditions des Chevaliers de Prias dont celle qui aboutit à la destruction de la Witchcraft Tower. Surtout, il tenta et réussit l’Epreuve des Sources de l’Undine. C’est donc un aventurier accompli, ex-libérateur d’Ilnaëmb, que le futur Empereur Nirag appelle à ses côtés pour veiller à la protection de la Couronne. Cette mission, Larraka ne la quittera plus: sur le tombeau de Nirag Ier il a fait serment de vouer son existence à l’Empire, à la Couronne, à la famille Naëmbolt. Il reste depuis lors le Chef de l’Imperial University of Magicks , le Conseiller Spécial Permanent de la Cour, le Protecteur de la Couronne. Très lié avec les Paladins de l’Empire, il emploie ses recherches, son savoir, son talent et ses étudiants à maintenir la sécurité de l’Empire face à toutes atteintes surnaturelles. Cependant, le cours des choses l’amène à prendre de plus en plus de positions politiques.
Il semble qu’il ne quitte jamais l’Ailendil (la cité intérieure d’Ilnaëmb) où il passe le plus clair de son temps entre le Palais et sa Tour. De ce fait, peu de personnes le rencontrent et bien des rumeurs courent sur son compte.
Assez grand, mince, portant une longue barbe grise, Larraka est presque toujours vêtu de bleu: la couleur du vieil Empire, à moins qu’il ne s’agisse d’une coquetterie voulant assortir ses vêtements à ses yeux.
Un parangon d’éducation « high class »: fils cadet de la famille da Formal, ses parents l’ont en effet envoyé étudier la diplomatie à Ilnaëmb et le destinent à la Carrière. Le jeune Enke da Formal qui veut pourtant devenir, comme ses amis, un simple combattant de Thor obéit à ses parents mais finit par s’enfuit de l’Université Impériale et erre dans la confédération. C’est une incroyable destinée qui commence pour ce jeune homme, fin, précieux, distingué, lorsqu’il est recruté par Efton Whelmholder dans une taverne de Mirba pour partir en aventure dans le Wejlar. Pendant longtemps, il sera à la remorque, à la traîne du groupe d’aventuriers mené par Greyshark Finn et Efton Whelmholder et souvent il échappera de peu à la mort dans la fameuse Dark Tower de Set. Mais, tenu au début pour quantité négligeable comme son ami Whitehorn Bælgen, il va finir par survivre et faire son trou. Et c’est dans le Carrousel des Dieux que Thor, qui sait sans doute ce qu’il va advenir du jeune homme, lui manifeste sa confiance en lui confiant Nærdinia, une épée Vorpal de légende. Pendant les dix années suivantes, notamment avec la Blue Rose Company qu’il fonde en compagnie de Whitehorn Bælgen, Agrax servant Mitra, Havre Penter et Virdoniiti, le « couple » Enke-Nærdinia va devenir insurpassable: fléau des gobelins de Toar, libérateur du Southend, destructeur de Set, Maglubyet, Yan-C-Bin, osant affronter Arioch au sein même des Abysses, vainqueur de l’Hell-on-Earth et on en passe beaucoup… Du siècle qui vient de s’écouler, Enke est peut-être le plus grand combattant aventurier.
C’est pourtant un être complexe que ses exploits ont fait adopter par les nomades du désert de Nara-Tohar et qui a accepté de devenir leur chef sous le nom de Mohrandir, bien loin de son Ritterland natal et d’une famille qu’il ne revoit qu’en de très rares occasions. Il a toujours conservé sa parfaite éducation, mais il semble parfois que celle-ci, comme sa célébrité, soit un peu trop lourde pour lui; d’où sa volonté de continuer à se réfugier auprès de ses chers nomades du désert. On peut parfois le rencontrer à Zevjapuhr où, depuis quelques années, il se laisse davantage aller à quelques douceurs de vivre. On le dit père d’une dizaine d’enfants; son fils aîné, Arn da Formal, est déjà un aventurier accompli
Ce n’est pas un livre main une collection qu’il faudrait pour décrire les aventures de cette personne. Au point qu’on ne sache plus très bien qui elle est réellement. S’agit-il bien du seul et même Wilbert qui détruisit la Tour des Bardes Maudits, qui libéra les villes jumelles de Mozeron et Mozeros, qui vainquit le grand Dragon Sea-Snake de Tarantis, qui anéantit le clan des Géants de Normunduin, qui désacralisa l’Artifact-Temple de Vecna, qui sortit vainqueur d’un combat singulier contre la Sorcière Nediose sur une île au milieu des tempêtes, qui purifia le continent de Sosar des menaces du Roi-Dragon Soxôd ? Entre autres.
Pour beaucoup, Wilbarth n’existe pas; il ne s’agit que d’un pseudonyme pris par certaines personnes, un cercle d’aventuriers. Ceux-là en veulent pour preuve que Wilbarth, même s’il apparaît le plus fréquemment sous l’apparence d’un Mage elfe, prend aussi l’apparence d’un archer demi-elfe, ou d’un combattant humain; on l’a même vu en gnome voleur-illusionniste et en prêtre hobbit. D’autres estiment que Wilbarth est l’avatar d’un dieu (mais lequel ? Hermès, Seker, Isis, Frey ?).
Il est à peu près certain que Wilbarth est soit né demi-elfe ou en a reçu les capacités de longévité car la durée de sa vie excède largement celle d’un humain. Il semble qu’il possède en réalité un objet ou une capacité lui permettant d’acquérir les bénéfices raciaux de l’enveloppe corporelle qu’il a choisi de porter.
Descendant de plusieurs générations de l’une des plus célèbres familles d’Avros, d’illustres armateurs, amiraux, marchands et capitaines, il fallait que Iareth se fasse un prénom. La lutte entre les Kremers, Llewellyn et Destre (Destray)pour la suprématie de la Dolphin Cup absorbait toute la famille. Iareth Llewellyn, dernier de quatre frères, rêvait d’imiter ses aînés. Mais on le destinait plutôt à une carrière politique ou commerciale. Aussi Iareth Llewellyn déserte-t-il sa famille pour s’engager dans la Navy où il va passer dix ans. Il en sort marin accompli, emprunte pour acheter une mauvais brick a sa famille et part à l’aventure. Il va alors se révéler l’un des capitaine les plus audacieux de sa génération, explorant toutes les côtes de Tangut et partant au long cours pour des voyages dont il garde seul le secret. Il affronte d’inombrables pirates et créatures maritimes et réchappera de pas moins de quinze naufrages. Chercheur d’or, d’épaves et de trésors, il commandite plusieurs expéditions dans des îles ou sous l’océan et en ramène des fortunes. Iareth Llewellyn rendra assez de services pour devenir l’un des seuls armateurs humains à posséder un Intruder elfe. Il maîtrise n’importe quel type de navire et ses exploits en course avec des catamarans Ierendis sont fameux. C’est un homme ouvert mais rusé, à qui on ne la fait pas. Il demeure aujourd’hui en Ieren mais a fait de sa famille l’une des plus riches non seulement d’Avros mais sans doute du monde.
Il pourrait avoir bien plus de titres que ceux énoncés ci-dessus mais il n’en supporte pas l’étalage. Ajoutons quand même qu’il dirige le Temple de Mitra’s Vale, aux confins du Southend, où il s’est retiré depuis quelques années.
Comme la plupart des membres de la Blue Rose, il est profondément modestes et, dans son cas, austère même. Il a participé et rendu possibles tous les exploits de la blue Rose, au point qu’on en oublie qu’il fut d’abord un compagnon de longue date d’Havre Penter et d’Alistair Curvenol, un vétéran militaire de l’Empire et par lui-même un aventurier accompli. Agrax n’en a cure: ce gros homme, peu charismatique, souvent négligé, a la réputation d’un assez mauvais caractère. C’est aussi que, profondément, Agrax s’intéresse soit à la gloire de Mitra, soit aux très humbles: entre les deux, cela ne le concerne pas.
Agrax est très peu disert sur lui-même et sur son passé. Tout au plus sait-on que ce fils de serfs a été repéré et protégé par un clerc d’Ukko avant de se vouer à Mitra dès l’une de ses premières aventures, dans les monts d’Arkandahr, où il rencontrera d’ailleurs Havre Penter. C’est un fidèle, un irréductible: chaque membre de la Blue Rose le tient pour son meilleur ami.
Tout en cultivant son air de rien, Agrax est devenu l’un des meilleurs spécialistes du combat tactique, un de ces techniciens sans qui le succès est rarement au endez-vous d’une expédition. Actuellement, il s’agit sans doute d’un des deux ou trois seuls prêtres capables de garantir la sécurité d’un groupe d’aventuriers en n’importe quelle circonstances: l’une de ces personnes que tout explorateur rêve de voir cheminer à son côté… s’il parvenait à le convaincre de quitter momentanément son temple.
L’un de destins les plus mouventés qu’une aventuriére ait peu connaître. Cette elfe douce, calme et résolue, parfois un peu gouailleuse, entama sa véritable carriére dans la forteresse perdu des nains de Harwind où elle gagna non un mais deux artifact : son staff Firiok et l’un des maillons d’Harwind. Ainsi armée, elle semblait promise aux plus grandes destinées lorsque l’expédition contre les Drows dont elle faisait partie échoua tragiquement. Perdue à jamais dans les âmes du Styx elle fut cependant retrouvée avec d’autres âmes que recherchaient à un groupe de sauveteurs qui osa s’aventurer dans les méandres où l’Univers même a ses structures originelles. Elle en ressortir avec 4 niveaux en moins, mais toujours en possession de ses deux artifacts. Bakorian Mage établie à Ilnaëmb, elle passa quelques années à étudier et à se remettre tant psychologiquement que professionnellement. Sa seconde destinée d’aventurière commence avec sa rencontre avec le 19e Silver Circle dont elle deviendra bientôt la Mage officielle. Malgré un enkystement suite à un Teleport raté (son sort le moins apprécié), elle n’en réussira pas moins la longue et pénible exploration du Manoir Maudit de Tegel puis, avec ce méme groupe, connaîtra la destinée fameuse de ceux qui réunirent le Rod of Seven Parts. Comme plusieurs très grands aventuriers avant elle, Mae explorera et vaincra le Carrousel des Dieux dans Castle Gund avant de connaître l’apothéose en réussisant à déjouer les machination d’Acererak au delà de sa Premiére Tombe puis de la Cité Oubliée de Moil et jusqu’à sa Forteresse Finale où elle détruit le Phylactère de la Demi-Lich.
Que Mae apparaisse un véritable arsenal ambulant ne l’empéche pas de choisir et de trouver le sort juste au moment opportun. Or c’est cela, et cela seulement, quels que soient les moyens à disposition, qui fait les Grands Mages. Et Mae Purdey est sans doute à ce jour l’une des plus efficaces mages aventurières que Derenworld ait connu depuis Melkria, Whitehorn ou Larraka. Mais, à la différence de ces glorieux prédécesseurs, et sans doute en souvenir de son atroce passages dans le Styx, elle reste extrêmement solide au plan défensif.
Mae partage son temps entre sa Tour de Tegel Manor et sa maison d’Ilnaëmb ; elle fréquente aussi souvent l’Académie de Bakor. Sans compter diverses pâtisseries de par le monde…
Quelque peu semblable à Mae Purdey, le parcours de Taelderin est fait de progressions, d’arrêts, de pauses, de recommencements, d’échecs, et de triomphes.
Singulier destin que celui de cet apprenti barde tangutian qui effectue quelques aventures en Tangut avec divers groupes avant de se fixer à Modron où il devient officier de la garde de la ville. C’est donc une vie de militaire vers laquelle ce passionné de musique s’oriente bizarrement et cela pendant plusieurs années de sa vie. Il semble ainsi fixé en Tangut près de ses amis, notamment le Mage Damien Laëthos, lorsque le démon de l’aventure le reprend quelques années plus tard. Sans doute n’a-t-il jamais vraiment renoncé à son désir d’accomplir les étapes du bardisme.
C’est donc de retour sur cette route qu’il croise le chemin du XIXe Silver Circle dont les membres apprécient immédiatement son expérience de militaires et ses compétences tactiques. Il ne quittera plus ce groupe et, après l’exploration du manoir maudit de Tegel, où il aura la douleur de perdre son ami Damien Laëthos que Mae Purdey remplacera, il devient Baron de Tegel pour le compte de sa compagnie d’aventuriers. C’est alors que Tälderin semble prendre une autre ampleur. Disparu le colonel un peu coincé dans ses réflexes de militaires ; c’est un aventurier flamboyant qui se révèle, capable d’exploits individuels comme la destruction du Dragon Flame, mais aussi un maître voleur accompli, le tout sans abandonner ses connaissances tactiques ainsi que l’attaque finale pour libérer le dernier segment du Rod l’illustre.
Alors que la gloire l’atteint, Tälderin marque une pause. Il épouse sa compagne d’aventure Caitlynn et prend en main, non sans quelques déboires, la destinée de la baronnie de Tegel. Après ces quelques mois de repos, il repart pour ce qui est peut-être son ultime aventure, la quête de la tombe d’Acererak, dans laquelle il rééditera maints exploits individuels comme le fait d’affronter à deux reprises en corps à corps la demi-lich ou d’occire personnellement le Dragon Brine, sans parler d’un sens des passages secrets et des pièges qui a fait maintes fois ses preuves.
Aventurier, mari, Baron, Barde comblé et d’honneurs, et d’objets, et d’expérience, et de richesse, l’ex-colonel de la Garde de Modron a aujourd’hui certainement accompli bien au-delà de tous ses rêves le destin hésitant que cherchaient ses premiers pas d’aventurier en Tangut.
Myrvall surnommé the Wall par certains potes ; Myrvall Holderini d’Honneur ; Myrvall Maréchal de Tegel ; Myrvall électeur et élu des Dieux du Carrousel ; Myrvall Champion du XIXe Silver Circle ; Myrvall les chausses odorantes ; Myrvall Vainqueur du Lord High Exultant de Moil ; Myrvall dernier briseur du crâne d’Acererak. Entre autres.
Ce nain est, en tant que tel et en tant que combattant, ce qu’on fait de mieux ; on est tenté d’écrire de parfait. Il soutient sans broncher, et sans doute à son avantage, la comparaison avec un Efton, Zatek, Falloïn, Destroyer, Zeffan Primeforme. Solide comme un roc, sauf que le roc n’a ni son courage, ni son endurance, ni sa détermination, ni sa logique.
Myrvall, au cours des ses nombreuses aventures, s’est sans cesse épanoui ; il a sans cesse appris et progressé, sans esbroufe, sans plainte, sans récrimination, sans arrogance. De quasi analphabète, d’inculte, de primaire, il est devenu un maître d’armes accompli, un stratège consciencieux, un vrai hérault d’armes, un combattant sans peur et sans reproche, tout cela sans jamais abandonner sa bonhomie ni sa joie de vivre. La force sans la brutalité, le courage avec le discernement : il a toutes les qualités du Paladin et toutes celle d’un Ritter de Thor. Mais c’est bien d’un nain Holderini qu’il s’agit et il n’y nulle erreur dans le choix du Carrousel de Gund: en en faisant son vainqueur, son Champion, l’une des plus fabuleuses instances de Derenworld ne faisait que reconnaître un mérite comme les Dieux eux-mêmes en voient peu.
Myrvall a vaincu Tegel Manor et sa Lich, le Rod of Seven Parts et ses Démons, Castle Gund et ses pièges, Acererak et ses Tombeaux. Indéfectible et inusable pilier du XIXe Silver Circle, de Tegel Manor et du Royaume d’Holderin, Myrvall the Wall est tout autant un bon vivant, et peut-être le meilleur de la vie elle-même.
Barbare des montagnes gelées de Greyhawk (Corusk Mountains, Thillonrian Peninsula), il arrive sur Derenworld au début de sa carrière d’aventurier. Malgré sa stature absolument extraordinaire (2m32 pour 135kg de muscles), ce géant ne joua que rarement un rôle de premier plan. Son tableau de chasse est pourtant plus qu’étoffé. Ainsi affronta-t-il avec ou sans la Hawk society dont il est un des membres fondateurs: Orcus, Kakatal, Lolth, Grolantor, de nombreux Sons of Seth et même Sauron. Pourtant, il fut et demeure davantage un ultime recours, irremplaçable compagnon des héros, plutôt qu’une personnalité de premier plan qui empoignerait son destin à bras le corps.
Après la dispersion de la Hawk, il embrasse une carrière militaire comme général de la XIème Légion Impériale engagée contre les Lich-Kings puis à la frontière du Soshan lors des agitations sécessionnistes de cette province du Vizan. Alors qu’à 39 ans l’aventure semble terminée pour lui et qu’il coule des jours enfin paisibles à Manzaïr, entouré de sa femme vizaner et de ses enfants, il repart une nouvelle (dernière ?) fois avec sa vieille amie Melkria à la conquête de Ganarbe. Il devient duc de la ville et des Marches du Nord (Oswejle) où il tente de faire régner la paix et la prospérité jusqu’à ce qu’un nouvel ami en détresse ne fasse appel à son épée.