On ne peut être membre que d’une seule école de Magie. Pour un jeune Mage, ou un impétrant, une petite Ecole, voire un mentor individuel, peut s’avérer préférable: il aura dans tous les cas accès à une formation plus personnalisée, et un secours plus aisé en cas de difficulté. Mais il est certain que les Grands Collèges de Magie, particulièrement à leur siège, offrent des possibilités de spécialisation plus vaste, et des champs de recherche et d’expérimentation incomparables. Il n’est pas coutume de changer volontairement d’Ecole avant le titre de Wizard (XIème niveau). Chaque école encrypte les Spellbooks (mais non les scrolls) qu’elle remet à ses adeptes et qu’une traduction translative d’un Spellbook, le rendant utilisable par un ressortissant d’une autre école, est chose longue et difficile, nécessitant souvent le recours à un mage spécialisé ou un alchimiste.
Voici un aperçu des Dix Majeures, les principales Ecoles de Magie de Derenworld tant par leur effectif, que par leur histoire, et bien sûr leur puissance.
C’est, avec Bakor, l’école la plus répandue sur Derenworld. Une de ses caractéristiques est d’exiger un contrôle éthique proscrivant l’inscription des personnes relevant d’alignements maléfiques. Fondée par les elfes d’Ariandor dans un souci de partage et d’équité avec les humains et demi-elfes, elle acquit rapidement un renom universel, étant la seule institution officielle de ce type où les humains et les elfes collaboraient. Son surnom de Hall vient tout simplement de la première salle de réunion à laquelle participèrent des représentants mages de toutes les races. Ensuite, le Hall s’agrandit, devint une institution, une ville et même une cité-Etat. Encore aujourd’hui, le Hall demeure un lieu de réflexion, d’élaboration et d’enseignement exceptionnel, sans doute le meilleur du continent. Le Hall pratique toutes les disciplines, mais est particulièrement réputé pour ses connaissances en matière de sorts de transport et pour la fiabilité de ses objets magiques pour Mages. D’ailleurs, le fonds d’objets magiques d’Ariacandre est probablement inégalé. La formation d’alchimiste y passe pour la meilleure du monde, ainsi d’ailleurs que toutes les spécialités para-magiques (herboristerie, collection de composants, cartographies spéciales, écritures…)
Fondée à la suite de la All Wizards War, afin d’instituer un collège de Mages dans le but d’empêcher une réédition des guerres de sorciers qui ravagèrent le continent durant plusieurs décennies. C’est une école des plus récentes, cependant une des plus répandues au point d’être quasi-universelle.
Ce collège devait avoir une vocation exhaustive, aussi bien en ce qui concerne les spécialités de ses membres que leur tempérament. Il s’agissait de trouver des mages puissants et de bonne volonté, à même d’intervenir en tout lieu afin de garantir le respect de la Convention de Bakor. Pour assurer l’indépendance de la Congrégation, l’Empire Naëmbolt consentit à la nouvelle institution la terre de Bakor, obscur fief aux confins désertiques de l’extrême Est du Gaïko, entre dunes et océan. Suffisamment de grands magiciens furent attirés par cet endroit où on leur promettait toute liberté pour mener à bien leurs expériences pourvu qu’ils s’acquittent de la mission dévolue à la Congrégation. Le souci du renouvellement des effectifs de la Congrégation incita ses premiers membres à prévoir puis ouvrir une école suffisamment attractive pour leur éviter d’aller quêter les vocations éventuelles de par tout le continent. L’école connut un rapide succès et l’oasis de Bakor, avec ses jardins au milieu du désert, ses murs sculptés, ses émaux et faïences dignes de rivaliser avec les meilleures productions d’artistes Vizaners, devint rapidement un lieu réputé et recherché. Par la suite, des embellissements et commodités de nature magique y furent implantés. L’enseignement est universel, mais privilégie d’une part les sortilèges, d’autre part les expériences personnelles. Cette école a des représentants sur tout le continent.
C’est sans doute la plus ancienne des institutions vouée à la magie. Ces aussi une des plus mystérieuses. Ce sont les Derans qui ont inventé le concept de transmission des sorts par enseignement et écriture, ainsi que la conservation de ce savoir et son amélioration au sein d’un organisme en un lieu fixe. Ce sont également les Derans qui ont inventé la fabrication d’objets magiques reproductibles et décrit les principes généraux des enchantements. Longtemps ces secrets furent jalousement gardés. Avec le vol d’Emer s’ouvrit la boîte de Pandore. Les Derans ne pardonnèrent jamais vraiment aux humains ni cette acte, ni ses conséquences prévisibles qu’ils redoutaient mais n’auraient jamais imaginé aussi épouvantables. Aussi, depuis lors, cette école est-elle extrêmement fermée, réservée aux seuls Derans à de très rares exceptions près, et interdite aux non-elfes. Il n’en reste pas moins que la Deran Thil-Magith détient des procédés uniques et inconnus du reste du monde en matière de création d’objets magiques et que sa bibliothèque est, bien avant celle d’Ariacandre, certainement la plus exhaustive en matière d’Arts Magiques. La Deran Thil-Magith n’existe qu’à Dere, mais de nombreux mages elfes font office de maîtres et mentors à titre individuel en divers lieux elfiques du continent.
Cette très ancienne institution était à l’origine une branche de l’Ordre d’Evlin Woods, fondé à la suite de la Profanation de la Forêt d’Evlin par les Dragons qui entraîna la destruction du Royaume elfe qui s’y trouvait. L’Ordre d’Evlin, comprenait essentiellement des réfugiés, guerriers prêtres ou mages. Les mages fondèrent une école et, devant le manque d’elfes, y accueillirent demi-elfes et humains. L’école connut un vif succès au point de surpasser bientôt en importance et en réputation l’Ordre dont elle était issue. Etendue surtout dans le centre et l’ouest du continent, elle fut longtemps l’institution reine en la matière, notamment à l’époque du grand Wejlar. Cependant, par la suite, sa connotation trop elfique, trop nostalgique d’une certaine idée « pure » de la magie, considérée comme naïve par beaucoup de jeune humains, la fit quelque peu décliner. Certes totalement pluridisciplinaire (au point de désapprouver les mages « spécialistes ») elle demeure en effet aujourd’hui une institution exigeant de ses membres autant certains idéaux qu’une capacité intellectuelle. Cette école a une grande tradition de formation d’aventuriers et collabore souvent avec d’autres institutions et écoles ou universités. Fingare le Bâtisseur, « Fang » Litheidem « Demonslayer », Brea Nolth « An-Warlock » comptèrent parmi les maîtres du Cercle d’Evlin.
Emer est à la fois un nom et un symbole. Ce sont les voleurs du feu sacré, par leur fondateur Eremothep. A l’origine, suffisamment passionnés par la Magie pour refuser les contraintes éthiques ou autres qu’imposait la culture elfe, ces humains n’ont pas hésité à dérober à la Thil-Magith de Dere quelques uns de ses secrets, et en premier celui de l’Altération, jusqu’alors quasi-exclusivité Derane. Ecole haïe des elfes, Emer poursuivra ses recherches en matière de Transmutation jusqu’à devenir archétypiques de cette discipline. Ce sont les inventeurs de la magie spécialisée, et aussi d’une certaine forme de magie aventureuse. Les Mages d’Emer sont en effet parmi les premiers à avoir osé partir à la découverte du monde ouvertement sous l’étiquette de Mage « professionnel », fondateur par la suite d’écoles auxiliaires ou succursales. Il sont certainement les initiateurs du commerce de la magie, prêts à vendre leur enseignement et leurs services à qui aurait les moyens de les payer. Ils sont enfin les premiers à avoir osé joue un rôle politique en tant que Mage. Pour les elfes, ils sont profondément humains, avec toute ce que cela comporte d’égoïsme et de vanité. Pour les hommes, ils sont les pionniers d’une magie ouverte à tous.
Le Monastère d’Emer contraste cependant avec ces idées reçues. Véritable lieu de pèlerinage pour tous les mages de cette Ecole, c’est un endroit austère, en plein désert de rocailles, voué aux expériences et à la méditation, à l’approfondissement des formes et composantes de la matière et des éléments. L’Ecole d’Emer forme essentiellement des Transmuters, et quelques Diviners. Elle est très répandue dans le sud du continent (Farxel, Vizan, Tangut…). Elle existe également dans l’est de l’Empire et cherche actuellement à s’étendre dans ce pays.
Comme le nom de l’école l’indique, les Sudelians sont des rebelles. Rebelles issus d’Emer, rétifs à la discipline de fer gouvernant le Monastère: de jeunes mages décidèrent un jour de lui refaire le coup du vol de magie. Emportant avec eux quelques « éléments techniques », ils s’établirent non loin du Monastère, dans une vallée plus fertile, et entrèrent en concurrence ouverte. Ce ne fut pas sans conflits sanglants mais finalement, sur la durée, les Sudelians l’emportèrent. En effet, bien moins coincés que les Emerians, les jeunes mages, ainsi qu’ils s’appelaient, s’ouvrirent à bien d’autres techniques que l’Altération, techniques qu’ils explorèrent, maîtrisèrent et exploitèrent. Ainsi, assez rapidement, ils devinrent maîtres en matière de Conjuration et surtout découvrirent et mirent à l’honneur les ressources de l’Illusion. Plus tard, le voyage Astral devint un temps une spécialité de Sudel, alors en rivalité ouverte avec le Hall d’Ariacandre. L’école ne spécifiant aucune exclusive, c’est à Sudel que de très nombreux jeunes humains du monde entier dont les noms allaient devenir notoires furent formés, Balokzinar the Younger, Del-Rhyn, Hn’Gerich, Roen, Philibus Senter Spinza, le plus célèbre d’entre eux restant sans nul doute le sinistre Wizard Keraptis.
La splendeur de l’Ecole de Sudel est aujourd’hui bien moindre que par le passé. La Congrégation de Bakor, l’Ecole Libre de Xionne, et même certaines jeunes Ecoles Mineures lui mènent à son tour une concurrence qui l’affaiblit considérablement. En outre, la prise en main de l’Ecole par des individus d’alignement assez bas, voire maléfique, ont nui à la réputation d’une institution ouverte et dynamique dont elle s’est longtemps enorgueillie.
L’Ecole de Sudel est présente en Okhpuhr, Vizan, Tangut. On relève des traces en Bervikelt et enLich-Kingdoms. Contrairement à Ariacandre, Bakor ou Xionne, elle ouvre moins d’écoles auxiliaires qu’elle ne forme des individus qui s’établissent à leur compte.
« Enfin des femmes », ou « au secours: des femmes ! » a-t-on coutume de dire, selon le cas. La création de Xionne est indissociable d’une affaire de sexe. A l’origine, ce sont des prêtresses d’Hecate et de Xiombarg, étrange alliance, qui transforment un petit temple en centre d’arts thaumaturgiques. C’est que ces dames étaient ulcérées de constater si peu d’entre elles admises par Emer ou Sudel alors que les Dieux de la Magie, Hecate ou Isis, sont pourtant incontestablement des déesses. Le clergé de Xiombarg vit là l’occasion de créer une embrouille en choisissant un lieu proche de Sudel; les Sudelians s’énervèrent et conjurèrent des alliés, les prêtresses d’Isis se mirent alors de la partie et il fallut l’intervention des clergés d’Hermès et de Ptah pour éviter un incident diplomatique divin. Finalement, le résultat de cette affaire fut l’école de Xionne, longtemps réservée aux seules femmes, de surcroît prêtresses. Mais l’Ecole sut évoluer et décida à son tour d’attirer des jeunes impétrants venus pour étudier à Emer ou Sudel. Pour ce faire, elle s’ouvrit aux deux sexes et s’offrit d’autres patronages divins, ceux de Poséido, de Hadès, et de Ptah. Puis l’école finit même par admettre les agnostiques. Longtemps l’école constitua un mélange de toutes idées, races, et même créatures, un conglomérat assez extraordinaire dont certains éléments perdurent encore. De ce melting-pot sortirent cependant des inventions ou des spécialisations nouvelles, notamment en matière de Charm-Enchantement, d’Illusion et, grande innovation, de Nécromancie. C’est également de Xionne que vinrent les premiers Sea-Mages, Witches, Shamans, et même Wild-Mages. Divers ordres en sortirent ou s‘y implantèrent, de Derenworld ou d’ailleurs, tels les Blue Star Mages.
Des trois écoles de la Vallée d’Emer, c’est sans doute la plus dynamique et la plus sulfureuse, capable de créer aussi bien une lich qu’un philtre d’amour.
L’Ecole est implantée à peu près partout sur Derenworld… enfin, là où elle n’est pas interdite, ce qui est le cas notamment en Eriendel, Arkandahr, Prias, Lowenland et Farxel.
Cette école est âgée de deux siècles et demi, donc relativement récente. Elle est la création d’un mage-aventurier du nom de Roen. Ses compagnons ont poursuivi l’oeuvre et la Tour de Roen forme depuis longtemps de jeunes Mages de toutes obédiences. En revanche, contrairement à la plupart des autres écoles, elle n’est pas un centre d’approfondissement ou de recherche. On y vient pour s’initier à la magie ou l’alchimie, non pour y passer sa vie sauf en de très rares cas. C’est véritablement une école, au sens classique du terme.
Mais la Tour de Roen est aussi réputée pour ses traditions d’enchantement d’objets magiques, en collaboration avec les nains comme avec les elfes. C’est aussi, avec Ariacandre, Bakor et Sudel, une des quatre institutions de voyageurs d’outre-monde.
La Tour de Roen est de facto la grande école de l’Empire. C’est, avec Bakor, celle vers laquelle les étudiants-mages de ce pays se tourneront en premier: Bakor, pour les chercheurs, Roen’s pour les aventuriers ou commerçants. De très rares élus pourront y rester en tant que professeurs, et faire la connaissance de Roen dont l’esprit y demeure encore.
Il y a quelques deux cent ans, Zelligar et Rogahn, aventuriers, décidèrent de s’arrêter dans leur bonne ville d’origine, Portown, afin d’y établir le siège de leur compagnie au retour de leurs campagnes victorieuses contrela G.E.C. Rien de bien extraordinaire. Plus tard ils repartirent en une aventure d’où Rogahn ne devait pas revenir. En revanche, Zelligar, lui, survécut, et en sortit immensément riche. Du coup, la petite école qu’il avait fondée à Ithyl prospéra car l’enseignement y était gratuit. Zelligar avait également fusionné son école avec la Wengoll’s Starway, alors le plus réputé des instituts de de l’ouest du continent, fondé par l’un des plus célèbres mages qu’ait connu Derenworld. En résulta une institution protéiforme, regroupant des individus, de petites boutiques et quelques grands centres, qui représente finalement une sorte de grand marché de la magie apte à fournir à peu près n’importe quelle tâche pourvu qu’elle ne soit pas trop difficile.
Grâce à des coûts très faibles de fonctionnement, la Rogahn & Zelligar est assez populaire et concurrence efficacement la plupart des autres écoles. Elle se veut une institution libre, commerçante, et tolérante. Cependant, l’école n’apprécie guère les Nécromants ni les Mages maléfiques. Elle est implantée essentiellement dans l’ouest du continent, ex-Confédération, Wejlar et Zevjapuhr.
L’héritière et la dernière survivante (en pays connu…) des Forteresses Maudites. Témoin de cette ère sinistre où les sorciers tout-puissants, issus d’autres magies parfois d’outremonde, infestaient les terres de Derenworld. De tous les mauvais coups ensuite: la Great Evil Coalition, la All Wizards War, la Main d’Arioch… Terrible endroit que cette île lugubre, forteresse de pierre noire entourée d’une eau croupie, mourante, rougeâtre, qui donne son nom à l’île à moins que ce ne soit le sang des créatures sacrifiées à certaines expériences qui parfois coule sur les murs; au-delà, des marécages putrides, survolés par des insectes géants et d’étranges ailes sombres, infestés de créatures immondes, bêtes malfaisantes et venimeuses, une terre souillée par des expériences abominables, maudite à jamais… Et pourtant. Pourtant, malgré les légendes terribles, l’histoire avérée de tant d’horreurs et de massacres, malgré les cadavres de toutes sortes, hommes, humanoïdes et autres animaux ou choses qu’on voit ou sent pourrir autour des remparts, il y a encore des esprits assez malsains ou des idiots assez inconscients pour venir y recevoir, y espérer quelque chose. Il y en a même beaucoup. Mais bien peu en ressortent.
Certes, Blood-Isle détient des secrets innommables, des secrets inimaginables, que seules des rumeurs colportent, que rien ne saurait prouver. Des artifacts d’une puissance terrible, propres à défier toutes les lois du temps de l’espace, de la magie et jusqu’au chaos lui-même. C’est un appétit de puissance insatiable – car puissance réellement il y a – qui pousse et anime les vivants en ce lieu. Et, vrai, ceux-là qui y survivent seront puissants. Très. Abominablement.
Les formations dispensées par Blood-Isle demeurent un mystère. On peut seulement établir à coup sûr que la Nécromancie, la Conjuration et sans doute l’Evocation y sont intensément pratiquées. Il n’est pas douteux que cette école possède et dispense certains cursus uniques sur Derenworld.
Blood-Isle n’est pas officiellement implantée ailleurs que sur son territoire d’origine. Cependant, des officines secrètes existent, notamment en Empire et Vizan. Par ailleurs, on sait l’existence d’écoles subalternes en Great Anarchy, Eastern Wejlar, et Bervikelt.
Toutes les autres écoles sont dites Mineures.
Cela recouvre des disparités considérables, allant de l’atelier d’un mentor à la guilde complète avec succursales. Les écoles « semi-étatiques » en font également partie. Cependant, soit en puissance, en qualité, en influence, en territorialité, en compétence, en notoriété ou en ancienneté, on considère généralement ces institutions comme mineures, terme dont la connotation un peu péjorative n’est pas toujours justifiée. Il est vrai que peu de chose sépare les meilleures écoles mineures des plus petites majeures, telles la Rogahn-Zelligar ou, à un moindre degré, la Roen’s Tower.
Parmi les principales écoles mineures, citons notamment l’Ost-Anzar of Ye-Magicks, la Phylx Society, le Collège des Avros Sea-Mages, l’Herminian School of Thaumaurgy, l’Ecole de Tol-Runae et surtout le Lykeum d’Arcania (ci après détaillée, et dont le Grand Maître est désormais le turbulent Philibus Senter Spinza) et l’Imperial University of Magical Arts (ou Magicks) dirigée par le célèbre Ministre-Conseiller de l’Empire Arch-Mage Larraka.
Arcanian & Darkanian School
Fond. 4890 ; G.M. Philibus Senter Spinza
Imperial University of Magicks (I.U.M.)
Fond. 5102 ; G.M. Larraka
L’I.U.M. n’est pas à proprement parler une école de Magie, ou pas seulement. Elle correspond à la volonté impériale de se doter d’une protection dans le domaine magique en créant un corps de Mages faisant fonction de gardes et de policiers, agissant essentiellement à la Cour ou dans la capitale ou dans le cadre de missions précises. L’Empereur Nirag Ier confia cette tâche à son ami Larraka, qui en est depuis lors en charge. Pour trouver et réunir ses étudiants, Larraka utilisa l’une des tours de la Cité Intérieure d’Ilnaëmb, la capitale de l’Empire, auparavant dévolue à l’Université Impériale de la ville, et recruta initialement au sein de cette dernière, d’où le nom de son « école ». Par la suite, cette institution évolua en une véritable école de magie, proposant les mêmes services que les autres, mais qui demeure toutefois intimement liée aux organes administratifs de l’Empire. L’IUM peut ainsi s’appuyer sur la puissance de l’Empire en général, en particulier au plan commercial. C’est l’une des rares écoles sponsorisées par une administration d’Etat. Pour autant, l’I.U.M. met un point d’honneur à ce que ses mages puissent exercer leur pratique dans des conditions similaires à celles des autres écoles.