Grand-Duché d’Evriand

19 décembre 2022 par Kazz → Atlas

Cet article est repris de l’ancienne version et un petit peu actualisé. Il reste un peu ancien dans son style, sa présentation, son contenu, et ne porte que sur le Duché d’Evriand, qui fait désormais partie du Royaume Confédéré éponyme. Ses images et certains liens renvoient aux versions de l’ancien site.


Capitale : Evriand City — His/Her Benevolent Highness the Grand Duke of Evriand (Sa Bienveillante Altesse le Grand Duc d’Evriand)

Situation générale – Peuplement – Géographie | Histoire | Institutions Politiques | Relations extérieures
Economie et Commerce | Les Evrianders | Richesses | Evriand City | Données Complémentaires, Carte, Armorial


Situation générale – Peuplement – Géographie

Pays économiquement très avancé, densément peuplé, du nord-ouest du continent. Sans façade maritime, il est centré sur la vallée de l’Ydeldwin (ou Eidheldwin, souvent dite Yidel : « la rivière aux elfes » ) et de ses affluents, notamment la Streel, au nord-est, et la Meeawn, à l’ouest; il est délimité, au nord, par le Wejlenfjord qui forme sa frontière avec le Wejlar, à l’ouest par les collines des Clans de la Confédération (Eastern Oroluins dites « Os-Garuwens ») et par la Nothtar Forest qui le sépare de la province confédérée du Beraïc (Dol Bera), au sud par les contreforts des Monts Asyls qui forment le coeur du duché devenu royaume de Marn.

Le peuplement humain est principalement constitué d’un mélange de Wejles méridionaux et de Gwyn’Ru, peuple des Os-Garuwens descendu dans la vallée et de quelques Variks, notamment dans le sud (Donmeral, Soeln, Berkhant). Une situation de carrefour géographique a aussi engendré bon nombre de populations très diverses, notamment dans les centres urbains (Evriand City, Amberfin).

Peu de nains demeurent en Evriand, seulement quelques Krynns au nord et de très rares Naugs au sud. En revanche, on y trouve une importante proportion de gnomes (qui restent malgré tout peu nombreux)  et de hobbits. Mais c’est surtout un pays où résident nombre d’elfes et de demi-elfes, principalement des Ainequendis Paëreidhels, Vynareans et Aldaquendis, chaque groupe représentant environ un tiers de la population elfe.
L’Evriand possède deux grandes forêts, toutes deux formant frontière et toutes deux elfiques. A l’ouest la Nothtar, habitat des Paëreidhels (elfes Anëquendi) et des Nothtarim (Aldaquendis). Les Nothtarims se situent plutôt sur les versants ouest et sud donc, en majeure partie, dans la Confédération (Beraïc). Le Royaume des Paëreidhels forme un fief qui prête allégeance à la Couronne d’Evriand moyennant quoi ladite Couronne ne s’occupe pas de la forêt. Ces elfes ont été considérablement réduits lors de l’occupation du pays par les Lich-Kings jusqu’en 5210.

A l’est, se trouve la fameuse forêt de Vynarëa, incluse dans la vallée d’Arlve. La partie occidentale de Vynarëa, qui n’est pas dans la vallée, est donc Evriander, en sa partie méridionale sous le nom d’Amberwood. La fraction evriander de la forêt, qui représente un petit cinquième de sa superficie totale, héberge, en sus d’elfes, de nombreuses créatures fantastiques. Bien que placé sous l’autorité directe de la Couronne, concrètement, l’Amberwood et le Vybarëa evriander est de facto administré par les elfes qui y demeurent.

L’Evriand a ainsi une longue frontière avec la Vallée d’Arlve. De plus, la défense magique qui protège cette vallée se prolonge vers le nord où il sépare cette fois l’Evriand du Kelngurth, l’antique terre des Dragons. Cependant, la défense ne possède aucune entrée commune (ouverte à d’autres qu’aux habitants de la Vallée) qui soit connue en Evriand. Il semble par ailleurs que les seules et rares entrées secrètes (réservées aux habitants d’Arlve) soient toutes sous contrôle de Vynar. Les Portes « officielles » d’Arlve se situent soit au nord, en Wejlar (Chemnarg), soit au sud, en Empire (Durfalls). Pour ce qui est de Kelngurth, on peut donc penser que cette défense protège davantage l’Evriand de son voisin que l’inverse.

Histoire

L’Evriand actuel recouvre les terres sur lesquelles eurent lieu quelques-uns des plus anciens contacts entre des elfes Ainëquendi et les humains pour fonder les prémisses d’une civilisation. C’est en effet là que le premier modèle de collaboration des elfes à une civilisation humaine fut entrepris entre Vynarëans et Wejlans. Il s’agit d’un développement séparé qui ne revêt pas l’aspect fusionnel prévalant en Lowenland. Néanmoins, les elfes apprirent aux humains de nombreuses techniques et valeurs sociales et éthiques. L’amitié qui s’instaura voici des millénaires perdure encore aujourd’hui et l’Evriand passe pour l’un des pays humains les plus elphiles.

Longtemps un duché de Wejlar, l’Evriand n’acquit son indépendance que par suite du renoncement de ce royaume à mener une politique internationale. Renoncement forcé d’ailleurs par ses vainqueurs à l’époque, Marn et l’Empire. C’est pourquoi, l’Evriand gardera le titre de Duché, rendant en quelque sorte un double hommage aux Rois de Wejlar et de Vynar.

L’origine des Ducs d’Evriand remonte à la famille royale Wejlane. Johan XII octroya en effet à son fils cadet Hiùan le Duché d’Evriand, alors véritable joyau de la couronne de Wejlar. Cette dévolution marquait aussi l’intérêt primordial manifesté par le Wejlar envers cette province particulièrement developpée au plan social comme au plan économique. Cette dévolution à la branche cadette des rois de Wejlar advint d’ailleurs à de nombreuses reprises par la suite.  Mais à compter du XLe siècle, cette pratique tomba en désuétude et le fils du roi de Wejlar devint simplement ministre d’un duc élu.

Il est remarquable qu’à la fin du reflux du Wejlar, l’Evriand soit demeuré l’un des seuls territoires (avec Portown et le Southend) vassaux hors des frontières « naturelles » du Royaume, c’est à dire au sud du Wejlenfjord.

A compter du XLIVe siècle, les réussites des Républiques Soeurs-d’Avros (Zevjapuhr et Mirba) et l’exemple des nouveaux Etats humains (Empire et Farxel) conduisirent le pays à pencher pour l’indépendance et la démocratie. L’Evriand s’inquiétait aussi de la faiblesse avérée d’un royaume de Wejlar désormais peu capable de le protéger contre la puissance de Marn,

Cette indépendance fut octroyée en 4598 sans difficulté par le roi Johan XII de Wejlar qui tirait les enseignements d’une guerre avec Marn issue de l’affaire d’Amberfin en 4375 : depuis plusieurs siècles l’Evriand menait une politique intérieure et extérieure quasi autonome, avec ses propres lignes directrices et émaillée de conflits avec Marn.
La famille royale de Wejlar abdiqua toute prétention sur le pays tandis que les elfes se tenaient prudemment à l’écart de ces bouleversements. Le peuple et les nobles élirent un parfait inconnu, un certain Orsel Bryn, pour Grand-Duc. La famille Bryn régna par la suite sur le pays jusqu’à sa chute lors de l’invasion Lich-King.

Le titre fut relevé par la duchesse Melkria de Lainz-Keshamar en Empire, libératrice du pays, qui abandonna sa condition de noble impérial à cet effet.

Institutions Politiques

Les règnes des Bryns se caractérisent par une vision démocratique de la monarchie. A l’instar du Kelnore, de Zevjapuhr ou de l’Empire, la couronne evriander a fait adopter la loi écrite par opposition à la loi coutumière. Cela constitua la principale rupture du pays avec ses fondements wejlano-elfiques mais a contribué à l’émergence d’une économie parmi les plus compétitives du continent.

Cependant, les Grand-Ducs Bryn ne sont pas allés jusqu’aux audaces de l’ex-Confédération où il n’y avait pas de chambre parlementaire séparée pour les nobles. L’Evriand demeure un mélange assez équilibré de féodalité, de monarchie et de démocratie.

Le Conseil des Seigneurs (Council of Lords), le Conseil des Guildes (Council of Guilds), le Conseil des Bancs (Common Bench où siègent les élus non nobles) et les Neuf Pairs d’Evriand nommés par le Grand Duc forment les quatre sections du Parlement qui peut suspendre pendant un ou deux ans certaines lois ducales (constitution de l’Etat, fiscalité, libertés publiques, propriété foncière) et possède même un droit d’initiative en certains domaines (commerce, questions familiales, affaires religieuses). Les Bryn ont ainsi osé déléguer des pouvoirs traditionnellement dévolus au monarque en préférant faire confiance au peuple, aux guildes, aux clergés. Mais des domaines tels que la frappe de la monnaie, la politique étrangère, la guerre, la police, ou les transports demeurent de la seule compétence de la Couronne.

Relations extérieures

La plupart du temps, les Bryn ont privilégié la richesse et le développement économique à l’aventurisme politique ou à l’expantionnisme. Il en a résulté un pays bien davantage réputé pour ses marchands que pour ses guerriers.
Néanmoins, malgré de nombreuses guerres, d’abord aux côtés du Wejlar, ensuite contre Marn, le pays a toujours réussi à se défendre d’une part grâce à ses unités elfes ou demi-elfes, d’autre part en faisant appel à de nombreux seigneurs des pays voisins, notamment des Clans et du Wejlar, enfin en utilisant des compagnies de mercenaires professionnels. Il convient d’ajouter que les villes sont généralement fort bien défendues par des enceintes et des engins de défense.

La rivalité historique entre Marn et l’Evriand tient à une multitude de facteurs : presque tout oppose les deux pays hormis une étendue et une population à peu près comparable. L’Evriand est un pays Wejlan et Marn un pays Varik qui a toujours refusé l’influence wejlane; l’Evriand est un pays d’immigration, Marn un pays d’émigration; la noblesse Evriander est d’origine wejlane, mais n’importe qui peut y accéder, y compris les marchands ; les fiers Variks privilégient le droit du sang ou le mérite aux armes ; l’Evriand se conçoit comme une société mêlée, acceptant les influences extérieures, notamment elfiques ; les Marners ont confiance dans les nains, dans quelques alliés solides à commencer par l’Empire Naëmbolt et c’est à peu près tout. Surtout, alors que l’Evriand n’a pas d’ambition territoriale (du moins au cours des règnes Brynn), Marn rêve de reconstituer son Grand Royaume passé et de réunifier le peuple varik sous son autorité.

Le déclencheur d’un conflit ouvert entre les deux pays vient de l’affaire improprement appelée d’Amberfin alors qu’elle concerne en réalité les fiefs de Soeln, Berkhant et Donmeral, tous au sud de l’Evriand, et avec eux le contrôle de la route de commerce vers Corontown, c’est à dire l’Empire Naëmbolt.
Ces fiefs sont en partie ou en totalité revendiqués par Marn mais cette revendication n’avait pas cours tant que les provinces d’Amberfin et de Berkhant étaient pour partie sous contrôle du roi de Vynar et administrées par le duc d’Evriand en tant que vassal. Les marners acceptaient sans difficulté la juridiction du roi de Vynar et son arbitrage en cas de conflit.
Mais il advint que le roi elfe Dalmidril en ait assez de servir d’arbitre et de suzerain à des provinces très majoritairement humaines dont les particularités ne le concernaient pas. Il rétrocéda alors la pleine suzeraineté de l’intégralité de l’Amberfin et du Berkhant à l’Evriand.
Or ces provinces contiennent une route stratégique en direction de l’Empire qui est quasi-vitale au commerce de l’Evriand mais aussi fort utilisée par Marn. Le royaume de Marn rétablit alors sa revendication sur Soeln et le Berkhant afin de pouvoir contrôler cette route ou à tout le moins la rendre indéfendable par l’Evriand, ce qui entraîna la première guerre ouverte entre les deux nations et une inimitié entre elles qui n’a pas cessé depuis.

Les evrianders n’ont pas tort de considérer que la revendication de Marn est peu fondée dans la mesure où les marners disposent d’un autre accès plus court et direct à l’Empire par où passe la majorité de leur commerce avec lui. Mais les marners ont quelque légitimité historique à considérer que Soeln, voire Berkhant, constituent des terres variks ou à tout le moins des marches de leur royaume qu’ils sont en droit de revendiquer.

Plusieurs conflits majeurs ont donc éclaté au cours des derniers siècles, presque toujours sans résultat importants ou définitifs  ; on ne compte plus les escarmouches, incidents et divers sujets de dissension entre les deux nations. Traditionnellement, le système d’alliance marner s’appuie sur l’Empire et le sud de la Confédération tandis que le système evriander allie le nord de la Confédération et le Wejlar.

Economie et Commerce

Le pays possède un réseau routier de premier ordre. L’Ydeldwin a été rendu navigable entre Evriand City et Amberfin. Le pays est d’autant plus conforme aux préceptes et lois I.T.G. qu’il en est en grande partie à l’origine et sa monnaie, le Ducat d’Evriand, fut ainsi la première frappe de référence sur le continent.

Bien que de taille assez réduite, le pays passe pour un des plus denses et des plus riches de Derenworld, assez semblable en cela à la République d’Avros ou au Ritterland. Un taux exceptionnel du territoire est civilisé (environ les 4/5èmes).

L’Evriand est sans aucun doute le grand pays marchand du nord-ouest du continent, formant la partie orientale d’une zone développée (l’un des autoproclamés « greniers du monde ») qui comprend le coeur de la Confédération (Holderin, Cryge-Haven, Dol Bera, Ithyl, Portown) et l’extrême sud du Wejlar le long du Wejlenfjord. Les liens économiques étroits entretenus avec la Confédération, le Wejlar et l’Empire font aussi du pays un carrefour commercial de première importance (routes Portown-Ilnaëmb, Dariol-Durfalls, Lastbridge-Durfalls, Ithyl-Corontown). L’Evriand est de ce fait un pays particulièrement ouvert à l’étranger, au commerce, aux idées, à la culture. A l’instar d’Avros, de Zevjapuhr, du nord de la Confédération, il vit du commerce tant intérieur qu’international.

Les Evrianders

L’Evriander cherche l’enrichissement matériel et intellectuel. Il aime découvrir, apprendre, savoir, montrer et démontrer son habileté intellectuelle et pratique. L’Université Ducale est une fierté nationale.
L’Evriander croit réellement, peut-être plus que tout autre, dans ce que certains appellent le capitalisme ou la liberté d’entreprendre. Il croit que la finance, la spéculation, le commerce, la production économique sont des éléments de pouvoir qui remplacent avantageusement l’épée ou la magie. Ce n’est pas par hasard que l’I.T.G. est née dans ce pays.

Cependant, ce concept de liberté, hérité de la tradition elfe, ne s’applique pas qu’au commerce. L’Evriander est un être libre: la coutume du duché interdit l’assujettissement d’un citoyen evriander sous quelque forme que ce soit. Par conséquent, un travail peut toujours être quitté par l’employé; le paysan ou le fermier ou le métayer ou le maître d’un établissement de commerce ou d’artisanat n’est jamais qu’un homme libre, employant d’autre hommes libres, ce qui induit des rapports d’égaux à égaux qui ne sont pas légion dans la plupart des sociétés humaines.

Il est des domaines où les evrianders diffèrent de leurs voisins et cela se reflète logiquement dans leur capitale. Ce ne sont pas des joueurs, contrairement à bien des Confédérés et l’Evriand ne possède pas de grande compétition comparable au Dol Bera Horse Run ou aux Grands Tournois d’Ilnaëmb. Il est aussi particulièrement remarquable que le pays soit pauvre en écoles de Magie et, d’une façon plus générale, en grands mages, avant le règne de la duchesse Melkria.

La Thieves’ Guild d’Evriand City est connue pour collaborer étroitement avec les autres Guildes au point de former davantage une force de défense de la cité plutôt qu’une menace pour ses habitants. Enfin, les clergés ne bénéficient pas de la plupart des dérogations judiciaires que l’on rencontre couramment dans d’autres pays.

Les Evrianders chérissent la peinture et tous les arts de représentation graphique (architecture, tapisserie, dessin, enluminure, émaux…). L’école evriander a connu sa splendeur aux XLV et XLVIe siècle ; elle a su développer un style spécifique, notamment dans les portraits individuels ou de groupe, où le fond sombre prédomine et où les effets de lumière tiennent une place fondamentale. Cette peinture, souvent intimiste, représentant des scènes simples issues de la vie quotidienne, a à son tour influencé les Zevjans et l’Academia a d’ailleurs acquis plusieurs toiles aujourd’hui considérées comme des chefs d’oeuvre.
Faire effectuer son portrait incarne une tradition evriander et posséder un tableau dans sa chambre ou son salon est une chose commune. Il n’est donc pas rare, dans bien des grandes maisons de marchands ou de nobles, de rencontrer de véritables galeries où se succèdent plusieurs générations.

Richesses

Le nord du pays (Shiran, Cavenorë, Yawke, Pelham-on-the-Streel) concentre les activités artisanales, minières et de véritables manufactures. On y trouve les meilleures cristalleries, verreries, poteries, faïenceries qui soient. La porcelaine de Yawke ou d’Anovria est mondialement recherchée et on prétend qu’il n’y a pas d’équivalent humain aux maîtres cristalliers et verriers de Cavenorë, Glinzhome et Flaytham.
Les mines des collines (Fyrn Garuws) produisent des métaux non ferreux (cuivre, plomb, argent). Celles des Os-Garuws sont principalement exploitées par des gnomes et fournissent les ateliers de Shedohan et de Brynnarfield en fer et en étain.

Au centre du pays, la grande affaire, c’est le drap. Evriand City et sa région doivent initialement beaucoup de leur (considérable) richesse au drap d’Evriand et de façon générale à ses tissus et tisserands. On file le lin et la laine ; la production locale du premier fournit assez de matière mais la laine brute est en grande partie importée, notamment des Clans, du nord de l’Empire, du Wejlar, et de Marn.

C’est aussi dans le centre que des forêts sont exploitées et fournissent du bois avec parfois de légers surplus exportés; cette exploitation forestière est très surveillée, notamment par les elfes, et soumise à des conditions suffisamment strictes pour convenir la plupart des druides locaux. Néanmoins, il en reste assez pour approvisionner les chantiers et aussi les carrossiers et constructeurs de chariots de Junde et Amberfin.

Dans le centre et dans sud se trouvent les meilleures terres agricoles du pays. Le sud est plutôt céréalier (blé, orge, un peu de maïs) tandis que le centre se consacre davantage à l’élevage. Le pays est autosuffisant alimentairement. Il faut noter la grande tradition de fromages, certains constituant de véritables crus semblables aux meilleurs vins, dans le centre-sud du pays. Ceux à pâte cuite sont exportés dans le monde entier.
Le centre du pays produit un grande quantité de cuirs dont une part est exportée, le reste et travaillé à l’échelle nationale.
Occasionnellement des céréales, voire des têtes de bétail sont exportées.

Evriand City

Bien que le pays compte plusieurs cités d’importance – notamment Amberfin et Yawke qui dépassent les 12000 habitants – il est en réalité très centralisé. Les pouvoirs locaux, nobles et élus, ont coutume de se rencontrer les uns les autres au Parlement, de comparer leurs situations et de confronter presque toutes leurs décisions à celles des autres au cours de rencontres informelles dans les grands halls de Iannes Keep. Ainsi, tout se passe, se négocie, se décide à la capitale, qui abrite aujourd’hui plus de 25.000 habitants. Evriand City incarne ainsi « the place to be »; chaque coin du pays y est relié par de bonnes routes et un voyage à la capitale est chose habituelle pour un très grand nombre de citoyens.

Ce sont les foires aux draps qui ont donné à Evriand City sa notoriété. De ces assemblées d’abord annuelles puis saisonnières sont nés des groupements de services aux marchands qui allaient aboutir à former des institutions pérennes. Le développement du prêt à intérêts, de la banque, de la pratique de change, de l’assurance, de la spéculation d’abord sur les matières puis directement financière amena la place d’Evriand à un rang inégalé dans sa région.  Ce commerce est  avec la volonté des ducs à l’origine de l’Université Ducale, une des grandes richesses de la ville.

L’aspect architectural d’Evriand City est le résultat de styles et d’influences divers: zevjanes, elfiques, wejlanes, variks, crygians…. Souvent, l’appel à des architectes et artistes étrangers a juxtaposé des ouvrages différents de façon parfois un peu anarchique. On trouve de fort belles réalisations mais l’ensemble manque peut-être d’unité, encore que beaucoup considèrent cette absence d’unité constitutive d’une identité particulière. D’autre part, le centre de la ville, autour du Marché Royal, est un exemple d’urbanisme souvent copié et rarement égalé.

Evriand City comprend notamment Iannes Keep, centre du parlement, détruit sous les Lichs-Kings, Bryn House, résidence de la famille ducale, le Palais du Dôme (ou Palais Ducal) où siège le gouvernement, qui est considéré comme une merveille. Parmi d’autres édifices fameux : le Marché Royal, le Caravanserai du Marché, les Thermes Centraux, la Basilique de la Cité, le Petit Théâtre, les nombreuses Maisons des Guildes, l’antique Thothayn Collegium, les temples d’Hermès, de Gond et d’Oghma, la cathédrale de Tyr, la chapelle Gemelléienne d’Isis et Nephtys, l’église Balderinne, la Place (ensemble urbain formé par la Bourse, l’I.T.G. et l’Université), le Southgate (maison forte de la garde de ville) et Martham Hall (Cour de Justice) incendié sous les Lich-Kings. Les clergés de Frey, Straasha, Ukko, Diancecht et Seker possèdent également des temples majeurs dans la ville. Il est probable que les clergés de Hel, Loki, Hadès et Set soient aussi implantés.

Données Complémentaires

– principales ressources, fabrications et exportations du pays:
fromages, cristallerie, poterie, verrerie, argent et argenterie, étain et zinc, peintures, chariots voitures et carrosses, peaux et cuirs bruts ou traités, blé, bois, drap, finance, enseignement, bétail, lin.

– principales importations du pays:
teintures, pigments, épices, huile, olives, vins, fer et acier, or et joyaux, bois précieux, laine, soie, sel.

– principales provinces/fiefs, leur chef-lieu et statut:

  • Amber – Amberfin (Comté, famille Dward)
  • Amber Forest ou Amberwood (Magraviat / Terres libres, Couronne)
  • Bereckhant – Glinfort (Margraviat, famille Dal-Berekhant)
  • Cavenorë (ville libre, partagée avec le Wejlar)
  • Donmeral – Gwynstandaël (Comté, famille Liothmore)
  • Fenshire – Yawke (Comté, famille Norhome)
  • Glaÿs – Glinzhome (Baronnie, famille Ebb-Ewn)
  • Gwordas’h – Castle Connell (Baronnie, famille Mac-Gwyllun)
  • Ieown – Shedohan (Vicomté / Terres libres, Couronne)
  • Mayvale – Junde (Comté, famille Claymhar)
  • Paëriand (pays des elfes Paëreidhels) – Paërmehan (Royaume)
  • Rockshire – Pelham (Comté, famille Lewell)
  • Shandaebraw – Liansfyfe (Baronnie, famille Morgan-Thaïne)
  • Shiran (ville libre, partagée avec le Wejlar)
  • Shorehill – Flaytham (Baronnie, famille Owen-Delisle)
  • Soeln – Urrigan (Margraviat, famille Dwendelowen)
  • The Duchy – Evriand City (Duché, famille régnante)

 

Carte de l’Evriand

 

Armorial d’Evriand 

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