Origine | Pendant l'Histoire | Aujourd'hui

Ce texte a pour but de compléter le supplément TSR™ 'Drows of the Underdark'® ainsi que les autres descriptions des elfes de Derenworld au sujet des Drows. Ceci de façon à répondre aux demandes du moment qui, tant en PC qu'en NPC, semblent nourrir quelques curiosités pour cette étrange peuplade.
A ce sujet, on s'avisera que certains phrases qui suivent sont parfois rédigés de façon à présenter les choses d'un point de vue Eühl...

L'origine des Drows

La scission des Eühls d’avec le reste des elfes en particulier et le reste du monde en général ne s’est pas opérée en une seule fois. La tradition orale des elfes, qui prévalait alors entièrement (la conservation de la connaissance par l’écriture est une tradition ultéreure, d’abord développée chez les humains de Vizan, chez les Sindar et chez les nains) ne permet pas de fixer une date précise à laquelle une partition, semblable à l’Exode des Caleidhels, serait advenue.

En réalité, l’apparition des Eühls a des causes multiples.
En premier lieu, une profonde divergence sur le but de l’existence : c’est le point fondamental, celui d’où tout part. A la base, les futurs Eühls sont des contestataires. Ils remettent radicalement en cause l’ordre établi : l’ordre divin, le partage draco-elfique du monde, la " légèreté " des elfes classiques, leur peu de goût pour la réalité, leur éloignement des autres races…
Le point de dissension fondamental est là : doué de tout, de l’immortalité, de la beauté, de capacités magiques, au nom de quoi , pourquoi refuser de s’en servir, pourquoi cet assujettissement à une répartition divine de l’espace ? Ne serait-ce pas en réalité les Dieux qui auraient peur des elfes, les elfes ne seraient-ils pas en réalité les vrais Dieux, les Dieux ne seraient-ils pas des elfes qui ont acquis le vrai pouvoir et ne visent qu’à le garder en entretenant le reste de leur peuple dans une confortable ignorance, en cultivant ce goût pour l’immatériel, l’art, le beau, le vain ? On peut penser que certains des ces interrogations furent le fait du contact avec les dragons, dont le mode de vie et de pensée donna quelques idées à certains elfes. Mais surtout ces questions, d’abord philosophiques, verront leur acuité renforcée avec la réaction de nombreux elfes devant l’apparition des autres races humanoïdes, en premier lieu les humains et les nains.

A cet égard, plus d'un elfe, notamment Aldaquendi (elfes des bois) se craignit et se vit envahi par avance. Et certains pensèrent à l’inverse de leur congénères qu’il fallait maintenant agir au lieu de se réfugier dans les bois les plus profonds. Car il existait une sorte de terra incognita des elfes, le "sous-terre", l’Underworld, que l'occupation par les Drows fera appeler bien plus tard Underdark, et qu’on tenait alors pour territoires originellement dévolus aux nains. Or certains de ces elfes crurent nécessaire de prendre les devants et ils décidèrent, tels des pionniers, de s’y installer pour contrôler l’Underworld et notamment ses habitants et notamment les nains un peu comme, à la surface, les elfes normaux étaient censés le faire. Certes, le but primordial demeurait d'y établir une sorte de refuge en cas de futurs malheurs de leur race...
Ces elfes créèrent ainsi le pays de Dor K’Menadun, première contrée elfe sous la surface, dont on sait très peu de choses car les Aldaquendi ont un peu honte d’admettre que de tels renégats furent des leurs et seuls les chants Ariaquendi y font allusion.

Sans doute à peu près à la même époque, la querelle philosophique opposant d’autres elfes Ainequendi, aboutit à ce que certains d’entre eux réagissent avec excès. Ce groupe, formé surtout d'elfes méridionaux, voulut démontrer par la violence l’utilisation matérielle que leur race pouvait faire de ses capacités, notamment magiques, en conquérant, par la force, quelques territoires à des tribus humaines dans ce qui est aujourd’hui le Vizan oriental, vers l’actuelle région d’Emer. Ce faisant, ils créaient une brèche dans l’ordre établi et furent aussitôt bannis par les grands rois Ariaquendis tels ceux d’Ariandor, d’Evlin, de Vynar, de Paëre, de Danth. Néanmoins ceux-ci avaient mésestimé aussi bien l’éloignement déjà acquis par ces " déviants " que la profondeur de leur ressentiment.

Ces elfes rebelles s'auto-nommèrent " elfes du Pouvoir ", les Baalquendi, et refusèrent de se soumettre à la loi de leurs congénères. Ils prirent les orcs pour esclaves-alliés, leur garantissant la jouissance de terres fertiles prélevées sur les humains. Ce nouveau pouvoir ne dura pas longtemps devant la réaction des elfes et des dragons qui massacrèrent les orcs et encerclèrent les forêts des Baalquendi. Fait nouveau, les humains de ces contrées, notamment ceux des peuples Zahires, Maurims ou Naïgakis, prirent part à ce qu’il faut bien appeler une guerre; en effet, leurs terres étaient la principale cible des orcs et les elfes et dragons pensèrent qu’il n’y avait aucune raison pour les empêcher de se défendre. Les Baalquendi ils se virent bientôt totalement privés de toute porte de sortie sauf… vers l’Underworld. Certains d’entre eux vinrent à résipiscence, comprenant enfin que le pouvoir n’est pas égal à son utilisation apparente mais la plupart, ulcérés d’être mis en échec par une coalition comprenant la race " inférieure " des humains, choisirent de s’enfoncer dans l’Underworld où, grâce à leurs pouvoirs, ils parvinrent à situer puis à retrouver les "pionniers" de Dor K’Menadun.
A la surface, la plupart de leurs terres et forêts furent données aux humains en guise d'excuse et tant était grande la honte des elfes que très peu d'entre eux choisirent désormais de rester ou de s'établir dans le sud.

Lorsqu'arrivèrent les Baalquendi, les habitants de Dor K'Menadun avaient beaucoup changé. Un matriarcat s'était développé (cf. infra) et certains traits caractéristiques des Aldaquendi, notamment une virulente paranoïa, un éloignement du monde, un individualisme forcené, s’étaient, au cours de siècles d'isolement sous terre, accentués jusqu’à la caricature. Ce qui ne les empêcha pas d'accueillir à bras ouverts les Baalquendi comme des enfants perdus et de voir dans ces migrants la démonstration probante de ce qu'ils avaient bien eu raison de se réfugier là avant tous les autres.
Cette rencontre avec les Baalquendi, qui apportaient leurs connaissances et une certaine vision du Pouvoir, opéra un mélange de rancoeurs et de méfiances aboutissant à un rejet total des ordres établis, à un complexe de supériorité, et à une haine viscérale contre le monde de la surface. De cette fusion naquirent les Eühls, les " isolés ", que les humains appellent Drows ; une nouvelle race d’elfes, apte à la vie sous terre et seulement sous terre, avec sa cosmogonie, sa langue, sa société, sa civilisation propre. Nombre d’événements majeurs de Derenworld eurent par la suite pour effet de renforcer ce nouveau peuple.


Pendant l'Histoire

Pendant des siècles les Eühls développèrent comme des forcenés, " comme des humains " disent les elfes, leurs pouvoirs, notamment en magie, en théologie et en physiologie, et leurs stratégies dans un but primordial : démontrer à ceux de la surface qu’ils avaient tort et y revenir en vainqueurs ; c’est ce qu’on appelle " le rêve de la remontée ", le "Venililian" des Eühls. A cet effet, ils acquérirent assez de connaissance pour susciter par ruse, par contrainte ou par mutation physiologie une scission chez les dragons qui allait donner lieu au Dragonlore, sorte d’acte fondateur de la puissance manifeste des Drows.

Les Eühls furent bien les principaux artisans de cette guerre qui avait pour but d’éradiquer de la surface toute autre forme de vie que ceux des dragons qu’ils contrôlaient, de façon à remonter ensuite en vainqueurs. Les Eühls étaient certains de réussir, tant ils étaient persuadés de l’incapacité de leurs frères de race à agir dans la matérialité et à honorer la " pseudo mission " de co-guides du monde dont les Dieux les avaient chargés et force est de reconnaître que les faits leurs donnèrent raison.
D’une part, le Dragonlore marque en effet la fin de l’ordre ancien, celui de la domination du monde par les dragons et les elfes; tant les elfes que les dragons se consumèrent dans l'Amdarg Nuruloki
entraînant l'anéantissement de facto de leurs suprématies réciproques même si, pour un temps encore, les Sindars de Dere donneront le change et même un peu plus en réalité...
D’autre part, les elfes originels de Derenworld ne purent mettre en échec l’invasion draconique, puis la réduire, puis enfin l’anéantir, qu’avec l’appui des Sindars, c’est à dire d’elfes venus d’ailleurs; leurs propres royaumes, avec l'anéantissement d'Evlinne, la réclusion de Vynar ou d'Ariandor, la soumission de Danth au Wejlar, ne sont plus des puissances régnantes sur Derenworld.
Enfin, à partir du Dragonlore, le monde a connaissance des Drows non plus comme une bande de renégats réfugiés on ne sait trop où, mais comme une race certes dévoyée mais surtout à jamais redoutable.

Le Quenta Dragonlorë peut paraître se terminer sur un échec des Drows et pourtant ceux-ci ne le vivent pas ainsi. En effet, d’une part la démonstration de leur puissance et de leur capacité de nuisance était faite et acquise ; d’autre part, ils avaient prouvé le bien-fondé, à leurs yeux, de leurs thèses puisqu’ils s’avéraient les plus puissants des elfes originels de Derenworld, ceux-là qu’il avait fallu bannir et reclure dans l’Underworld au nom d’un ordre injuste établi pour et par des imbéciles et des faibles ; enfin, l’instabilité qui allait désormais régner à la surface leur procurerait maintes occasions de renforcer leur pouvoir et sans doute maintes opportunités de mettre en œuvre le Venililian.

C’est seulement sur ce tout dernier point que l’Histoire leur donna et leur donne encore aujourd’hui tort. Car leur complexe de supériorité leur avait fait négliger un triple détail d’importance : ni les nains, ni les Sindars, ni les Dieux ne sont tombés de la dernière pluie. Les Sindars comprirent très vite d’où venait le danger et ils s’embarrassent moins que les autres elfes de considérations éthiques lorsque leur sécurité et celle des races alliées entre en jeu. Ces nouveaux elfes n’hésitèrent donc pas à mener nombre d’expéditions dans l’Underworld en collaboration avec les nains pour leur permettre d’établir leurs royaumes souterrains et de réduire les zones Eühls. Ce faisant, les Sindars sont aussi à l’origine d’une certaine " culture " des aventuriers puisqu’ils furent les premiers à explorer les " dungeons " à la recherche des Drows.
Les nains, doués par nature de ce que les Drows atteignaient péniblement par culture, se montrèrent des adversaires farouches et souvent inébranlables. Tout au long des siècles, ils conquirent et conservèrent bien des espaces sous terre que les Drows croyaient pouvoir dominer à leur aise.
Enfin et surtout les Dieux, en particulier humains, savaient désormais qu’il fallait compter avec les Eühls dans leurs équations et ils veillèrent qu’en aucun cas ils ne parviennent à développer plus qu’un embryon de panthéon, privant les Drows des puissances cosmogoniques.
Ces veilles et combats ne se relâchèrent jamais, réduisant avec le temps le Venililian à une simple chimère, ce que les Drows eux-mêmes durent finir par admettre.

Néanmoins, pour le reste, les Drows eurent de quoi pavoiser. Car le cours global de l’Histoire après le Dragonlore leur donna une apparence de raison dans la mesure où il est essentiellement constitué par un long et irrémédiable déclin des elfes. Tous les massacres, catastrophes, cataclysmes, reculades, dont furent partie les elfes de la surface apportèrent de l’eau au moulin des Eühls et leur contingent de nouveaux arrivants. Certes, ils comprirent assez vite le truc et suscitèrent directement ou indirectement bon nombre de malheurs. Mais force est de reconnaître que les seuls elfes de Derenworld, à part les Eidhelwings qui vivent dans l’océan, qui n’ont pas vu leur pouvoir décliner avec les siècles sont effectivement les Drows. Et enfin, sur un plan qui peut paraître vain mais qui pour les elfes en général et les Eühls en particulier revêt une extrême importance, ce sont bien des sociétés l’image des Drows, c’est à dire des sociétés où l’argent, l’exploitation d’autrui, la guerre, la magie matérialiste, le commerce, les pouvoirs politiques, économiques, militaires, qui déterminent le sort de chacun, au lieu des rêves et des libertés prônés par les Premiers-Nés.


Les Drows aujourd'hui

Une race souterraine

Les Eühls bénéficient de territoires immenses, puisqu’ils revendiquent en théorie toute la surface et tous les étages du monde sous la " croûte " de la surface. Ils bénéficient de savoirs magiques anciens au point d’en paraître préhistoriques puisqu’ils sont les héritiers des premiers elfes mages, au sens devenu commun du terme, de Derenworld. De là la phénoménale expansion de la magie dans leurs territoires et l’inopérance de cette magie ailleurs, autant parce qu’elle est spécialisée que parce que les Dieux s’y opposent.
Leur expansion est à la fois gigantesque et limitée ; gigantesque parce qu’aucune parcelle de la surface du sous-monde n’échappe en théorie à leur portée. Limitée parce qu’en fait, les Drows n’occupent réellement qu’une part infime de ces territoires revendiqués, tant par l’opposition qu’ils y rencontrent, que par leurs propres faiblesses, notamment la division et surtout la faible natalité.
En effet, si les Eühls se sont biologiquement accoutumés à la vie souterraine au gré d’expériences menées sur leur propre race, ils n’ont pas réussi à modifier sensiblement une caractéristique biologique commune à tous les elfes : la faible natalité et le long temps de maturation des enfants. Les Drows sont cependant passés maîtres dans les mutations physiologiques et sont sans doute à l’origine de l’apparition ou de la prolifération de nombreux " monstres " sur Derenworld.
Au sentiment d’injustice et de haine envers le monde de la surface s’est graduellement mélangé un complexe de supériorité qui les amène à considérer que eux seuls ont eu raison, non seulement vis à vis des autres races, puisque les elfes leur sont intrinsèquement supérieurs, mais vis à vis des autres elfes qui vivent dans une impuissante ignorance à la surface, induits en erreur par une monstrueuse et historique manipulation prétendument divine alors que leur véritables terres, celles qui leur étaient en réalité destinées, sont l’Underworld.


Féminisme et Religion

L’ultra-féminisme qui caratérise les Drows a une double origine : d’une part, plus que tous les autres elfes, ils ressentent avec acuité la faible et lente natalité de leur race ; d’où une haine contre les " pullullants " en particulier humains, orcs, ou gobelins, et surtout une vénération des femelles drows, seules aptes à porter la promesse de la survie de leur race, quand il suffit d’un seul mâle pour féconder plusieurs femelles.
D’autre part, ce furent essentiellement des femmes Aldaquendi qui, craignant pour leurs enfants, furent à l’origine de la migration en Dor K’Menadun. Or, lors de l’arrivée des Baalquendi, la plupart des elfes mâles vivait une véritable dépression issue de leur défaite contre l’alliance des elfes de la surface, des dragons, et des humains. Cet état d’asthénie mentale, que seul l’intérêt pour la magie parvenait à effacer, les fit abandonner tous pouvoirs, s’en remettant à la primauté féministe déjà établie à Dor K’Menadun et allait aboutir à la féminocratie typique des Eühls.

Cette féminocratie se renforça immédiatement via le culte de Lolth, déesse centrale du panthéon Drow, et faiblesse criante de celui-ci. En effet, Lolth n’a jamais été " qu’une " démone qui a saisi avant les autres divinités l’opportunité représentée par les Eühls. Elle sut fort bien apparaître et séduire dès l’origine, à Dor K’Menadun, ces elfes égarés, puis affermir son pouvoir en le basant sur la féminocratie Eühl, les deux parties y gagnant de mutuels et multiples avantages. Il n’en reste pas moins qu’à l’instar de toutes les autres divinités Eühls, elle demeure une démone majeure et cela seulement. Ce qui la rend vulnérable, ainsi que son culte, à des moyens que les grands immortels n’ont généralement pas à redouter.


Dissensions

Ce n’est dont pas avec l’aide de Lolth que les Eühls pouvaient espérer parvenir à une unité dont tout les éloigne à commencer par leur tempérament. La dispersion, la rivalité, les luttes intestines sont le quotidien des Drows, qu’il s’agisse de peuplades, cités-Etats, maisons, familles. Cette incapaicité à s’unir, au moins à une échelle " nationale " ne fut que très rarement transcendée, le seul exemple connu au cours des 1000 dernières années ayant été la Great Evil Coalition.
Un bon exemple des inconvénients entraînés par ces disparités est le cas duergar, censément un bâton dans les roues de leurs plus proches ennemis. Les duergars sont réputés une création de drows qui, à partir certains nains capturés et réduits en esclavage, effectuèrent des mutations aboutissant à cette race dégénérée dans le but de créer une ethnie rivale des nains qui leur soit cependant aussi semblable que possible de par leurs caractéristiques et par conséquent aussi dangereuse. Cependant, si les drows qui avaient réussi cette mutation purent s’en féliciter un temps, d’autres drows, jaloux ou simplement non informés, traitèrent les duergars exactement comme les nains normaux, aboutissant à ce qu’en quelques décennies les duergars deviennent des drowphobes à peu près aussi acharnés que les véritables nains.
Mais surtout, et évidemment, ces rivalités endémiques font que les premiers et pires ennemis des drows sont avant tout les drows eux-mêmes. Et c’est ainsi que, faute de toute perspective d’unité, leur antique rêve de la remontée, le Venililian, a cessé depuis longtemps d’incarner un cauchemar pour le reste du monde.
Certes les Drows ne manquent pas d’innombrables prétextes pour trouver quelque exutoire à leur haine ; mais c’est par nature autant que par culture que l’individualisme Eühl s’oriente systématiquement vers l’absence de loi, c’est à dire la loi du plus " fort " selon eux.


Contacts extérieurs

Bannis de Derenworld, honnis et haïs par le monde entier, les Drows sont objets de crainte mais parfois aussi de curiosité. Leurs richesses sont immenses, nées de savoirs ancestraux, de pouvoirs incontestables, et des profusions de ressources du sous-sol. Aussi, malgré le bannissement dont ils sont l’objet, le commerce drows-surface est et demeure une réalité, certes inavouée, mais bien réelle.
De même, si le Venililian n’est qu’une chimère, la menace drowish est loin de rester à l’état d’illusion. Les actions des drows vers la surface, pour n’être pas coordonnées, n’en sont pas moins nombreuses et diverses et toujours orientées par cette haine originelle d’en avoir été repoussés et exclus.
Les drows ne sont signataires ou partie d’aucun pacte, convention, système de Derenworld ; ils demeurent cependant suffisamment réalistes pour envisager avec intelligence les rapports de force. Ainsi, s’ils n’admettent pas la Convention de Bakor, ils la redoutent suffisamment pour s’y plier de facto dans les rares cas où ils y pourraient contrevenir. Réciproquement, la Convention de Bakor ne s’applique pas à l’Underworld. De même, s’ils ne travaillent jamais avec l’I.T.G., n’entrent jamais en relation avec tel ou tel Etat, Couronne, puissance de la surface, ils savent en revanche fort bien utiliser des intermédiaires ad hoc, vaincus ou convaincus, afin tirer les ficelles qui les intéressent à la surface d’un monde qu’ils haïssent tant que cela passe, pour certains poètes tel Laïla Marthussam, pour de l’amour malheureux.


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